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es ont-ils suffisamment compris à quel point leur
régime
, loin d’être menacé par une fédération de l’Europe entière, y trouver
2
», comme le fut le royaume des Capétiens, mais un
régime
ou une formule d’association. L’Helvétie n’était guère qu’une unité d
3
nt une pluralité de confessions, de langues et de
régimes
alliés sur pied d’égalité. C’est malgré eux que la Suisse une et dive
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sse » qu’après une brève révolution instaurant le
régime
républicain ; et ce ne sera qu’en 1848, année qui vit la grande mutat
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matique de tous si l’un est attaqué ; garantie du
régime
interne de chaque membre ; arbitrage obligatoire « si quelque discord
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tend à réduire progressivement les disparités de
régime
entre les membres, dans la mesure où elles nuiraient à la « concorde
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évolutions locales qui unifièrent quelque peu les
régimes
cantonaux, en renversant les aristocraties et patriciats au profit de
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ué à la longue dans le sens d’une égalisation des
régimes
et des droits, voilà qui est vrai, mais au départ on a pris les États
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es, les communistes ou les capitalistes, selon le
régime
du pays où le hasard les a fait naître. La guerre n’était encore au x
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ée par l’armée autrichienne du maréchal Bubna. Le
régime
imposé par Napoléon est abrogé, l’ancienne confédération restaurée. E
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à peu près la même proportion, à cette date.) Ce
régime
militaire, aussi boiteux et inefficace que le régime confédéral dont
12
ime militaire, aussi boiteux et inefficace que le
régime
confédéral dont il émane, dure tant bien que mal jusqu’à la guerre co
13
r les Longueville puis par les rois de Prusse. Ce
régime
très particulier de monarchie républicaine ne fut renversé qu’en 1848
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de l’esthétique. Et cependant, si l’on compare le
régime
patricien des Ligues à l’actuel régime démocratique, tout l’avantage
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compare le régime patricien des Ligues à l’actuel
régime
démocratique, tout l’avantage moral appartient sans conteste au secon
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le, sont bien connus, tandis que les bienfaits du
régime
fédéral instauré par les radicaux de 1848 sont indéniables. Faut-il p
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rs et ne se soucient pas d’exprimer l’esprit d’un
régime
? ⁂ Mais, dira-t-on, que devient dans tout cela cette fameuse « démoc
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atie des cantons à Landsgemeinde avec aucun autre
régime
, ou aucune idéologie qui se réclame aujourd’hui du même nom. L’assemb
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me parfois de père en fils), tandis qu’à Bâle, le
régime
aristocratique mitigé se méfie de la noblesse mais non des grandes fo
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ester à la Confédération le droit de modifier son
régime
intérieur. Il paraissait donc inopportun de la mettre en évidence dan
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à la française. Faut-il attribuer ce désastre aux
régimes
patriciens qui régnaient dans les Ligues — comme l’ont fait la plupar
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à l’absence d’institutions communes ? Certes, les
régimes
cantonaux étaient pour la plupart oligarchiques, et les observateurs
23
e preuve de trop d’optimisme historique. Tous les
régimes
quels qu’ils soient, bons ou médiocres, atroces ou excellents, finiss
24
mais formulé les conditions de la bonne mort d’un
régime
. Ce que l’on doit constater, et que l’on peut admirer, c’est la durée
25
on peut admirer, c’est la durée exceptionnelle du
régime
dit de l’ancienne Suisse, soit qu’on le compte en partant des premièr
26
sse. Et cela ne prouve pas nécessairement que les
régimes
des cantons étaient mauvais — il est d’autres raisons de les croire t
27
te et ce choléra, il devait y avoir place pour un
régime
qui eût représenté la santé. Bonaparte, en ceci réaliste, l’a pressen
28
e dynamique qui est la marque d’authenticité d’un
régime
de fédération. À gauche, on accusa Rossi de respecter d’une manière e
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oujours à nouveau composées, est la vie même d’un
régime
fédéral, le secret de son dynamisme équilibré. Au sein de la Confédér
30
té d’États européens, propose à toute l’Europe un
