1 e siècle, les crises étaient localisées dans une région ou un secteur, une nation, au pire un continent, et pouvaient être lo

2 1,9 dans les villes, mais de 3,4 à 3,56 dans les régions sous-développées6. D’ailleurs, comment agir sur les effets quand on i

3 uverne les quelque dix millions d’habitants de la région parisienne ? les 12 ou 13 millions d’habitants de New York ou de Toky

4 inetés par en bas, et pourraient correspondre aux régions autonomes (sinon ce sera purement et simplement le terrorisme et la g

5 pouvait plus payer. 14. Un jour, le préfet de la région parisienne eut l’idée, quelque peu subversive, de convoquer une confé

6 e convoquer une conférence de tous les élus de la région  : leur total ne se montait qu’à un peu plus de 3000 députés, sénateur

7 ie une fuite nucléaire qui se produirait dans une région urbanisée et répandrait une radioactivité mortelle dans un rayon de c

8 ura l’État-nation, il n’y aura pas d’Europe ni de régions assez organisées et assez autonomes pour être en mesure de procéder à

9 nité, et du patrimoine culturel des villes et des régions  ; les maladies du sens civique ; le nombre des procès civils ; la dél

10 signifie liberté garantie pour une cité, pour une région , pour une communauté religieuse ou laïque. « Immédiat à l’État » ne s

11 si l’on en juge à leur incapacité d’animer leurs régions , et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la vie polit

12 éussi que dans la mesure exacte où les gens d’une région — à travers les représentants qu’ils ont élus, qui les trahissent sou

13 ccommoder de celles que la nature offre dans leur région . Les pouvoirs de l’État sont en raison directe de la passivité des ci

14 habitables, ou encore de créer et de fédérer des régions autonomes), mais soyons réalistes, vous voyez comme moi que la sociét

15 corder l’autonomie aux colonies d’abord, puis aux régions , et les poussant de la sorte au séparatisme : Diviser pour régner,

16 appelle la tyrannie mais aussi la renaissance des régions , des paroisses, et de l’autonomie personnelle. Mais peut-on affirmer

17 ase des rapports personnels, des communautés, des régions  ; ou bien étendre au monde entier une dictature dont Orwell donne l’i

18 e par un même territoire, forment une province ou région — consociatio symbiotica universalis, ou respublica — liées par un se

19 au niveau de la commune et de l’entreprise, de la région , et des fédérations de régions superposées, la nationale peut-être en

20 l’entreprise, de la région, et des fédérations de régions superposées, la nationale peut-être encore pour un temps, la continen

21 tite communauté locale, au conseil des élus de la région , au parlement de la fédération, ou à son exécutif quand il y est délé

22 ême esprit de rénovation de l’Europe à partir des régions . Longo Maï, expression provençale, signifie « Que cela dure ! » et r

23 à fermer leurs frontières !), c’est l’Europe des régions fédérées qui émerge sans bruit dans l’histoire. Il y a plus : la gran

24 mmunes et l’empire. Ou comme le seront demain les régions et l’Europe. Au-delà de l’État-nation et de l’ensemble des valeurs q

25 qui ne dépendent plus d’un territoire borné ; des régions à la fois ouvertes et fermées que l’on voit bien ; et des fédérations

26 ou d’un canton. C’est une communauté plus vaste —  région , nation, fédération — qui devra donc les prendre en charge. Mais à l’

27 s d’associations qui existent dans chacune de nos régions et de nos villes, associations de militants de toutes croyances, chré

28 Trop petites à la campagne, trop grandes dans les régions urbaines, elles ne coïncident plus que par hasard avec les dimensions

29 pale. Elles lui manquent, et ce manque appelle la région . Comme l’appellent à vrai dire tant d’autres « manques » dans les sec

30 appels que va se former en creux le modèle de la région .«  133. Il jouera un rôle important dans les conflits spirituels d

31 12Que tout appelle les régions L’autonomie des communes appelle les régions Pour devenir, enf

32 régions L’autonomie des communes appelle les régions Pour devenir, enfin, l’école de la liberté que Tocqueville voyait

