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la démocratie réelle, qui est le fédéralisme. Un
régime
de tyrannie n’aboutit jamais à la liberté. On le voit, M. Denis de Ro
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onscience, pacifisme, antimilitarisme, crainte du
régime
tyrannique que toute guerre risque d’instaurer. Mais c’est aussi parc
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ois d’Hitler, de Mussolini, de Franco et de leurs
régimes
« d’avenir »… Celui qui ne veut pas croire au diable travaille fatale
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rois autres. Si la Russie pouvait prouver que son
régime
ménage autant de libertés que la démocratie américaine elle dominerai
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ommes d’accord, tacitement, si nous souhaitons un
régime
fédéraliste ? Nous n’en parlerions pas si nous pensions que le type d
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humains, qui favorisent trois types différents de
régimes
politiques, et sont en retour favorisés par eux. À l’homme considéré
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ur individu, libre mais non engagé, correspond un
régime
démocratique tendant vers l’anarchie, et débouchant dans le désordre,
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, totalement engagé mais non libre, correspond le
régime
totalitaire. Enfin, à l’homme comme personne, à la fois libre et enga
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entre l’autonomie et la solidarité, correspond le
régime
fédéraliste. J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schém
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voudra, qui est le battement même du cœur de tout
régime
fédéraliste. L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans
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iques, et même économiques, telle est la santé du
régime
fédéraliste. Et ses pires ennemis sont ceux dont le grand Jakob Burck
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u businessman américain. Nous ne voulons pas d’un
régime
de terreur, de parole asservie, d’épuration à froid, de discipline d’
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vidualisme économique. Son rôle est d’inventer un
régime
neuf, plus souple et plus humain que la dictature russe, mais guéri d
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’argent qui dénature les libertés américaines. Un
régime
qui traduise en politique, dans l’économie et les mœurs, l’idée de l’
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Et l’idée de coopération qui serait au cœur de ce
régime
social, et qui inspire partout sa recherche, ne saurait s’arrêter aux
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nalistes feront l’opposition indispensable à tout
régime
démocratique. Le refus sur deux fronts n’est pas une politique. Quand
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prévenante, qui fait la force principale de notre
régime
fédéral. Revenant en Suisse après sept ans d’absence, l’été dernier,
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au lendemain de la révolution russe, puis sous le
régime
hitlérien, elle se révèle enfin dans toute son étendue réelle, sous n
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unautaire ; la dénonciation partisane, non pas le
régime
d’union sacrée. Autant de succès remportés par l’esprit du vaincu sur