1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 ses ne décidèrent donc pas de créer un État ou un régime nouveau. Ils s’adaptèrent aux circonstances, qui par un singulier con
2 ient la Suisse inquiète, ébranlée, incertaine. Le régime de la souveraineté absolue des cantons s’était révélé incapable de fa
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
3 amentales qu’il y aurait lieu de marquer entre le régime fédéraliste de la Suisse et les régimes centralistes de la plupart de
4 r entre le régime fédéraliste de la Suisse et les régimes centralistes de la plupart des États modernes. Pour devenir Américain
5 stance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révélé particulièrement efficace dans les époques de crise (gue
6 ts sur les congés payés, le repos du dimanche, le régime de l’énergie hydraulique, etc. Le Landamann11, du haut de la tribune,
7 revoir la condition des libertés civiques dans un régime fédéraliste, et c’est l’appartenance simultanée à plusieurs groupes o
8 les limites ne sont pas les mêmes. La formule du régime totalitaire, c’est la coïncidence exacte et imposée des frontières de
9 évolution intérieure des cantons, unifiant leurs régimes dans une large mesure, allait faciliter le passage de la fédération d
10 ce révolutionnaire tenta d’imposer aux Suisses un régime totalement unifié, mais la résistance fut si forte, surtout dans les
11 situation devenait rapidement intenable. Sous le régime du Pacte de 1815, écrit l’historien William Martin, « la Suisse resse
12 1 pour les liquides, et 50 poids différents ». Le régime monétaire n’était guère moins chaotique. De plus, « incapables de s’e
13 lection du premier Conseil Fédéral, inaugurant un régime qui ne devait plus être remis en question jusqu’à nos jours. L’essor
14 n économique. Elles ont amené l’une et l’autre le régime des pleins pouvoirs accordés au Conseil fédéral, régime qui, bien que
15 des pleins pouvoirs accordés au Conseil fédéral, régime qui, bien que suspendu en théorie peu après les hostilités, n’en a pa
16 , ou au contraire une acceptation fondamentale du régime , qu’il suffit d’adapter aux circonstances nouvelles. La réponse ne fa
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
17 s mathématiciens, qui sont également à la base du régime des assurances, par l’utilisation rationnelle des méthodes statistiqu
18 autant d’acuité que dans les pays voisins, et le régime traditionnel de la petite et moyenne propriété ne subissait que peu d
19 nt à l’aise dans son économie autant que dans son régime politique. L’un et l’autre ont été faits sur mesure, ou mieux, il les
20 Confédération elle-même protège et réglemente le régime des assurances, exerce un contrôle légal sur les polices. Elle a rend
21 ement les unes aux autres, ce qu’elles étaient en régime clos, — mais le niveau général s’est élevé. On ne peut s’empêcher de
22 e activité collective, dépendant des communes. Le régime de la petite propriété rurale ne peut se maintenir que grâce aux coop
23 s complexes aux coûteux triomphes unilatéraux. Le régime économique actuel reflète fidèlement cette attitude à peu près unanim
24 roit public. L’État fédéral contrôle également le régime des assurances, l’organisation interne des banques et leurs bilans an
25 administrateur relève des PTT, donc de l’État. Ce régime mixte s’est développé en Suisse sous la pression des nécessités prati
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
26 l scolaire sont fournis sans frais aux élèves. Ce régime n’est rendu praticable, dans les cantons pauvres, que par l’octroi de
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
27 rre du Sonderbund) qu’ils réussiront à établir le régime de paix religieuse sous lequel vit l’actuelle confédération. ⁂ Lors d
28 laire, montre ce qu’il est permis d’attendre d’un régime de liberté contrôlée, fondé sur la franche reconnaissance des droits
29 rêt, car elle soulève celle des rapports entre le régime fédéraliste et la religion. La Réforme, en Suisse, fut l’œuvre person