33 e l’Europe, trouve son lieu et sa formule dans la région  : il nous permet de définir celle-ci, en première approximation, comm

34 ins de la commune qui nous amènent à voir dans la région l’aire des communes fédérées en vue d’une tâche qui est vitale pour c

35 hacune mais qui excède les forces d’une seule. La région devient ainsi le mot-clé de notre avenir, si nous le voulons démocrat

36 a possibilité de la communauté générale, c’est la région qui assure leur efficacité. L’aménagement du territoire ne trouve

37 ritoire ne trouve ses réalités qu’à l’échelon des régions Selon l’un des grands géographes du siècle dernier, Vidal de la Bl

38 phes du siècle dernier, Vidal de la Blache, « une région n’est pas quelque chose qu’il faut délimiter, mais qu’il s’agit de re

39 iveau national et n’en prend qu’à l’échelon de la région , qu’elle contribue d’ailleurs à identifier. Mais alors, l’entité régi

40 ’harmonisation de la croissance. Supposons que la région , comme tout l’y porte, choisisse d’utiliser par priorité ses sources

41  — se voit promis à la dissociation au profit des régions , d’une part, et des agences fédérales continentales, d’autre part, fa

42 lui, comme on peut le faire dans la commune et la région  ; là où l’État central s’avère sans pouvoir, créer l’Autorité europée

43 ationales ». Je pense au Rhin, au lac Léman, à la région côtière qui va de Marseille à Gênes. Il n’y a plus de responsables, l

44 iations privées pour la sauvegarde écologique des régions — quelle que soit leur définition, géographique, économique, historiq

45 er leur PNB. La crise de l’énergie appelle les régions La petite panique créée par la crise du pétrole en 1973-1974 a bea

46 ectant l’environnement. Ce programme implique les régions . Il les promeut dans la mesure où il les montre nécessaires. Au surpl

47 s montre nécessaires. Au surplus, nous voyons les régions se former dans la lutte contre les centrales, par une dialectique exe

48 volte contre les centrales nucléaires appelle les régions transfrontalières Autour de Bâle, au coude du Rhin, en Suisse além

49 te-Alsace et dans le pays de Bade-Wurtemberg, une région s’est fait reconnaître par un complexe de problèmes communs, dans un

50 s le Val d’Aoste, entre les Alpes et le Jura, une région cherche à exister quoique divisée par les frontières de trois États.

51 la frontière bloque tout. On nous disait : Votre région n’est qu’une vue de l’esprit (merveilleuse expression, en vérité, don

52 seize en tout, quand un seul suffirait pour cette région hautement industrialisée et de population très dense. Chacun des proj

53 r son droit de regard sur ce qui se passe dans la région , en dépit des aspects subversifs et illégaux de cette prétention. À M

54 e réfléchir les agresseurs de notre terre, de nos régions . Peut-être aussi, le Conseil fédéral. Je voudrais ici rendre hommage

55 coin de pays menacé, comme vos concitoyens de la région ont occupé Markolsheim en Alsace et occupent encore Wyhl au pays de B

56 t gagner, à Kaiseraugst, non seulement pour votre région , mais pour toutes les régions de l’Europe, le Morgarten du xxe siècl

57 seulement pour votre région, mais pour toutes les régions de l’Europe, le Morgarten du xxe siècle ! Du côté de la région gene

58 ope, le Morgarten du xxe siècle ! Du côté de la région genevoise, des manifestations contre le surgénérateur de Creys-Malvil

59 Français des milliers de Suisses. Là encore, une région prend conscience d’elle-même en s’opposant à des décrets qui, non con

60 tents de refuser son existence légale en tant que région , se disposent à la sacrifier en tant que réalité humaine, sur l’autel

61 national. La fédération européenne appelle les régions  : elles se feront en la faisant De même que la personne appelle la

62 r s’actualiser, de même que la commune appelle la région , la région appelle la fédération continentale. Je crois bien n’avoir

63 ser, de même que la commune appelle la région, la région appelle la fédération continentale. Je crois bien n’avoir plus à démo

64 oalition de leurs tyrans. Le Monde appelle les régions comme antidote du virus européen En tant que puissance colonisatri