régime
fédéral inspiré de l’exemple suisse ; ce qui l’amène à faire la théor
31
unes médiévales, puis de la pratique empirique de
régimes
mis en place pendant le xixe siècle aux États-Unis et en Suisse, se
32
rde comme un bien trop précieux pour vouloir d’un
régime
qui y porte une atteinte grave ». (Cité par Edmond Privat, Trois Expé
33
ublic a beaucoup plus à voir que l’idéologie. Le
régime
fédéral de la Suisse n’a qu’un peu plus d’un siècle d’existence mais
34
’Est et les Balkans, ont changé plusieurs fois de
régime
, d’extension territoriale et même de composition ethnique. Or, dans l
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en tout lieu ; mais c’est tout simplement le seul
régime
d’union qui paraisse concevable et possible pour un continent composé
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la définition d’Althusius, premier théoricien du
régime
fédéraliste57. La Suisse compte aujourd’hui 3 092 communes (3200 il y
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stance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce
régime
s’est révélé particulièrement efficace dans les époques de crise (gue
38
mmune délibérant sans nul pouvoir de décision. Ce
régime
d’anarchie presque idéale, ce « navire sans pilote livré à tous les v
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ts sur les congés payés, le repos du dimanche, le
régime
de l’énergie hydraulique, etc. Le Landamman, du haut de la tribune, r
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revoir la condition des libertés civiques dans un
régime
fédéraliste, et c’est l’appartenance simultanée à plusieurs groupes o
41
les limites ne sont pas les mêmes. La formule du
régime
totalitaire, c’est la coïncidence exacte et imposée, dans les limites
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e-vieillesse, le prix de la viande et du lait, le
régime
du blé, la durée des périodes d’instruction militaire, les impôts féd
43
u recours fréquent à ces droits populaires que le
régime
suisse doit d’être qualifié de démocratie semi-directe. La Constituti
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, ou au contraire une acceptation fondamentale du
régime
, qu’il suffit d’adapter aux circonstances nouvelles ? La réponse ne f
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60 000 habitants pour toute la Suisse en 1963. Le
régime
de la pure démocratie directe n’est donc plus en vigueur que pour 2,5
46
européenne, politique fiscale et prolongation du
régime
financier de la Confédération. Les réponses des sept parlementaires r
47
. Comment peut-elle s’accommoder, en Suisse, d’un
régime
à ce point fédéraliste ? Et comment ce régime peut-il s’y adapter ? C
48
’un régime à ce point fédéraliste ? Et comment ce
régime
peut-il s’y adapter ? C’est à ces deux questions, qui n’en font qu’un
49
aux craintes présentes, que le fédéralisme est le
régime
politique qui correspond le mieux aux exigences futures… Pour situer
50
s mathématiciens, qui sont également à la base du
régime
des assurances, par l’utilisation rationnelle des méthodes statistiqu
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trielle de la seconde moitié du xxe siècle et un
régime
fédéraliste qui date du siècle précédent. En voici d’autres dans le d
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rtés, leurs modes de sentir et de penser, et leur
régime
fédéraliste sont par définition indissociables, et que le choix qu’on
53
nt à l’aise dans son économie autant que dans son
régime
politique. L’un et l’autre ont été faits sur mesure, ou, mieux, il le
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vement les unes aux autres ce qu’elles étaient en
régime
clos, mais le niveau général s’est élevé. On ne peut s’empêcher de pe
55
e, dépendant surtout des communes bourgeoises. Le
régime
de la petite propriété rurale ne peut se maintenir que grâce aux coop
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omplexes aux coûteux triomphes unilatéraux77. Le
régime
économique actuel reflète fidèlement cette attitude à peu près unanim
57
roit public. L’État fédéral contrôle également le
régime
des assurances, l’organisation interne des banques et leurs bilans an
58
administration relève des PTT, donc de l’État. Ce
régime
mixte s’est développé en Suisse sous la pression des nécessités prati
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son degré de réalité, et de la durée possible du
régime
fédéral dans un monde à ce point transformé demeure posée à l’arrière
60
raction de l’économique et du politique « Notre
régime
économique a fait ses preuves. Il convient à nos aspirations. Comment
61
à nos aspirations. Comment pourrait-il menacer le
régime
politique dont il dépend ? » C’est un raisonnement analogue que paraî
