1 1965, Fédéralisme culturel (1965). I. « Toute culture est création de diversité »
1 ur assurer encore la vitalité culturelle de leurs régions  : ce sont elles que l’on peut accuser, à bon droit, d’avoir délibérém
2 larités politiques, spirituelles et morales » des régions qu’elles ont conquises, annexées, unifiées et privées plus ou moins c
3 centres d’art et de recherches scientifiques ; de régions comme l’Ombrie, les Flandres, la Provence ; de très petits États comm
4 nt ceux du petit État. Elle offrirait ainsi à nos régions et foyers focaux des perspectives toutes nouvelles. En effet, dans un
5 ressivement, entre les Six du Marché commun), les régions se verront immédiatement revalorisées ; et alors le jeu de leurs écha
6 ière frappante : Paris et le désert français. Les régions , jadis créatrices, sont devenues la province, synonyme de l’ennui et
7 vivante redevienne comme jadis la capitale d’une région bien typique, bien intégrée — peu importe ses dimensions, ou mieux va
8 x vaut qu’elles ne soient pas trop vastes — d’une région qui possède, comme le dit Valéry dans un beau vers : « Cette inimitab
2 1965, Fédéralisme culturel (1965). II. « Devenons nous-mêmes ! »
9 nstitutions. On évoquera ici le génie du lieu. La région de Sienne, dira-t-on, est un paysage qui porte à peindre. Mais si l’u
10 s d’idées qui ont nourri la vie culturelle de nos régions , dans la mesure où ces régions ont su fixer ces courants au passage e
11 culturelle de nos régions, dans la mesure où ces régions ont su fixer ces courants au passage et leur donner une coloration, u
12 c’est de communiquer aux hommes d’une cité, d’une région , d’une vallée, d’un canton, un certain sens de la vie. Plus de sens p