65 du xxe siècle, de montrer par l’exemple vécu des régions que l’État-nation est une formule périmée, au surplus meurtrière et c

66 périaliste par définition. La paix appelle les régions , comme la guerre les États-nations Le moteur de la vie politique e

67 e la guerre. Si l’on veut la liberté, on veut les régions , c’est-à-dire la paix. Car il est clair que les régions autonomes et

68 s, c’est-à-dire la paix. Car il est clair que les régions autonomes et fédérées rendraient impraticables les guerres dites nati

69 é, moins encore la nécessité, mais l’idée même de régions autonomes. C’est de l’utopie, disent-ils sans réfléchir. C’est de l’u

70 an mondial, trop grand pour animer chacune de ses régions . Désormais, le voilà criminel avéré. Le verdict va tomber, irrévocabl

71 ont vendu pour le prestige. Mais si l’Europe des régions fédérées désarme seule, allez-vous me dire, cela va-t-il suffire pour

72 e rien faire. Résumé 1. — La nécessité des régions paraît ancrée dans l’homme lui-même, c’est-à-dire dans les exigences

73 exigences de la personne. La personne appelle les régions et la liberté, dans et par la responsabilité, tout de même que l’indi

74 puissance, subie en tant que sécurité. 2. — Les régions sont l’alternative nécessaire et possible à l’État-nation ; ou encore

75 ation ; ou encore : la crise actuelle appelle les régions , parce qu’elle résulte d’un système dont le moteur est l’État-nation.

76 ystème dont le moteur est l’État-nation. 3. — La région est à faire, elle n’est pas une donnée. Elle n’est pas pré-formée dan

77 , toujours à inventer au jour le jour à venir. La région vit et veut la vie, et c’est pourquoi, l’État-nation la hait, lui qui

78 rs que les Communautés de Bruxelles abordaient la région , au départ162, comme un problème de développement, j’en parle ici com

79 en formation. S’il s’agit de « reconnaître » une région , ce ne sera pas seulement en la tâtant du doigt sur une carte en reli

80 a langue ou des statuts sociaux qui détermine une région , mais souvent, au contraire, la variété des structures et des sols, d

81 . Voyons d’un peu plus près les composantes d’une région qui serait complète — ce que n’est aucune des régions existantes, pou

82 ion qui serait complète — ce que n’est aucune des régions existantes, pour la simple raison qu’elles ne sont pas théoriques.  

83 éographiques. On s’imagine trop facilement que la région est d’abord un bassin, une entité topographique ou orographique délim

84 ette genevoise » entre les Alpes et le Jura : une région « naturelle » divisée par l’histoire, qui a violé la géographie une f

85 mais reliés par les Pyrénées, comme bien d’autres régions par les Alpes ; et que les Badois, Bâlois et Alsaciens ne sont pas sé

86 ressifs dont la première question, à propos d’une région , est pour savoir comment la « découper ». Car une région écologique

87 est pour savoir comment la « découper ». Car une région écologique (le lac Léman et ses affluents, par exemple), n’aura pas n

88 ie. Il convient donc de prévoir d’abord autant de régions qu’il y a de fonctions régionalisantes, chacune ayant pour extension

89 . mais qu’il n’y aura point d’Europe fédérée sans régions — le jugement se met à fonctionner en clignotant. Car dans les cas qu

90 s les cas que j’ai décrits, s’agit-il vraiment de régions , de communautés régionales, ou seulement de nations, au sens ancien d

91 andes pour présenter les avantages décisifs de la région , j’entends les possibilités de prises concrètes du citoyen sur la cho

92 sion qui porte en fait sur la définition même des régions . Certes, l’inconvénient sémantique est peu de chose au regard de l’im

93 g terme le succès des formules authentiques de la région . Pour évaluer le sens réel de la lutte des mouvements de libération a

94 dynamismes spécifiques le conflit qui oppose les régions émergentes à des États-nations qui se savent menacés et se font d’aut

95 Corse, ni en Bretagne il ne s’agit d’abord de la région  : une nationalité minoritaire exige son propre État, et ce projet peu

96 là, le petit État se rapproche pratiquement de la région . En second lieu, quant au maintien de la paix, la taille réduite entr