62
onde, il faut reconnaître que les perspectives du
régime
proprement helvétique sont des plus sombres. Car c’est l’économie qui
63
poléoniennes. « Comment faire de bonnes routes en
régime
fédéral ? Voyez, disent-ils, les routes de Suisse, leur dangereuse ir
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prévenante, qui fait la force principale de notre
régime
fédéral. Revenant en Suisse après la longue absence de mes années amé
65
même attitude d’intime approbation à l’égard d’un
régime
qui permet à chacun de rester soi-même où qu’il vive, à droits égaux
66
rons sans doute dans les enquêtes en cours sur le
régime
de la censure et l’état du mariage en Suisse. La censure des publicat
67
qu’il accepte sa condition comme il approuve son
régime
politique et acclame son niveau de vie neuf fois sur dix, qu’il n’est
68
t le cas des provinces françaises, sous plusieurs
régimes
; 3° Nous sommes de vieilles républiques fondées sur une large autono
69
que et permet de les composer. Il est vrai que ce
régime
peut conduire moralement à la médiocrité dorée, politiquement au neut
70
is, tout en la couvrant de sarcasmes — contre les
régimes
prestigieux, épris de grandeur et d’idéologies, et qui aboutissent pé
71
leurs plus grandes dimensions, on admettra qu’un
régime
pluraliste leur ouvre de belles perspectives : qu’ils y entrent et qu
72
lonnes révolutionnaires qui allaient renverser le
régime
patricien et faire de la principauté un canton suisse. Rencontrant Le
73
bougonne du fédéralisme implique tout de même ce
régime
, et Ramuz eût fini par l’admettre, devant trois « décis » de vin blan
74
On lui fait un procès à Bonn. Il n’attaque pas le
régime
en soi, mais ses complices dans l’Église. On l’expulse. Et dès lors,
75
de l’esprit que favorise au plus haut point tout
régime
pluraliste concentré et strictement fédéraliste. Ajoutons à cela quel
76
e j’ai montrées liées de diverses manières à leur
régime
? Les chiffres seuls peuvent nous donner une réponse provisoire, qu’i
77
celles d’une doctrine politique. Les avantages du
régime
cantonal sont évidents. Le nombre élevé des établissements supérieurs
78
Mais les tâches d’aujourd’hui, déjà, débordent ce
régime
si sympathique. L’idéal secrètement autarcique d’universités fondées
79
ulait simplement « Mes Prisons ». Je dénonçais le
régime
qui fait de l’instituteur un bon élève prolongé, jamais sorti de l’éc
80
rêt, car elle soulève celle des rapports entre le
régime
fédéraliste et la religion. Dans l’ensemble, le protestantisme suiss
81
uve en principe tout ce qui est français, sauf le
régime
au pouvoir (quel qu’il soit). L’intellectuel suisse, c’est à peu près
82
er que les Suisses s’élèvent à la hauteur de leur
régime
fédéraliste, dont pas un seul de leurs censeurs n’a jamais suggéré qu
83
s n’a jamais suggéré qu’ils l’échangent contre un
régime
totalement différent, communiste ou fasciste, dictatorial, présidenti
84
économiques mais spirituelles. Fédéralisme, seul
régime
possible d’un avenir humain de l’Europe ! Il est menacé, nous dit-on
85
ème partieLa Suisse, dans l’avenir européen Le
régime
que l’on vient de décrire est, dans l’Histoire, l’un des derniers ven
86
à même de tout autre, mais préfigure peut-être le
régime
qui sera celui des peuples de ce continent, quand leurs nations ne se
87
u de richesse, de langue, de confession, voire de
régimes
, ne sont guère plus marquées ou plus frappantes entre les États de l’
88
tard — Napoléon. Et son fédéralisme préfigure le
régime
qui va triompher à l’échelle suisse : « La variété, c’est l’organisat
89
it d’établissement, la législation du travail, le
régime
fiscal, pour ne citer que ces exemples, devraient être uniformisés se
90
(Ce qui revient à justifier l’opportunisme et le
régime
du fait accompli, c’est-à-dire du « trop tard mais je n’y puis rien,
91
atique à toute initiative capable de sauver notre
régime
fédéraliste en le faisant accepter au plan européen. Voici l’impasse
92
mes d’organisation de plus en plus complexes. Les
régimes
totalitaires, tendant vers l’uniforme, sont dans cette mesure régress
93
névitables : — de poser clairement le problème du
régime
politique de l’Europe de demain, jamais encore abordé de front par le
94
t en paix, qu’il est prospère, et surtout que son
régime
politique et social est approuvé par une immense majorité des citoyen
95
r. L’on était dans les années 1930. La menace des
régimes
totalitaires et la recherche d’une alternative que les États-nations
96
nous avons tous été mis en demeure de jauger les
régimes
en conflit, et nous nous sommes retrouvés presque unanimes à leur pré
97
art, et au moment même où l’expérience vécue d’un
régime
fédéral, — avec ses réussites et ses inconséquences — prenait valeur