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une évocation poétique de l’Allemagne : c’est le
régime
seul qui retient l’attention. Et l’on n’a pas voulu donner de ce régi
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t l’attention. Et l’on n’a pas voulu donner de ce
régime
un tableau objectif et complet ; mais voici quelques prises sur sa vi
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it de n’avoir décrit que des aspects passagers du
régime
. Et comme son ambition n’était nullement de faire concurrence aux jou
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rale ; et mon deuxième, l’idée que je me fais des
régimes
totalitaires. Je ne sais si l’on espère me convertir en m’offrant d’e
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brefs passages, un arrêt de deux jours « avant le
régime
». Mais je suis arrivé persuadé que tout était changé, depuis janvier
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hésitation du Dr N. qu’il est mal disposé pour le
régime
. Peut-être, simplement, n’a-t-il pas encore pris l’habitude du geste
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ois quelque chose de tragique dans la présence du
régime
, quelque chose qui me révèle sans doute l’un de ses aspects les plus
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faut bien reconnaître qu’ils sont tous contre le
régime
. C’est un bolchévisme déguisé, répètent-ils. Drôle de « rempart ». Il
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. De fait, ces « possédants » n’ont jamais cru au
régime
de Weimar. Il n’y a sans doute pas en Europe de classe plus indiffére
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pour tout dire. Par un curieux paradoxe, c’est le
régime
national-socialiste qui est en train de leur faire découvrir le fait
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ifie dans tout pays totalitaire. D’autre part, le
régime
nouveau a pris à tâche d’éduquer tout ce monde : d’où le didactisme p
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expliquer de ce qui s’y passe de tout nouveau. Un
régime
totalitaire n’exprime point tant l’âme collective d’un peuple que le
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n peu moins grossière à la question courante : le
régime
est-il de gauche ou de droite ? Voici : le régime est beaucoup plus à
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régime est-il de gauche ou de droite ? Voici : le
régime
est beaucoup plus à gauche qu’on ne le croit en France, et un peu moi
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Après les plaisanteries d’usage sur les chefs du
régime
, et quelques indications sur les mesures vexatoires prises à l’égard
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ficulté d’obtenir des livres français, à cause du
régime
des devises. Notre culture perd du terrain dans des proportions inqui
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me année. C’est la dernière génération d’avant le
régime
. Ils connaissent Gide, Claudel, Giraudoux, mieux que moi. L’un d’eux
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et de mesurer la nature exacte des résistances au
régime
qui subsistent encore. On peut à peine parler d’opposition. C’est plu
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n : la volonté, le réel, l’orgueil de l’homme… Le
régime
le dégoûte et le repousse. C’est la dictature des butors et des imbéc
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. C’est une voie d’approche, un compromis avec le
régime
détesté9. Un communiste. — Dans sa petite cuisine, où nous sommes
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utour de lui (et il nomme les principaux chefs du
régime
) eh bien moi ! (il se frappe la poitrine) moi je me ferai tuer pour l
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et c’est le seul… » Un « vieux combattant » du
régime
. — On les reconnaît tout de suite : un type physique qui tranche sur
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isme. La presse. — Il faut porter à l’actif du
régime
hitlérien le fait d’avoir su rendre la presse ennuyeuse. Car elle est
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et du « Rotfront », savaient-ils ce que serait le
régime
pour lequel ils se sacrifiaient ? Seuls leurs descendants le sauront.
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la Croix. Fin de décembre 1935 Noël. Et le
régime
, de nouveau, qui s’efface : la vieille Allemagne pieuse et forestière
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l se montre curieux de mes réactions vis-à-vis du
régime
, je l’emmène parfois à la maison pour bavarder. Lui. — Quoi de neuf
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aussi à faire. J’ai à me battre, aussi, contre un
régime
économique et culturel, contre une masse de préjugés politiques antéd
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force, à l’intérieur, pour assurer la défense du
régime
. Moi. — J’en reviens à notre problème de la guerre en soi. Quelle so
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grand bourgeois » : « Le peuple est favorable au
régime
. Les employés et les ouvriers y trouvent mille occasions de s’élever.