97 gues brimées ou interdites ne sont pas encore les régions , mais ne sont déjà plus l’État-nation, « formé par la guerre et pour

98 son). Leur anticentralisme ouvre la voie vers les régions communautaires et agit en faveur de leur instauration. De plus, la ca

99 Kahn (qui n’avait pas même mentionné le terme de région dans son fameux An 2000, daté de 1967) découvre le phénomène en 1972,

100 thnies. Et peu importe qu’il s’agisse de vraies «  régions  » ou seulement de « nations primaires » comme dit Robert Lafont : ce

101 non, dans le climat social et culturel de telles régions , peut très bien révéler — et révèle en effet dans la plupart des cas

102 ableau célèbre, une radioscopie historique de nos régions révélerait des « états antérieurs » linguistiques, culturels, et soci

103 s établissements d’enseignement supérieur dans la région lémano-alpine (seize pour le moment, dans une région qui va de Saint-

104 ion lémano-alpine (seize pour le moment, dans une région qui va de Saint-Étienne à l’ouest, à Besançon au nord et Aoste à l’es

105 de coopération qu’ouvrirait l’organisation d’une région universitaire. Englobant celles déjà citées plus haut, cette nouvelle

106 bant celles déjà citées plus haut, cette nouvelle région fonctionnelle contribuerait à former la conscience d’une entité trans

107 identelle d’ailleurs, mais je me trompais. Car la région universitaire dont j’avais esquissé la possibilité devant plusieurs r

108 a sans aucun doute marqué toute la culture de la région et laissé des traces profondes dans l’inconscient de ses habitants.)

109 de ses habitants.) J’ajoute que cette plus grande région se trouve être aussi celle où l’on produit 85 % de l’horlogerie europ

110 s coïncidences. Elles détiennent le mystère de la région . L’âme de la Bretagne est sans nul doute dans la forêt de Brocélian

111 out le moins incertaine, ne sauraient définir une région que d’une manière accidentelle, tout éphémère. Le Mezzogiomo ne conna

112 omique » — que deviendrait la raison d’être d’une région comme la Calabre, la Campanie ou les Pouilles ? Le fait patent, bien

113 le — pas d’unités économiques correspondant à une région ethnique, écologique ou historique ; et donc, à proprement parler, pa

114 historique ; et donc, à proprement parler, pas de régions économiques. Il n’y a que des aspects économiques, — conditions génér

115 s conjoncturels — qui « permettent » la vie d’une région , tout comme un minimum vital assuré à l’artiste « permet » son œuvre.

116 et pas spécialement à Bruxelles — le problème des régions , en le posant sur le plan de l’efficacité (industrielle et agricole),

117 ale — socialistes ou capitalistes — découpent des régions déterminées par leur « potentiel économique ». C’est renverser une fo

118 ntre ce danger, une défense : l’autogestion de la région .   Facteurs écologiques. Comment expliquer la colère que provoquent

119 ue, ses plus fortes motivations à revendiquer les régions . J’ai dit plus haut tout ce qu’a mobilisé l’occupation non violente d

120 167.   Quant aux rapports entre l’écologie et les régions , on peut les résumer en quatre points majeurs :   1. — Nulle polluti

121 s. Le traitement de ces problèmes demande que les régions soient dotées de pouvoirs de décision, c’est-à-dire d’un régime d’aut

122 les ne pourront se constituer que sur la base des régions , non des États-nations actuels.   4. — L’impuissance des États dans

123 stato-nationaliste une puissante incitation à la région . Mais là aussi se manifeste la liaison nécessaire régions-fédération.

124 nécessaire régions-fédération. Car c’est dans les régions que se décide normalement l’application des mesures écologiques, mais

125 lus profond et le plus général de la création des régions . La participation civique signifie simplement mais pleinement ceci :

126 verner vaut mieux qu’être bien gouvernés » Les régions , en dernière analyse, sont l’expression de la volonté d’autogestion d

127 ites de base — municipalités et entreprises, puis régions  — des tâches de nature étatique qui leur sont propres, à leur niveau.

