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l’imposer — un modèle de fédération fondé sur les
régions
autogérées, donc sur la participation des citoyens à leurs propres de
2
pologie personnaliste conduit donc à l’Europe des
régions
fédérées. Je pense avoir ici rejoint les conclusions que nous espério
3
t admise par O. Guichard, mais aussi l’Europe des
régions
vilipendée par M. Debré, cependant que J. Chirac départageait… Oui,
4
el Debré. À qui se fier ? IV. De Gaulle et les
régions
S’il est un sujet sur lequel les gaullistes d’aujourd’hui se récla
5
é à la pensée du Général, c’est bien le sujet des
régions
et de l’Europe des régions : de Georges Pompidou à Jacques Chirac et
6
’est bien le sujet des régions et de l’Europe des
régions
: de Georges Pompidou à Jacques Chirac et de Lipkowski à Debré, ils n
7
de clamer, depuis dix ans, leur rejet indigné des
régions
autonomes, conditions de cette Europe des régions dont le moins qu’on
8
régions autonomes, conditions de cette Europe des
régions
dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle les « hérisse » selon l’e
9
1963 à 1979. La thèse des gaullistes durs sur la
région
est totalement négative. Dans les deux volumes de M. Edmond Jouve cit
10
rce de la Nation, devaient selon lui succéder les
régions
, nouvelle formule de la prospérité nationale. Et ces régions, précisa
11
uvelle formule de la prospérité nationale. Et ces
régions
, précisait-il, devaient « s’ouvrir » à leurs voisines, au-delà des fr
12
ulle lance la campagne pour le référendum sur les
régions
. C’est sur cette grande idée nouvelle qu’il a choisi de livrer la bat
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lendemain de sa mort, en 197030, le problème des
régions
offrait au Général un point de chute idéal. Le paladin de l’Europe de
14
stoire le précurseur de l’ère nouvelle, celle des
régions
. Il gagnait sur tous les tableaux, en perdant son référendum. Cette h
15
urs de la semaine précédant le référendum sur les
régions
, fixé au 27 avril 1969, puis aux lendemains de son retour définitif à
16
dépendance. Pour ma part, j’ai toujours défini la
région
non pas comme une ethnie d’abord, ou comme une entité économique, mai
17
on civique ». Le général ajoute : La réforme des
régions
, c’était le dernier service que je pouvais rendre à la France. (p. 54
18
qui ne connaîtra pas, avant longtemps, de vraies
régions
et qui va se vautrer dans la médiocrité ». (p. 115) Les véritables hé
19
antieuropéen. V. État de l’évolution vers les
régions
en Europe de l’Ouest Pendant ce temps, la cause des régions progre
20
rope de l’Ouest Pendant ce temps, la cause des
régions
progresse au-delà de tout ce que nous pouvions espérer, il y a dix an
21
e Constitution qui prévoyait la formation de cinq
régions
autonomes, aussitôt réalisées : Val d’Aoste, Sardaigne, Sicile, Friou
22
te, Sardaigne, Sicile, Frioul, Haut-Adige ; et de
régions
semi-autonomes qui ne sont devenues réalités qu’en 1970. Le régime ré
23
pt siècles l’image exemplaire d’une fédération de
régions
historiques, qui trouvent dans leur union — strictement limitée à cer
24
son pays n’était plus la centralisation, mais la
région
. L’organisation de 21 « régions de développement » s’en est suivie, c
25
alisation, mais la région. L’organisation de 21 «
régions
de développement » s’en est suivie, chacune groupant de trois à huit
26
nt de trois à huit départements. Plusieurs de ces
régions
se posent la question de leur taille : elles la voudraient « européen
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à-dire compétitive avec tel Land de la RFA, telle
région
italienne, voire tel canton suisse. C’est un début. En Grande-Bretagn
28
les — dans le sens d’une autonomie croissante des
