1
Vers l’Europe des
régions
? (30 novembre 1968)k Rentrant d’Amérique après la guerre, j’avais
2
partir toute l’affaire européenne sur la base des
régions
, puisque vingt ans de tentatives de rapprochement n’ont abouti à rien
3
nion. Notre espoir réside dans une politique des
régions
. Par exemple, l’Italie est déjà divisée en dix régions par sa Constit
4
ns. Par exemple, l’Italie est déjà divisée en dix
régions
par sa Constitution ; l’Allemagne en onzem Länder et maintenant se de
5
ulle pour diviser le pays en un certain nombre de
régions
. Je pense qu’on finira par se mettre d’accord assez vite pour la Fran
6
cord assez vite pour la France sur une dizaine de
régions
, plus Paris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions
7
Notre idée de fédéralistes européens est que ces
régions
définies surtout par l’économie, se définissent aussi par la culture
8
es conséquences. L’unification par le système des
régions
paraissait parfaitement utopique il y a un an ou deux, voire jusqu’au
9
pour le remplacer par une assemblée élue par les
régions
. Il y a à ce sujet une importante littérature en France — qui est le
10
ix ou quinze ans serons-nous parvenus à créer des
régions
sur une base économique, historique, ethnique — tout cela mêlé à dose
11
s que l’on croit justes. k. « Vers l’Europe des
régions
? », Réforme, Paris, n° 1237, 30 novembre 1968, p. 13. Cet article, i
12
Écologie,
régions
, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)o 1. Une cible commod
13
tion contre l’agression stato-nationale s’appelle
région
. Voilà un premier lien fondamental entre les deux réalités. Il y en a
14
’échelle mondiale) et trop grand (à l’échelle des
régions
) pour jouer encore son rôle d’État, — d’animateur, d’arbitre, de prot
15
édéralistes européens et régionalistes. 6. La
région
: un espace de participation à la mesure du citoyen Mais il convie
16
t ici de préciser le sens que nous donnons au mot
région
. — Il y a des régions ethniques qui ne correspondent à aucun État auj
17
sens que nous donnons au mot région. — Il y a des
régions
ethniques qui ne correspondent à aucun État aujourd’hui existant ; Ca
18
se paraît la plus facile à défendre. — Il y a les
régions
transfrontières ; deux douzaines environ sur la carte qu’avait dressé
19
is (Suisse, France, RFA), et sur l’arc alpin, aux
régions
Alpes-Adriatique (Italie, Autriche, Slovénie), lémano-alpine (Suisse-
20
lpazur (France-Italie). — Mais il y a surtout les
régions
— déjà existantes, en formation, ou encore à créer — que l’on peut dé
21
ut définir comme espace de participation civique,
régions
assez petites pour permettre à la voix d’un citoyen de s’y faire ente
22
’un même mouvement en interaction permanente, les
régions
et la fédération continentale. Le principe de répartition des pouvoir
23
es et des écologistes ; — S’il est vrai que ni la
région
ne se fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa b
24
fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des
régions
à sa base ; — S’il est vrai enfin que les problèmes écologiques ne pe
25
igner, c’est que nous n’aurons ni éco-société, ni
régions
, ni Europe fédérée, si nous n’obtenons pas les trois à la fois ; c’es
26
me « Europe-Écologie » en France. o. « Écologie,
régions
, Europe fédérée : même avenir », Réforme, Paris, n° 1782, 19 mai 1979