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et de la confiance jurée, de même le fondement du
régime
et de la mentalité bourgeoise, c’est la raison, vérité « générale » h
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ns la conscience européenne. Quels que soient les
régimes
ou les coutumes que l’on prolonge, c’est désormais à la « raison » qu
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raît tout à fait improbable dans l’état actuel du
régime
. Elle est à tout le moins invérifiable. Par contre, on peut très nett
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ux grandes masses européennes, quel que soit leur
régime
politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme ré
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Le seul mot de totalitaire qui qualifie les deux
régimes
fondés par ces révolutions, suffirait à prouver ma thèse. Quelle que
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s années, à l’entreprise. Certes la décadence du
régime
tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout es
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⁂ Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du
régime
de l’URSS, l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe
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ent qu’il est injuste et ridicule de reprocher au
régime
des soviets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraisse
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toute nature, et supportent avec enthousiasme un
régime
de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans
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t d’apparaître aux yeux des partisans sincères du
régime
. On comprend fort bien les raisons qui les empêchaient jusqu’ici de p
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rs des quinze années de luttes civiles que fut le
régime
de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne,
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ir sur la valeur ou le bon droit relatif des deux
régimes
— un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hi
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rallèle met en lumière le mécanisme fatal de tout
régime
totalitaire, et cela d’une façon d’autant plus frappante qu’il s’agit
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façon d’autant plus frappante qu’il s’agit ici de
régimes
entre lesquels la guerre est déclarée, au nom de doctrines et de buts
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ns de fait faciles à distinguer. Mais une fois le
régime
installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer c
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e la jeunesse, qui assure le futur automatisme du
régime
. « Nos expériences actuelles nous montrent que seule la victoire d’un
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s révolutions de masses, les premiers contacts du
régime
avec le domaine culturel. Le problème s’est donc posé dans tous les c
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rraient faire les plus ardents partisans mêmes du
régime
. Cette deuxième phase se résume donc en un effort intéressé des dicta
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. Dérision et dégradation fatales dans le cas des
régimes
improvisés, par où j’entends ceux qui ont commencé par la revendicati
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la technique de cette phase est pareille dans des
régimes
qui ont à répandre les doctrines les plus dissemblables. Le schématis
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nstitution soviétique. Il autorise, dans les deux
régimes
, outre les procédés juridiques qu’on imagine, le mépris le plus effic
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a volonté organisée de la nation ». Dans les deux
régimes
, on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’individu se sacrifie
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départ différentes, nous retrouvons dans les deux
régimes
la même condamnation orgueilleuse de toute « fuite hors de l’ici-bas
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36, qui donne un résumé des lois fondamentales du
régime
. 49. Les théoriciens nationaux-socialistes refusent énergiquement la
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onostic global quant à l’avenir culturel des deux
régimes
totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire que les dix premi
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he du problème culturel mis en œuvre par les deux
régimes
, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ dif
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de là-bas que je m’attache à distinguer dans leur
régime
ce qui est bon et ce qui est mauvais. Je n’ai pas le goût de me poser
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Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs
régimes
: mais j’en tiens compte, et ils me déterminent, fût-ce même contre e
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en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les
régimes
bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Mais le crédit s’écroule, e
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toutes les objections que je puis adresser à ces
régimes
, leurs partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos
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pondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce
régime
qui nous a délivrés de la misère53. Et cela suffit à le justifier pou
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rible dérision, la dernière obsession commune aux
régimes
par ailleurs les plus contradictoires, cela revient à une contre-épre
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que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le
régime
libéral n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice
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ette de doubler le cap de la désespérance. Et les
régimes
dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas enc
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tile. Mais je ne cherche pas non plus à servir un
régime
politique actuel, ou une classe, ou un groupe d’intérêts : je veux êt
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os œuvre intellectuel. Louis XVI n’a pas sauvé un
régime
moins malade que le nôtre en forgeant sur son enclume des pièces de s
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plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un
régime
! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l
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tte dichotomie qui devait être à la base de notre
régime
du travail, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle suppos
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trines, justifiées en vertu de ces lois, c’est le
régime
totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’État contre les pers
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de la masse — cette immense peur de la mort —, le
régime
que dès maintenant la volonté blessée des hommes francs, par un acte,
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ont très peu différents des bourgeois, et que les
régimes
« populaires » allemand ou russe, tendent à l’embourgeoisement. Je co
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e constate que l’enthousiasme ou la haine pour un
régime
étranger est toujours le meilleur prétexte à ne pas bien regarder ce
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isques et périls, si libéral que prétende être le
régime
. « La supériorité véritable produit elle-même la provision de force q
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ne français, je citerai : Renouvier, Maritain (Du
régime
temporel et de la liberté), Berdiaef (Destination de l’homme), Aron e