1
Mort en 1487, c’est-à-dire trente ans avant la
Réforme
, Nicolas appartient à l’héritage commun des catholiques et des protes
2
stants suisses. Mais dès les premiers jours de la
Réforme
, la question se posa de savoir auquel des deux camps en présence son
3
e l’Eucharistie et prophète des malheurs dus à la
Réforme
. Pour des fins partisanes non dissimulées, les politiciens des cinq c
4
on pas contre l’Allemagne, mais d’abord contre la
Réforme
: l’assimilation grossière de Luther à Hitler n’est évidemment pas de
5
en guise de conclusion. La première, c’est que la
Réforme
, et spécialement sa tendance calviniste, est appelée à figurer dans n
6
résistance au paganisme totalitaire. La foi de la
Réforme
, telle que j’ai tenté de la situer dans l’évolution de l’Europe, repr
7
: la tradition personnaliste et fédéraliste de la
Réforme
. Enfin, la troisième perspective qui s’ouvre au protestantisme, c’est
8
u xvie siècle. Et c’est notre fidélité même à la
Réforme
qui nous fait nous réjouir d’une perspective où nos « ismes » dispara
9
inel d’en face, pour mieux me livrer d’abord à ma
réforme
intérieure ! Je dirai au contraire que la lutte pour me réformer et l
10
aissance, qui est le fédéralisme, et une nouvelle
Réforme
, qui est l’œcuménisme, attendent notre foi et nos œuvres. Beau progra
11
l je proposais, en guise de titre provisoire : La
Réforme
permanente. La Réforme ne s’est pas faite une fois pour toutes. Luthe
12
e de titre provisoire : La Réforme permanente. La
Réforme
ne s’est pas faite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont pas é