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sion de ce que j’écris ; il s’agit, avant que d’y
répondre
, de se rendre compte de ce qu’elle signifie pour celui qui me la pose
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de ce qu’elle signifie pour celui qui me la pose.
Répondre
du tac au tac, à la « lettre » de la question, c’est un procédé élect
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té n’est à personne. Bien souvent, parmi nous, on
répond
mal aux questions parce qu’on se borne à répondre à leurs mots, alors
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n répond mal aux questions parce qu’on se borne à
répondre
à leurs mots, alors qu’il eût fallu répondre à un tourment réel, mala
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ne à répondre à leurs mots, alors qu’il eût fallu
répondre
à un tourment réel, maladroitement exprimé par ces mots. Mais, bien s
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xprimé par ces mots. Mais, bien souvent aussi, on
répond
mal parce qu’on prend au sérieux des fumistes. Nous appelons fumistes
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action « pratique ». Ceci marqué, nous pourrons
répondre
plus clairement à ceux qui croient à leur question, j’entends à ceux
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: que dois-je faire ? le chrétien n’a donc rien à
répondre
, en principe. Il ne peut que renvoyer à la seule force d’où provient
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est un combat d’amour. Mais aimer ? C’est d’abord
répondre
, — c’est en même temps et c’est surtout répondre au-delà de la questi
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répondre, — c’est en même temps et c’est surtout
répondre
au-delà de la question. ⁂ L’homme jeté dans la diversité de l’univers
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révèle, et ce n’est plus la peur du sang qui lui
répond
, mais la crainte majestueuse, mêlée d’orgueil, de l’esprit qui connaî
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rrifie les provinces autour de la cité. ⁂ Comment
répondre
sans quelque injustice à une question dont on ne peut saisir le sens
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onse. Mais l’homme antique n’a pas en lui de quoi
répondre
à la Nature : il est lui-même une question que Dieu ne semble pas ent
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ibre examen dans la mesure où cela le dispense de
répondre
d’une façon précise et autorisée aux questions des incroyants ou des
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es que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui
répondit
: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau,
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rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus
répondit
: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’
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i dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui
répondit
: Tu es docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ! En vérité, e
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est de Bossuet.) À la question ainsi posée, on me
répondra
probablement que mon antithèse est forcée et que mes définitions de l
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formule d’Augustin, qui est un grand saint, on me
répond
que cette formule lui est tout à fait personnelle, et l’on m’oppose u
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ostoliques. Mais mon propos est ici simplement de
répondre
à l’objection de nos frères romanisés. Si les formules par lesquelles
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arient avec aisance théologie et humanisme, il me
répondit
simplement : « Bossuet ne saurait être tenu pour un Père de l’Église
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l’était pas ? » La Réforme, par Luther et Calvin,
répond
: non, Dieu seul connaît ce qui est de Dieu. Pour nous, ne connaisson
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cette tradition de tous les siècles ? C’est, nous
répond
l’Enchiridion symbolorum et definitionum de Denzinger, « l’autre sour