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s. Mais ici et maintenant, et sous la menace d’un
régime
qui n’eût pas manqué de réduire l’un et l’autre au silence, me verrai
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a menace directe, dans la question tragique de ce
régime
, je puis encore — et je le dois sans doute — méditer sur le cours de
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he « fatale » des choses ? Faut-il penser que les
régimes
totalitaires ne sont que des folies passagères ? Ou bien sont-ils ce
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ié de l’Europe, et qui demain la dominera ? Si le
régime
totalitaire est le châtiment qu’a mérité l’Europe, si plus rien ne pe
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e culture. Comment sauver au plus secret d’un tel
régime
les valeurs qui nous sont vitales ? Pour un chrétien, il y va de bien
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omplices. Et seuls mes amis juifs me donnaient du
régime
une interprétation étonnamment conforme aux préjugés français-moyen,
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uissance ?) À force de vouloir « expliquer » le
régime
hitlérien, je m’aperçois que je suis contraint bien malgré moi, de le
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aire peur à l’étranger ; mais l’arrière-pensée du
régime
, c’est le socialisme d’État le plus rigide qu’on ait jamais rêvé ; pa
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il y a moins de colère chez eux qu’ici contre le
régime
établi ; et quand il y en aurait autant, ce serait peu au regard de l
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ne de haine ou d’approbation enthousiaste pour le
régime
qui leur est imposé. La vérité est que le grand nombre admet le régim
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mposé. La vérité est que le grand nombre admet le
régime
avec indifférence, j’entends : ne le met plus en question. À tel poin
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ique. Peu à peu, on leur a fait comprendre que ce
régime
, qu’ils servaient loyalement, ne pouvait se contenter de leur zèle, q
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résulte d’abus de pouvoir de la part des chefs du
régime
; alors que la lutte actuelle n’est que le premier affrontement de l’
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umération très orthodoxe des prouesses du nouveau
régime
. Dans ce pays, comme en Russie, c’est l’ici-bas qui a raison, qui mon
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accepte de tels écarts. Grande différence avec le
régime
russe. Mon cours fut écouté avec un intérêt courtois, vaguement étonn
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rieusement. ⁂ Il y a du bon et du mauvais dans ce
régime
, dites-vous ? À prendre les choses une à une, j’y trouve même plus de
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de prendre les choses une à une, quand on juge un
régime
totalitaire. Il ne s’agit jamais que du principe unique au nom duquel
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itiques qui s’y trouvent formulées à l’endroit du
régime
hitlérien. Il explique tout d’abord que ce régime est né de la pauvre
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régime hitlérien. Il explique tout d’abord que ce
régime
est né de la pauvreté et du malheur de son pays, — ce qui est très ju
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uisse détacher telle ou telle mesure prise par le
régime
pour l’admirer isolément, ou pour essayer de l’imiter. C’est une bell
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nifiait pas, justement, que tout se tient dans ce
régime
, et que rien ne peut en être détaché sous peine de perdre toute espèc
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réalisme ont fait faillite. Le seul adversaire du
régime
demeure, en fait, l’Église chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion
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se disent bien informés prophétisent la chute du
régime
pour le mois suivant, — depuis cinq ans. Or, chaque mois apporte, rég
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ne voit pas beaucoup de raisons de douter que son
régime
ne conduise à la guerre. Non pas que les chefs et les troupes veuille
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té des hommes n’a jamais pesé si peu que dans les
régimes
totalitaires. Ce n’est pas le chef qui commande, et ce ne sont pas le
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e la dictature totalitaire, c’est la structure du
régime
. Or, la structure de l’État totalitaire — quelle que soit sa doctrine
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z forts pour l’empêcher, et de condamner ainsi le
régime
adverse à une autodestruction de ses énergies belliqueuses. Or, se m
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l’opposition secrète, informulée, des ennemis du
régime
, et contre l’inertie des citoyens et citoyennes qui eussent négligé d
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flation et de chômage ; j’entends le sophisme des
régimes
parlementaires qui appellent « démocratie » le gouvernement du pays p
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comme le gouvernement du peuple par lui-même. Ce
régime
idéal, la démocratie pure n’a jamais pu s’exercer qu’à une échelle ré
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2° Lorsqu’il s’agit de renforcer le prestige d’un
régime
en créant l’unanimité nationale sur un acte politique défini et isolé
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généralement approuvé même par les adversaires du
régime
. (Les 3 plébiscites hitlériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’
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tés d’autonomie locale réveillées par la chute du
régime
monarchique, et de « totaliser » le pouvoir dans leurs mains pour mie
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paix, c’est préparer d’abord l’instauration d’un
régime
à base fédérale. Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sino
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ur n’avoir pas su ou pas voulu à temps adopter un
régime
fédéraliste que les Tchèques ont donné prétexte au chantage brutal du