128 ve donc du système stato-national, tandis que les régions autonomes, autogérées et fédérées relèvent du modèle très complexe de

129 ouvoir dans l’Est européen par l’armée russe. Les régions autonomes, autogérées et fédérées sont donc la seule alternative à l’

130 fait peur, c’est l’idée fausse que se font de la région la majorité des électeurs, leurs députés, et la moitié des chroniqueu

131 dèles qu’ils connaissent, ils n’imaginent donc la région que sous la forme d’un mini-État-nation. Un vrai fédéraliste veut tou

132 ir été faussée au départ du fait qu’on a conçu la région à partir de l’État central, non des communes. On l’a conçue comme un

133 uoi ne pas le dire une fois de plus, c’est que la région soit cet espace de participation civique où l’homme puisse devenir pr

134 notre temps essayant de concevoir une Europe des régions proviennent d’un modèle que l’école publique a été seule en mesure d’

135 é, imposé par l’école à l’homme d’aujourd’hui, la région ne saurait apparaître que sous la forme d’un mini-État régi par les b

136 ilités de participation du citoyen à la vie d’une région de ce type ne seraient pas d’un ordre essentiellement différent de ce

137 ici, mais l’extériorité du centre de décision. La région en tant qu’État-nation réduit, c’est-à-dire gouverné par un pouvoir u

138 nt combien se trompent ceux qui craignent que les régions « balkanisent » l’Europe ou la « ramènent au Moyen Âge ». Balkaniser

139 e hideux pour mettre en fuite les partisans de la région . « L’expression Europe des régions non seulement me hérisse, mais me

140 partisans de la région. « L’expression Europe des régions non seulement me hérisse, mais me fait dire que ceux qui l’emploient

141 ge retour en arrière. Il y a déjà eu l’Europe des régions . C’était le Moyen Âge et la féodalité170. » Jouons là-dessus au jeu d

142 retour en arrière, alors que tout le problème des régions à créer est devant nous ; une erreur sur la féodalité, système juridi

143 at fédéral entre égaux ; une double erreur sur la région , qui n’est ni souveraineté, ni fief ; une erreur sur l’empire qui n’é

144 nce d’un parti, point d’autre alternative que les régions , la liberté par le respect des différences et les risques passionnant

145 ntendu, mais nul ne sait ce qu’elle signifie. Les régions , nous dit-on, doivent être de « taille européenne ». Quelle est cette

146 e ? On me répond qu’il s’agit de « découper » des régions qui soient assez grandes, assez peuplées, assez industrialisées et bé

147 es Alsaciens ou les Niçois se moquent bien que la région à laquelle on les a rattachés soit déclarée « compétitive » avec la R

148 avec la Ruhr, le Piémont ou les Midlands. Car une région , comme telle, ne sera jamais compétitive : l’adjectif ne saurait s’ap

149 ertu de ses seuls intérêts, non pas de ceux de la région  ; et ses déficits seuls, sous forme de « coûts externes » (forêts dét

150 bles. Soyons sérieux : jamais les habitants d’une région ne se rassembleront dans l’intention de devenir « compétitifs ». Qu’e

151 assembler et dresser citoyens et citoyennes d’une région , c’est l’idée de prendre en main leurs destinées, c’est la volonté de

152 sauvegarder leur mode de vie. C’est l’idée de la région elle-même et sa réalité vécue, non pas les bobards du « prestige nati

153 d’un parti au pouvoir. Or, le but principal d’une région , contrairement à celui d’un État-nation, n’est pas d’affirmer sa puis

154 s), mais ce qui intéresserait les habitants de la région serait de pouvoir se prononcer sur les problèmes qui les concernent.

