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u de richesse, de langue, de confession, voire de
régimes
, ne sont guère plus marquées ou plus frappantes entre les États de l’
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union porte un nom bien connu dans l’histoire des
régimes
politiques, c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne vois pas d’
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personne, ou il n’est rien du tout ; ni race, ni
régime
ne sauraient changer cette vérité. Il a fallu un effort gigantesque p
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ralisme », et à lui seul — l’une affirmant que ce
régime
était en Amérique, selon Chateaubriand, « une des formes politiques l
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t du mariage. Je représentais le mariage comme le
régime
même de la personne, la manifestation parfaite de la personne sur le
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ans un seul pays. La Suisse ne peut pas rester un
régime
réellement fédéraliste si elle est seule, si elle est entourée d’État
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it cette observation bien avant 1939 : il y a des
régimes
totalitaires qui correspondent aux pays catholiques : Italie. Espagne
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grecque, roumaine. Mais vous n’avez jamais eu de
régime
totalitaire dans un pays protestant. C’est assez frappant. Cela doit
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mine les bases mêmes du civisme quel que soit le
régime
. 4. Spécificité du comportement civique Or, s’il est vrai que c
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ts voisins. D’où la nécessité pour la Suisse d’un
régime
fédéraliste, c’est-à-dire d’une union respectant les différences des
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nols, à leur remarquable constance au travers des
régimes
les plus divers, et par suite à la permanence de leurs différences. N
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de décision dans la structure étatique Dans un
régime
politique pluraliste, fédéraliste, les niveaux de décision sont déter
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t plus éloigné — ce qu’il est au maximum dans les
régimes
stato-nationaux centralisés, dont le modèle fut l’œuvre de Napoléon s
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luralité des allégeances est donc la condition du
régime
fédéraliste tel que je le conçois — seul possible pour l’Europe réell