régions
ethniques, certains leaders extrémistes allant jusqu’à demander le ra
29
t jusqu’à demander le rattachement direct de leur
région
à l’Europe unie, sans passer par le relais londonien. Mais, disent le
30
les Écossais et pour les Gallois, et non pour les
régions
anglaises ». Ce qui situe le problème à son niveau réel : celui de la
31
« le droit à l’autonomie des nationalités et des
régions
qui composent la nation espagnole », mais déclare à l’art. 137 que «
32
munautés autonomes à créer — exact équivalent des
régions
préconisées au chapitre IV de ce Rapport. En Belgique, un projet de C
33
prévoit une répartition des pouvoirs entre quatre
régions
— wallonne, flamande, allemande, bruxelloise — mais au-delà de cette
34
le fédéraliste intégral. Reste le cas décisif des
régions
transfrontalières. Les colloques réunis sous les auspices du Conseil
35
pe ont permis de dresser une carte provisoire des
régions
en voie de formation ou d’ores et déjà opérationnelles dans certains
36
ecteurs. On trouvera parmi elles une quinzaine de
régions
transrhénanes, dont cinq ou six déjà fonctionnent, notamment Euregio
37
sgau ; Regio Basiliensis (Bâle, Bade, Alsace). La
région
lémano-alpine, étudiée par l’Institut universitaire d’études européen
38
ogère du continent. Une partie seulement de cette
région
, le bassin entre Alpes et Jura occupé par le canton de Genève, la Hau
39
s la Regio Basiliensis et dans l’Euregio Nord. La
région
Alpazur (Côte d’Azur, provinces d’Imperia et de Cuneo) bénéficie de l
40
ementaux (français) et provinciaux (italiens). La
région
triestine présente la caractéristique unique d’unir au niveau régiona
41
ois : 1. L’organisation politique de l’Europe en
régions
est la condition d’un développement harmonieux et pacifique des peupl
42
gionalisation, termes que nous faisons nôtres, la
région
en Europe doit être définie comme le territoire d’une communauté huma
43
rontière au travers d’une telle communauté. 3. La
région
doit bénéficier d’un régime démocratique, qui implique l’élection au
44
munauté. 5. Les accords et les conflits entre les
régions
, entre les régions et les États, entre les régions et l’Europe, font
45
ords et les conflits entre les régions, entre les
régions
et les États, entre les régions et l’Europe, font l’objet de procédur
46
égions, entre les régions et les États, entre les
régions
et l’Europe, font l’objet de procédures de concertation et de concili
47
européenne, à représentation régionale, donne aux
régions
le moyen d’intervenir dans la politique de construction et de gestion
48
du bulletin intitulés Naissance de l’Europe des
régions
, 1968 ; L’Europe des régions II (colloque de l’AIEE), 1969 ; L’Eu
49
ce de l’Europe des régions , 1968 ; L’Europe des
régions
II (colloque de l’AIEE), 1969 ; L’Europe des régions III , Confront
50
ns II (colloque de l’AIEE), 1969 ; L’Europe des
régions
III , Confrontation des régions frontalières, 1972 ; L’Europe des ré
51
9 ; L’Europe des régions III , Confrontation des
régions
frontalières, 1972 ; L’Europe des régions IV , 1974 ; Les Régions t
52
on des régions frontalières, 1972 ; L’Europe des
régions
IV , 1974 ; Les Régions transfrontalières et l’Europe , 1975. Voir é
53
es, 1972 ; L’Europe des régions IV , 1974 ; Les
Régions
transfrontalières et l’Europe , 1975. Voir également : Pour une métr
54
connière, 1963, et par Charles Ricq et divers, La
Région
franco-genevoise : un exemple de coopération transfrontalière, Cahier
55
t déjà en germe ». (J.-L. Quermonne, L’Europe des
régions
II, p. 82). 30. Cf. « Le testament de Tristan », Gazette de Lausanne
57
tion contre l’agression stato-nationale s’appelle
région
. Voilà un premier lien fondamental entre les deux réalités. Il y en a
58