155 en avec ces questions de taille. Il nous faut des régions de toutes grandeurs, selon les dimensions de leurs problèmes, la qual

156 ues, l’Allemagne se divise en Länder, l’Italie en régions à parlements élus, la Grande-Bretagne procède à une « dévolution » de

157 ne se voyaient divisées chacune en une dizaine de régions linguistiques autonomes175 ? Qu’est-ce que les habitants de la Botte

158 e ont perdu à se voir divisés en une vingtaine de régions dont trois dotées d’un exécutif autonome ? Et les Allemands de l’Oues

159 on terme, je leur dis : si vous ne voulez pas les régions , c’est qu’elles se forment aux dépens de l’État-nation ; or, il est l

160 tte souveraineté dont vous dites craindre que les régions la mettent en péril en s’accordant pardessus les frontières177 m’a to

161 être effectif, en mode direct, qu’à l’échelle des régions , grappes de communes ; et pour les tâches de dimensions plus vastes,

162 sque. Autrement, allez vous coucher.   7. — « La région serait-elle une panacée ? » Oui sans doute, dans l’exacte mesure où l

163 a pris le soin de vérifier ce qui suit : — que la région , dans tous les éléments du système de la crise que j’ai décrits, perm

164 ou « le non-pays ». C’est tout le contraire de la région , pays unique par définition, puisqu’il n’existe et ne prend nom qu’en

165 t. Ceux qui crient : Utopie ! dès que je parle de régions sont tout simplement contre ; c’est leur droit, mais ils ne savent pa

166 la langue qu’ils parlent. Du gouvernement des régions Cependant, les dangers fictifs ne doivent pas nous cacher les obst

167 tives, qui, elles, tiennent à la formule même des régions , du moins telle que je la conçois. La présence de ces difficultés aut

168 ui, elle, s’attache normalement à ma doctrine des régions à géométrie variable, et par suite, non exactement superposables. Je

169 non exactement superposables. Je rappelle qu’une région définie par les problèmes d’environnement et d’urbanisme n’a pas néce

170 n’a pas nécessairement le même territoire qu’une région définie par l’ethnie, ou encore par les problèmes de production et de

171 admet 1° que chaque fonction détermine sa propre région  ; 2° que les différentes régions ainsi formées ne correspondent pas n

172 termine sa propre région ; 2° que les différentes régions ainsi formées ne correspondent pas nécessairement à un même espace et

173 e de répartir le produit des impôts levés dans la région  ? Finalement, où sera la région donnant un nom et quelque cohérence v

174 ôts levés dans la région ? Finalement, où sera la région donnant un nom et quelque cohérence visible à cet ensemble d’activité

175 estions, repartons de nos bases, du fondement des régions  : nous verrons bien si cela conduit à souhaiter ou non un pouvoir rég

176 onduit à souhaiter ou non un pouvoir régional. La région se définit comme un ensemble de syndicats (ou coopératives) de commun

177 tion plus grande des ressources financières de la région devrait lui être allouée. Qui va trancher ? Le problème est vraiment

178 ais pour l’exercice même de leur autogestion, les régions ont besoin de plus grand qu’elles — plus grand par la vision globale

179 ’Europe et le Monde, et tant pis pour ses propres régions  ; en bloquant le plus clair de ses moyens sur une « défense nucléaire

180 la concertation politique, l’arbitrage entre les régions , et leur information sans retard ni réserve, condition de leur autono

181 15Stratégie Des régions à la fédération européenne Point de régions sans fédération. Mais

182 es régions à la fédération européenne Point de régions sans fédération. Mais si les vraies régions sont des grappes de commu

183 nt de régions sans fédération. Mais si les vraies régions sont des grappes de communes, il faudra qu’une vraie fédération de l’

184 e vraie fédération de l’Europe soit une grappe de régions et non d’États : c’est ce qu’on oublie généralement dans le monde sta

185 e Groupes autonomes de taille réduite — communes, régions  — où l’individu puisse agir en tant que personne responsable. (Intera

186 ter, en faire des synthèses, puis transmettre aux régions les résultats concrets et opérationnels du processus. Ce modèle de ci

187 plus la nation et ses mythes orgueilleux, mais la région et ses réalités tangibles, puis l’Europe et ses réalités culturelles,

188 t. Comme il est lié naturellement à l’étude de la région il constitue la meilleure approche possible du problème européen, l’a

189 our l’Europe et le Monde, et donc d’abord pour la région , l’ai-je assez dit. Commencer l’étude de la géographie, de l’histoire

190 ie, de l’histoire et de l’économie à partir de la région où l’on habite, et non plus à partir de l’État-nation auquel cette ré

