1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 oir capable de sauvegarder votre être national et régional , vos manières d’être différents, votre droit à rester vous-mêmes. En
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 cation (religieuse, idéologique, professionnelle, régionale , etc.). On dit : le Suisse Max Frisch, l’Anglais Hilaire Belloc ou l’
3 vilisations devaient donc nécessairement demeurer régionales et décliner dans les limites de leur empire. En revanche, la concepti
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
4 continentales et d’autre part vers un fédéralisme régional . La victime de ce double mouvement apparemment contradictoire, c’est
5 régions autonomes, avant les élections locales et régionales de juin 1970. Risque d’éclatement de la Belgique. En France, floraiso
6 tions unitaires : en URSS, ce sont les autonomies régionales et les diversités religieuses et politiques qui sont opprimées par l’
7 mais dans le respect des différences nationales, régionales et locales. Et cela veut dire qu’il n’y a pas d’autre solution à la f
8 à la défense ombrageuse des autonomies locales ou régionales . C’est ainsi qu’un illustre homme d’État belge, et grand européen, éc
9 e dimension et l’unité correspondante (communale, régionale , nationale, continentale ou mondiale, selon les cas), il ne reste qu’
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
10 flexibles, sans égard aux diversités ethniques et régionales , et soumettre la production industrielle au seul impératif de l’éléva
11 aire pour garantir les autonomies de tous ordres, régionales , communales et personnelles, mais rien de plus. Il faut admettre la p
12 différents niveaux de décision — le communal, le régional , le fédéral — indiqués par la nature des tâches, leurs dimensions et
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
13 rovence envisageait la création d’une « métropole régionale  » basée sur le complexe Marseille-Aix-étang de Berre, c’est-à-dire :
14 us allergique, semblait-il, au fédéralisme à base régionale , la République française une et indivisible. La bibliographie des ouv
15 nts à droite, demandaient dès 1967 des assemblées régionales élues, la promotion d’une citoyenneté régionale, la mise en place d’e
16 régionales élues, la promotion d’une citoyenneté régionale , la mise en place d’exécutifs régionaux et la formation d’entités rég
17 toyenneté régionale, la mise en place d’exécutifs régionaux et la formation d’entités régionales multinationales à l’échelle de l
18 e d’exécutifs régionaux et la formation d’entités régionales multinationales à l’échelle de l’Europe — propositions proprement imp
19 ues phrases : Nous réclamons la création d’États régionaux français. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, légi
20 la création d’États régionaux français. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires compara
21 xemple, pour les États-Unis d’Amérique. Les États régionaux français délégueront partie de leur souveraineté à l’État fédéral fra
22 important colloque de Bruxelles sur les économies régionales , et que ses six États-nations membres y aient pris part. C’est l’arri
23 es, peu à peu, se forment ces centres de décision régionaux dont tout le monde parle, et qu’ils acquièrent de la force : lorsqu’i
24 u’au stade de la prise de conscience du phénomène régional et des motifs de son apparition en ce moment précis de l’évolution de
25 de vocabulaire Prendre conscience du phénomène régional , opposé au stato-national, implique des mutations de concepts et de c
26 n échelon administratif. Préférons, dans le monde régional , cette liberté modeste mais réelle aux ivresses de l’indépendance abs
27 ale, idéal national et religion universelle, cité régionale et cité européenne, associations professionnelles et culturelles tant
28 lan d’une fédération européenne composée d’unités régionales . Cette étape me paraît décisive parce qu’elle marque le dépassement
29 isolement, le repliement sur soi d’une communauté régionale conduit à sa médiocrité économique et culturelle ; b) l’absorption d
30 et culturelle ; b) l’absorption d’une communauté régionale par l’État-nation centralisé conduit à cette forme de vide économique
31 gie par des bureaux concentrés dans une métropole régionale , au lieu de l’être dans une capitale. Les possibilités pratiques de p
32 us apte à se charger de cette tâche — municipale, régionale , nationale, continentale ou mondiale — et fixer à ce niveau les pouvo
33 at national, et qui le seront, demain, par l’État régional . 55. Vers une formule fédéraliste de l’État Dans une page essen
34 dizaines de paramètres traduisant les nécessités régionales , aussi bien sociales qu’économiques, culturelles que techniques. Or,
35 types de problèmes à résoudre au niveau communal, régional , national, fédéral et continental. Le niveau des fédérations « nation
36 nous donnera, sans aucun doute, plusieurs Europes régionales de définitions différentes, par suite difficilement superposables, pr
37 ts que les liens juridiques entre telle métropole régionale et sa capitale nationale, quand le tissu européen créé par les relati
38 éé par les relations de fait entre les métropoles régionales sera devenu la réalité vive et solide, tandis que les appareils stato
39 chelle de l’Europe des producteurs et des besoins régionaux . 2. Tisser des relations interrégionales de plus en plus serrées au n
40 taller et alimenter des ordinateurs conjoncturels régionaux , qui mesurent et comparent les dynamismes locaux, les flux d’échanges
41 ultation des peuples. 33. Cf. Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre, Neuchâtel, La Baconnière, 1963 et le B
42 vier, qui ouvre les feux dès 1947, et La Question régionale , du même, qui fait le point vingt-deux ans plus tard ; Décoloniser le
43 39. Documents de la Conférence sur les économies régionales , Bruxelles, 6-8 décembre 1961, vol. II, p. 68. 40. Cf. Remarques de
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
44 ur les activités civiques, structures communales, régionales et fédérales rendant possibles la participation et le contrôle, on ne