’échelle mondiale) et trop grand (à l’échelle des
régions
) pour jouer encore son rôle d’État — d’animateur, d’arbitre, de prote
59
e je devrais préciser le sens que je donne au mot
région
. Il y a des régions ethniques qui ne correspondent à aucun État aujou
60
er le sens que je donne au mot région. Il y a des
régions
ethniques qui ne correspondent à aucun État aujourd’hui existant : Ca
61
ause paraît la plus facile à défendre. Il y a les
régions
transfrontalières : deux douzaines environ sur la carte qu’avait dres
62
is (Suisse, France, RFA), et sur l’arc alpin, aux
régions
Alpes-Adriatique (Italie, Autriche, Slovène), lémano-alpine (Suisse-F
63
nce-Italie). Mais il y a surtout, à mon sens, les
régions
— déjà existantes, en formation, ou encore à créer — que je définis c
64
e définis comme espaces de participation civique,
régions
assez petites pour permettre à la voix d’un citoyen de s’y faire ente
65
-à-dire d’instituer en interaction permanente les
régions
et la fédération continentale. Le principe de répartition des pouvoir
66
es et des écologistes ; — s’il est vrai que ni la
région
ne se fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa b
67
fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des
régions
à sa base ; — s’il est vrai enfin que les problèmes écologiques ne pe
68
igner, c’est que nous n’aurons ni éco-société, ni
régions
, ni Europe fédérée, si nous n’obtenons pas les trois à la fois ; c’es
69
t mérité le « label écologiste »… i. « Écologie,
régions
, Europe fédérée : même avenir », Cadmos, Genève, n° 5, printemps 1979
70
artier, voire émigrent dans une autre ville de la
région
parisienne, quand leurs rapports avec les magistrats entrent en crise
71
restauration du civisme, la paix elle-même : UER,
régions
, PME, autonomies librement fédérées pour combiner les avantages des p
72
s, tout se résume dans la formule de l’Europe des
régions
fédérées. V. La tour d’anti-Babel En 1964, appelé à prononcer l
73
de plus en plus malaisément, voir la révolte des
régions
, ses succès en Espagne, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, ses échecs
74
technocratique, une seule parade : le réveil des
régions
, le retour aux petites communautés de base, les seules réelles, les s
75
, que c’était de l’utopie pure. Je réponds que la
région
dont je parle, et que je n’ai cessé de définir comme un « espace de p
76
de l’utopie. Toute utopie est uniformisante, mais
région
signifie différence. « Une région ne se délimite pas, elle se reconna
77
ormisante, mais région signifie différence. « Une
région
ne se délimite pas, elle se reconnaît », disait vers la fin du siècle
78
it là le contraire de l’utopie. Il n’y a pas deux
régions
pareilles, ceci nous force au réalisme. Et il n’y a pas une seule rég
79
nous force au réalisme. Et il n’y a pas une seule
région
réelle qui soit assez grande pour déclencher une guerre atomique, met
80
atie directe procédant de bas en haut : communes,
région
, fédération ? L’antiracisme déclaré ? C’étaient les thèmes majeurs de
81
II. Les jeunes mouvements : pour une Europe des
régions
fédérées À l’heure où ceci est écrit, nul ne sait encore combien d
82
s ajoutent (selon le Figaro , même date) : « Les
régions
, dans le cadre de l’Europe, pourront traverser les actuelles frontièr
83
toute la suite de nos études sur l’Europe et les
régions
84 et dans L’Avenir est notre affaire . « Jeunes giscardiens » : on
84
us solidaire, y compris avec le tiers-monde. Les
régions
unies d’Europe : le blocage institutionnel dû aux États-nations est d
85
ux États-nations est dépassé des deux côtés ; des
régions
politiquement adultes, une Europe confédérée. Une Europe indépendante
86
1984, que « les verts entendent plaider pour les
régions
