1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 l’appel existe, et c’est le premier qui saura lui répondre qui vaincra. Soyons donc les premiers chez nous, répondons d’une mani
2 qui vaincra. Soyons donc les premiers chez nous, répondons d’une manière plus humaine que les totalitaires, plus vraie aussi, et
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
3 ançât la guerre des Japonais contre Shanghai ? Il répondit que c’était vrai. — Mais alors, n’êtes-vous pas torturé par la pensée
4 contribue à prolonger un massacre ? — Nullement, répondit -il. Car tout ce que j’ai à voir, ce sont deux colonnes de chiffres, d
5 u moraliste qui s’indignait, il aurait simplement répondu que les affaires sont les affaires. On ne peut pas additionner des ch
6 phes du dernier siècle, dans leur ensemble, n’ont répondu que par la fuite, et par ce qu’ils appelaient le désintéressement de
7 ligion est l’opium du peuple, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il fallait ré
8 restaurée et vivante. Et c’est à cet appel qu’ont répondu les chefs des grands mouvements collectivistes. Tout leur génie, s’il
9 l’autre. À l’anarchie individualiste de la Grèce répond l’étatisme romain. Au collectivisme sacral du Moyen Âge répond la rév
10 isme romain. Au collectivisme sacral du Moyen Âge répond la révolte individualiste de la Renaissance. Et aujourd’hui, nouvelle
11 énoncer les doctrines païennes mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question posée par l’angoisse des foules
12 inelle, que dis-tu de la nuit ? » La sentinelle a répondu  : « Le matin vient, et la nuit aussi ! » La paix que nous devons invo
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
13 ent l’existence même de l’héritage européen, nous répondions  : « C’est trop affreux pour être vrai. » Nous nous prétendions « réal
14 À la première de ces questions, il n’oserait pas répondre en toute franchise ; et à la seconde, il pressent bien qu’on ne pourr
15 a seconde, il pressent bien qu’on ne pourrait que répondre non. D’où sa myopie et son imprévision systématique des maux prochain
16 je demande qu’on double un budget culturel, on me répondra que je veux ruiner le pays. 5. Comme le fait Paul Reynaud devant le
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
17 l’ont fait dans un pays voisin ? Je n’oserais pas répondre ce matin. Ni oui ni non. Mais je voudrais que cette question reste po
18 er notre espoir ? Encore une fois, je ne puis pas répondre . Dieu le sait, et l’événement seul fera la preuve de notre force ou d
19 et qui seront alors une tentation, parce qu’elles répondront tant bien que mal à un désir, à un besoin normal, trop longtemps déçu
5 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
20 bloc ce privilège exorbitant ? Pour commencer de répondre à cette question, je me contenterai ce soir d’un rapide aperçu sur l’
21 r l’abandon de notre neutralité ? je ne puis donc répondre oui ou non. Le problème ne peut pas être posé, encore moins résolu, d
22 vrait éventuellement renoncer à sa neutralité. Je réponds pour ma part que cela ne pourrait être qu’au profit de l’Europe entiè
23 récises. Il faut que notre opinion soit prête à y répondre . Il ne faut pas que notre gouvernement se trouve placé devant des opt
6 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
24 vention donnée pour telle, et d’autre part ce qui répond à des nécessités naturelles et pratiques. Mais une analyse même rapid
25 ue par l’appel, et n’existe que si je m’y engage, répondant à l’appel sans penser à rien d’autre. Il n’est pas jalonné, comme les
26 ersonne n’a jamais vu. N’ayant d’autres moyens de répondre à son appel, de le rejoindre, que ceux que me suggère, inexplicableme
27 mon péché particulier, c’est ce qui m’empêche de répondre à l’appel que j’ai cru entendre, c’est le refus d’y croire sans preuv
28 le monde des aides de la Révélation. — À quoi je réponds que le risque est très grand, je l’avoue, mais que les Églises qui cr
29 rment reçue de Dieu. — À quoi je pense qu’on doit répondre par une vigilance redoublée dans l’examen des marques ou des « notes 
30 de verser dans un individualisme anarchisant, je répondrai qu’il a bien mal compris la définition de la personne : l’homme charg
31 es « soupirs inexprimables » de la prière en nous répondent seuls à la réalité de l’indicible ; or toute vocation est d’abord ind