191 t non plus à partir de l’État-nation auquel cette région s’est trouvée rattachée à la suite d’une conquête ou d’une négociatio

192 quérants. L’élève qui aborde la géographie par la région voit bien que les rivières et les fleuves ne s’arrêtent pas à la fron

193 ustrielles. Et celui qui aborde l’histoire par sa région n’apprendra plus à se vanter des victoires de son maître actuel sur s

194 ssairement : une fédération continentale dont les régions seront les unités de base. Je l’avais écrit dès 1940 et devais le réi

195 lité aux agences continentales en passant par les régions ) traduisent ces options générales — et c’est le civisme. Politique éq

196 aura de gouvernement européen que sur la base des régions , et nous voici ramenés au concept clé de toute révolution digne aujou

197 er à nos fins, si nous voulons faire l’Europe des régions plutôt que la guerre des nations. En êtes-vous sûrs ? Les révolutionn

198 prend sur soi-même La vision d’une Europe des régions instaurée en dix à vingt ans par révolution non violente, peut paraît

199 pratique et politique, cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que cela implique, nous l’avons vu, d’au

200 que ce soit… Mes prévisions L’émergence des régions au lendemain de l’occupation totale, et sans nul reste, de la Planète

201 stoire continue, ce sera celle de l’ascension des régions fédérées en Europe puis dans le Monde, et de la décadence de l’État-n

202 gional : 1. L’État-nation déclare la guerre à la région et l’écrase. 2. Le durcissement de l’État-nation renforce le dynamis

203 s des plus grands États-nations. 3. L’Europe des régions se constitue en dépit des États-nations, à travers leurs frontières,

204 ouveraineté et de l’unité nationales opposées aux régions , permet de mesurer la grande béance qui sépare la plupart des gouvern

205 clare d’entrée de jeu : « L’expression Europe des régions non seulement me hérisse mais me fait dire que ceux qui l’emploient f

206 ge retour en arrière. Il y a déjà eu l’Europe des régions . C’était le Moyen Âge et la féodalité ! » « Briser les nations pour l

207 ! » « Briser les nations pour leur substituer des régions  ? Tendance absurde à bâtir l’avenir sur un système médiéval », renché

208 ’un certain mythe européen, celui de l’Europe des régions , qui est une absurdité ». Et de conclure : « Le bien le plus précieux

209 r européen ? — Cela se résume en trois vœux : des régions pour l’Europe fédérée, une Europe fédérée pour le Monde, le tout au b

210 ce qu’on voit se faire, des quelque quarante-cinq régions qui sont en train de prendre forme et relief, et de « se reconnaître 

211 ce à Gorizia, si l’on réussit quelques modèles de régions transfrontalières197, c’est-à-dire quelques dizaines d’organismes viv

212 rganismes vivants et utiles, rien n’empêchera ces régions de nouer entre elles et leurs voisines de l’intérieur, puis les régio

213 elles et leurs voisines de l’intérieur, puis les régions ou « nations » dites périphériques, de l’Écosse à la Catalogne et du

214 s lois en vigueur de nos États démocratiques, ces régions et associations de désigner des délégués qui se réuniront périodiquem

215 par chacune des agences ne soient reçues par les régions de la même manière que les ordonnances du médecin par celui qui l’a c

216 des chambres — et tout d’abord comme un Sénat des régions  ; que ces agences ne jouent le rôle de ministères fédéraux, certes no

217 il européen, un exécutif collégial au service des régions et selon leurs besoins. Un beau jour, on s’apercevra que l’Europe est

218 concrets, le tissu des relations nouées entre les régions est devenu plus solide que les liens juridiques traditionnels subsist

219 juridiques traditionnels subsistant entre chaque région et sa capitale nationale — ce jour-là, la Révolution européenne sera

220 en désuétude ou considérés par les habitants des régions comme les subsistances gênantes d’un passé de chicanes, d’inefficacit

221 ficacité et de guerres. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de renouveler entre elles des liens parti

222 de gré ou de force — et je pense à la plupart des régions françaises, espagnoles ou britanniques — rien ne les empêchera de le

223 ue de relais d’administration fédérale, entre les régions autonomes et la fédération continentale. Quant à « la France », à « l