unies d’Europe face à l’Europe des marchands et des technocrates ». «
87
s États-nations est un frein au développement des
régions
de l’Europe. » Signe des temps : les verts de huit pays européens ado
88
c les peuples du tiers-monde. Pour une Europe des
régions
. De nombreux groupes régionalistes, écologistes ou fédéralistes, di
89
roposent de former des listes. Ainsi Europe 2000 (
régions
Bretagne), qui annonce ainsi son programme : NOUS VOULONS : — la co
90
dérale ; — la représentativité des peuples et des
régions
au sein du Parlement de Strasbourg ; — l’adoption de l’ECU comme monn
91
rintemps 1974, n° 1-2, printemps-été 1975 ; « Les
régions
transfrontalières de l’Europe » : actes du colloque de l’Association
92
e autonomie sur son territoire : ni provinces, ni
régions
, ni communes. b) Louis XIV, le roi par excellence, avait brisé les fé
93
diale, — trop grands pour animer réellement leurs
régions
et pour résoudre les problèmes spécifiques qui s’y posent. L’argument
94
si l’on en juge à leur incapacité d’animer leurs
régions
, et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la vie polit
95
nnne au-delà des États-nations et l’autonomie des
régions
à l’intérieur des frontières étatiques — et souvent même à travers el
96
du ixe siècle à la fin du xviiie siècle dans la
région
délimitée grosso modo par les trois côtés d’un triangle dont la base
97
imité la fédération européenne et l’autonomie des
régions
, sans prendre la peine d’en donner d’autres raisons, la seule mention
98
llement : la culture en Europe et le problème des
régions
, que je voudrais faire le point des possibilités spécifiques, et comm
99
e » à la liberté et aux droits de l’homme ? Les
régions
. Le cas de la division du CE qui anime la Conférence permanente des p
100
à peu l’on est passé de l’échelle communale à la
région
, selon la logique des réalités physiques, des besoins humains, des di
101
ité de les maîtriser. Une première Conférence des
régions
frontalières, tenue au siège du CE en 1972100, à l’initiative de l’As
102
e consultative, envisagea le problème crucial des
régions
transfrontalières (on n’avait pas osé le dire franchement, pudeur sta
103
statuts juridiques d’un type nouveau, au sein de
régions
définies à la fois par la géographie, la langue et la culture, les tr
104
e plus remarquable, en l’occurrence, c’est que la
région
est désormais en mesure d’apporter des réponses concrètes aux vœux ém
105
tamment, ne trouve sa solution qu’au niveau de la
région
: le citoyen ne peut se sentir libre, et être libre en vérité, que là
106
ne, dans notre famille d’abord, dans notre petite
région
, et c’est là que peu à peu j’ai retrouvé ma tradition suisse de fédér
107
munauté qu’il nous faut restaurer : je pense à la
région
où j’habite, celle du lac Léman. Il y a une région lémanique qui est
108
égion où j’habite, celle du lac Léman. Il y a une
région
lémanique qui est naturelle, dont les habitants en Savoie, dans le pa
109
de sa santé, de sa protection (problèmes que ces
régions
ont en commun depuis des siècles), il faudrait arriver à faire une so
110
u cours de l’histoire a malheureusement coupé ces
régions
par des frontières absolument arbitraires, en morceaux qui ne corresp
111
responsable qu’à l’échelle de la commune ou de la
région
, là où la voix d’un homme peut se faire entendre. Donc il nous faut r
112
us faut recréer cela, et puis ensuite fédérer les
régions
et aboutir à une Europe qui ne soit pas une coalition d’États surarmé
113
t une union européenne, une union sur la base des
régions
, pour sauver la paix, pour assurer la paix et empêcher la guerre. Mai
114
être plus concret, plus précis : la question des
régions
fait des progrès immenses. J’en suis très content et je suis optimist