1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 la passion « contenue » dans le mythe primitif se répandra dans la vie quotidienne, envahira le subconscient, — appellera de nou
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
2 Bretagne, nous constatons qu’une religion s’y est répandue , d’une manière à vrai dire souterraine, dès le iiie siècle de notre
3 dans les mêmes classes, une hérésie puissante se répandait . L’on a pu dire de la religion cathare qu’elle représenta pour l’Égli
4 t Anglais. Et en retour, la légende de Tristan se répandit très largement dans le Midi. Cette interaction si rapide peut s’expli
5 leurs meilleurs adapteurs modernes ! Ainsi s’est répandue l’opinion fort étrange que les poètes bretons n’étaient en somme que
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
6 obtus. La chevalerie errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours s’étaient répandus dans le Midi de la
7 épandit en Italie comme les troubadours s’étaient répandus dans le Midi de la France : par les routes, sur les places, de villag
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
8 que dès le second tiers du siècle, les hérétiques répandus désormais dans toute l’Europe, où l’Église les traque, aient cessé de
9 uts littéraires. Le xixe siècle bourgeois vit se répandre dans la conscience profane l’« instinct de mort » longtemps refoulé d
10 ! soufflez sur mon jardin pour que ses parfums se répandent  ! » Et saint Jean de la Croix : « Viens, Auster qui réveille les amou
11 ours, — Aspire à travers mon jardin — Et que s’en répandent les odeurs. » (Cantico, XXVI.) 154. José Ortega y Gasset, Über die L
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
12 edes… Le plus souvent, un voile de mélancolie est répandu sur toute l’action : le nom de la Fontaine des Pleurs est éminemment
13 s antivitales longtemps contenues par le mythe se répandirent dans les domaines les plus divers, d’où résulta une dissociation, au
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
14 c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen, qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce
15 hérésie d’origine orientale. Cette hérésie s’est répandue d’abord dans les contrées les moins christianisées, précisément, là o
7 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
16 ncupiscence » (p. 200). Certes, une opinion assez répandue prête aux troubadours une attitude idéaliste du même genre que celle