224 dimensions européennes — mais là seulement — les régions et leurs fédérations restant autonomes pour toutes les tâches de dime

225 utes les tâches de dimensions régionales. Or, les régions sont des grappes de communes. C’est donc au niveau de la commune que

226 es autonomies municipales, sans lesquelles pas de régions ni de fédération, et qui sont beaucoup plus faciles à obtenir que les

227 cerait dans le cas qui me fascine… Si le rêve des régions se réalise, lui aussi, dans dix ans, dans vingt ans, on dira que c’ét

228 in que le raisonnable. Si le rêve de l’Europe des régions ne tourne pas à réalité, le pire est sûr, aisément descriptible. Car

229 sûr, aisément descriptible. Car ne pas faire les régions signifierait persévérer dans le système, dans le mode d’évaluation de

230 les cent-mille ans qui viennent. Ne pas faire les régions signifierait trahir la cause de l’Europe fédérée, et par là même, for

231 ident et le tiers-monde, les États-nations et les régions sont de structures homologues aux conflits qui opposaient naguère col

232 e qui les a perdus ! Je leur propose l’Europe des régions , comme offrant la formule la moins incompatible avec leurs différence

233 ce qui est sûr, c’est qu’en refusant de faire les régions et de se « faire » du même mouvement, l’Europe perdrait ses dernières

234 ur tâche de faire voir et sentir la nécessité des régions , en tant qu’elle me paraît lisiblement inscrite dans la problématique

235 politiciens moins encore, pour la raison que les régions n’existent pas, ou seulement à l’état de nécessités vitales et ça ne

236 if des téléspectateurs, on n’y voit pas mieux les régions qu’on n’y a su ou pu voir venir les guerres mondiales, la théorie de

237 que le job). On ne s’occupe ni de l’Europe ni de régions , encore moins de révolution. — Refus du « système », ce refus passant

238 e ». On ne s’occupe pas encore de l’Europe, ni de régions , ni de la création d’un pouvoir neuf, mais très souvent, presque touj

239 n de la TV reproduit le phénomène dialectique des régions fédérées s’opposant aux États-nations par l’intérieur et par l’extéri

240 se recompose sur la base de quelque cent-quarante régions autonomes, dont il dresse la carte. Je vois des architectes comme Dox

241 r une « communauté plus effective », l’Europe des régions .   — L’avenir serait donc à l’Europe des régions ? — Sans aucun doute

242 régions.   — L’avenir serait donc à l’Europe des régions  ? — Sans aucun doute, si les vues justes nous conduisaient. Mais depu

243 Gallimard, Paris, 1945. 186. Je rappelle que les régions frontalières sont de très loin des plus fréquentes en Europe, et que

244 in des plus fréquentes en Europe, et que bien des régions de l’intérieur ont été frontalières en d’autres temps. 187. « Techno

245 Bâle-Fribourg en Brisgau-Mulhouse ; ou encore la région lémano-alpine centrée sur Genève ; la région Alpes-Adriatique centrée

246 e la région lémano-alpine centrée sur Genève ; la région Alpes-Adriatique centrée sur Trieste ; la région Alpazur (Nice-Cuneo-

247 région Alpes-Adriatique centrée sur Trieste ; la région Alpazur (Nice-Cuneo-Imperia), les Euregio germano-néerlandaise et ger

248 il fédéral ou exécutif — et avec ses délégués des régions administratives (correspondant aux cantons) et des régions fonctionne

249 dministratives (correspondant aux cantons) et des régions fonctionnelles (correspondant aux organisations professionnelles) les

250 cité. Hors de là point de communauté, ni donc de régions , ni d’Europe, ni de paix, ni de futur à vues humaines. J’ai voulu lir

251 aires et les bienfaits de la communauté, donc des régions , sans adopter l’attitude religieuse que suggère malgré tout le terme

252 ou de production d’énergie ? Je répondrai que les régions , la pollution, l’énergie nucléaire ont valeur symbolique en tant que

253 s de base : la puissance ou la liberté. Faire des régions et recréer ainsi des possibilités de communauté où la personne ait li