1 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
1 es d’ordre technique. Nous autres écrivains de la Réforme , nous aimerions nous comparer au Jean-Baptiste du fameux retable de G
2 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
2 t, par exemple, si beaucoup sont prêts à louer la Réforme d’être une école de personnalités, donc un rempart contre la barbarie
3 opposent, nous verrons mieux comment se situe la Réforme dans l’évolution de l’Europe, et quel principe central elle doit y in
4 ît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme . Et l’on peut la caractériser par quelques traits qui rappelleront ma
5 les devoirs de la personne chrétienne — c’est la Réforme . Nous touchons au cœur même du sujet. Qu’on m’entende bien : je ne pr
6 ’entende bien : je ne prétends pas annexer ici la Réforme à la cause personnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous
7 re et devrait être un personnalisme inspiré de la Réforme . Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fa
8 nt présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme . Essayons de les dégager sommairement. Le but unique des réformateurs
9 ’unification formelle et forcée. Dès le début, la Réforme considère comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calv
10 s : quels furent les régimes qui persécutèrent la Réforme  ? Et quelle fut l’action historique des hommes d’État réformés ? Part
11 rtout, et dès le début, l’obstacle principal à la Réforme , ce fut l’absolutisme, la passion unitaire et centralisatrice, tant c
12 des causes politiques précises. Ils disent que la Réforme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouvaient le besoin de
13 Europe d’aujourd’hui les positions civiques de la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais p
14 r des fins purement humaines. À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on dit, « une pépinière d’individualités et de car
15 rempés », nous courons le risque d’oublier que la Réforme n’est pas faite pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets hum
16 es si nous laissons tarir les sources vives de la Réforme . Et puis, une personnalité en soi, sans vocation, ce n’est rien de pl
17 l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourqu
18 série de mises au point. J’ai tenté de situer la Réforme dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai es
19 fois libre et engagée. Il en résulte alors que la Réforme , et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer, dans
20 ation ressemble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme . Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point c
3 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
21 histoire, un grand drame religieux au seuil de la Réforme , — et déjà des dialogues esquissés, ces relations faites par des pèle
4 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
22 ux poème, et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme . Il écrira d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien plus
23 lieu du grand débat devient enfin l’Église et sa réforme , courant toujours au plus pressé, au plus vivant, Manuel se fait théo
5 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
24 merci comme des « utopies subversives » certaines réformes sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que c