1 et de la confiance jurée, de même le fondement du régime et de la mentalité bourgeoise, c’est la raison, vérité « générale » h

2 ns la conscience européenne. Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on prolonge, c’est désormais à la « raison » qu

3 raît tout à fait improbable dans l’état actuel du régime . Elle est à tout le moins invérifiable. Par contre, on peut très nett

4 ux grandes masses européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme ré

5 Le seul mot de totalitaire qui qualifie les deux régimes fondés par ces révolutions, suffirait à prouver ma thèse. Quelle que

6 es années, à l’entreprise. Certes la décadence du régime tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout es

7 ⁂ Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du régime de l’URSS, l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe

8 ent qu’il est injuste et ridicule de reprocher au régime des soviets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraisse

9 toute nature, et supportent avec enthousiasme un régime de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans

10 t d’apparaître aux yeux des partisans sincères du régime . On comprend fort bien les raisons qui les empêchaient jusqu’ici de p

11 rs des quinze années de luttes civiles que fut le régime de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne,

12 ir sur la valeur ou le bon droit relatif des deux régimes — un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hi

13 rallèle met en lumière le mécanisme fatal de tout régime totalitaire, et cela d’une façon d’autant plus frappante qu’il s’agit

14 façon d’autant plus frappante qu’il s’agit ici de régimes entre lesquels la guerre est déclarée, au nom de doctrines et de buts

15 ns de fait faciles à distinguer. Mais une fois le régime installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer c

16 e la jeunesse, qui assure le futur automatisme du régime . « Nos expériences actuelles nous montrent que seule la victoire d’un

17 s révolutions de masses, les premiers contacts du régime avec le domaine culturel. Le problème s’est donc posé dans tous les c

18 rraient faire les plus ardents partisans mêmes du régime . Cette deuxième phase se résume donc en un effort intéressé des dicta

19 . Dérision et dégradation fatales dans le cas des régimes improvisés, par où j’entends ceux qui ont commencé par la revendicati

20 la technique de cette phase est pareille dans des régimes qui ont à répandre les doctrines les plus dissemblables. Le schématis

21 nstitution soviétique. Il autorise, dans les deux régimes , outre les procédés juridiques qu’on imagine, le mépris le plus effic

22 a volonté organisée de la nation ». Dans les deux régimes , on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’individu se sacrifie

23 départ différentes, nous retrouvons dans les deux régimes la même condamnation orgueilleuse de toute « fuite hors de l’ici-bas 

24 36, qui donne un résumé des lois fondamentales du régime . 50. Les théoriciens nationaux-socialistes refusent énergiquement la

25 onostic global quant à l’avenir culturel des deux régimes totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire que les dix premi

26 he du problème culturel mis en œuvre par les deux régimes , alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ dif

27 de là-bas que je m’attache à distinguer dans leur régime ce qui est bon et ce qui est mauvais. Je n’ai pas le goût de me poser

28 Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs régimes  : mais j’en tiens compte, et ils me déterminent, fût-ce même contre e

29 en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les régimes bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Mais le crédit s’écroule, e

30 toutes les objections que je puis adresser à ces régimes , leurs partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos

31 pondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce régime qui nous a délivrés de la misère54. Et cela suffit à le justifier pou

32 rible dérision, la dernière obsession commune aux régimes par ailleurs les plus contradictoires, cela revient à une contre-épre

33 que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le régime libéral n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice

34 ette de doubler le cap de la désespérance. Et les régimes dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas enc

35 tile. Mais je ne cherche pas non plus à servir un régime politique actuel, ou une classe, ou un groupe d’intérêts : je veux êt

36 os œuvre intellectuel. Louis XVI n’a pas sauvé un régime moins malade que le nôtre en forgeant quelques pièces de serrurerie.

37 plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un régime  ! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l

38 tte dichotomie qui devait être à la base de notre régime du travail, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle suppos

39 trines, justifiées en vertu de ces lois, c’est le régime totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’État contre les pers

40 de la masse — cette immense peur de la mort —, le régime que dès maintenant la volonté blessée des hommes francs, par un acte,

41 ont très peu différents des bourgeois, et que les régimes « populaires » allemand ou russe, tendent à l’embourgeoisement. Je co

42 e constate que l’enthousiasme ou la haine pour un régime étranger est toujours le meilleur prétexte à ne pas bien regarder ce

43 isques et périls, si libéral que prétende être le régime . « La supériorité véritable produit elle-même la provision de force q

44 çais : Renouvier (Du Personnalisme), Maritain (Du régime temporel et de la liberté), Berdiaev (Destination de l’homme), Martin

45 éservées en espoir par l’imperfection même de nos régimes et, comble d’ironie, par les incohérences que nous ne cessions d’y dé