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mélange de hauteur, de méfiance et de gêne auquel
répond
chez l’inférieur un mélange de crainte, de colère et de gêne guère mo
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sse justifie sa fonction dans le monde actuel, je
répondrai
que cela dépend après tout des possibilités qu’on lui en laisse. On,
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t, les quelques députés bourgeois en redingote ne
répondent
que du bout des doigts, crainte, sans doute, de troubler l’équilibre
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la majorité. Pourtant, vous les obligeriez à vous
répondre
que les nombres ont tort au regard de l’antiquité d’une civilisation
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hargne à cet artiste de la prodigalité. — « Ah !
répond
-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes
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omme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit ? — Oh !
répond
-il, je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant d
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dans le mystère des orées d’ombre ? » Et l’on me
répondait
: « Ici, la jeune fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je croya
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it que l’esprit et l’espace vivant, de nouveau se
répondent
, se conviennent et soient signes l’un de l’autre. Dans le bonheur de
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et Swedenborg s’accorderaient, je le crois, pour
répondre
. L’homme est un point de vue central et médiateur entre les corps et
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l semble que mon sang ce soir la comprenne et lui
réponde
sourdement. La nuit s’ouvre comme un jardin aux allées aventureuses.
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a lettre de l’auteur de la Rose de Thuringe. J’ai
répondu
: Je ne sais si vous avez connu ce contentement large de tout l’être
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a misère de tous ces regards me paralyse. Comment
répondre
à leur hostilité, comment accueillir avec un cœur viril et bon le spe
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n vain quelle idéologie les empêcherait encore de
répondre
aux invites de ces parents naguère inavouables, mais qui soudain font
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yez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas
répondre
, car c’est une question personnelle, une mise en question réelle. Je
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randeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous à
répondre
qu’un dogmatique « Tu te trompes » ? Les hommes n’entendront de nous
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avait préparé avec un soin visible, et auquel je
répondis
très complètement. Le 8 novembre, il m’écrivait qu’il avait remis son
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aire dès maintenant ? » Je ne sais ce que je lui
répondis
alors, et l’on va lire où je me trouvais un an plus tard, mais après
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cation rapide des circonstances de l’automne 1932
réponde
à la question de Silone. Ce qui nous réunit, c’est une angoisse commu
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C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu
répondre
par ce livre. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de déc
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abitude d’une bande de petits garçons. Il n’a pas
répondu
à mon salut. 11 décembre 1933 À la cuisine. — Les jours où il
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ur : « Qu’est-ce que vous voulez, il n’y a rien à
répondre
, c’est juste, ce qu’il a dit ! Il connaît bien son affaire. C’est bie
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crois d’assez banales complaisances. Et le destin
répond
à ces défis, fussent-ils géniaux, par des énigmes ironiques. Au bout
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non point celles que nous posions pour éviter de
répondre
au présent. À lire les romans d’aujourd’hui, disons « le roman » bour
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itique et tout38 !… » Les éditeurs s’efforcent de
répondre
à la demande du public. Il faut des livres faciles, des livres gais,
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ncs pour son beau-frère. « Ce cochon-là » n’a pas
répondu
, et pourtant la lettre était recommandée. Alors il a été voir « une p
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r l’état politique de la France, je me promets de
répondre
ceci : « La France est un pays comblé, qui a résolu tous les problème
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int, et il fait beau le jour de Pâques. » Je leur
réponds
: « Que voulez-vous, les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient »,
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eux mâle coasse des notes basses, et le chœur lui
répond
, deux octaves au-dessus. Toujours ces luttes dans la remise. La chien
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interpelle assez grossièrement la patronne qui ne
répond
pas. C’est un habitué, il est comme ça. Il faut le laisser frapper le
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ce métayer ou ce rentier, sur son état : il vous
répond
en termes de revendications abstraites, il vous parle de la réaction,
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s libertés culturelles et politiques, etc. Ils me
répondent
que tout cela n’est rien, ou n’est que provisoire et simplement « tac
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. Quand je leur pose une question gênante, ils me
répondent
que je suis fasciste. Cette lâcheté était naguère le fait des bourgeo
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s maux dégradants, de la misère et du taudis ? Je
réponds
qu’ils s’ennuieront. J’en réponds à leur place. Je le sais et c’est p
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du taudis ? Je réponds qu’ils s’ennuieront. J’en
réponds
à leur place. Je le sais et c’est plus grave qu’ils ne le croient. L’
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un beau soir de juillet aux Deux Magots. Je leur
réponds
qu’on ne m’a pas nommé dans l’ignorance de mes opinions : c’est ce qu
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ne somme de « connaissances ». Je leur demande de
répondre
par écrit à cette question : « Pourquoi j’étudie les langues romanes.
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armements ! — Si la France n’en faisait plus, me
répond
S…, combien aurait-elle de chômeurs ? » Les journaux français sont pl
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pourvu que ce ne soit pas chez nous. Mais je vous
répondrai
plus sérieusement, d’un seul mot : c’est une question d’éducation. Po
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onnez-le-moi d’abord, s’il vous plaît, et je vous
répondrai
dans huit jours. D’ailleurs tout est politique chez vous, même les bi
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le discours du Führer. Personne dans la maison ne
répond
plus aux sonneries, et toutes les portes ont été fermées à double tou
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seul cri des masses confessant leur fidélité lui
répondit
. Je n’oublierai plus ce « cri », cette clameur instantanée de 40 000
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e ceci définit Hitler : seul un prophète peut lui
répondre
. (Note pour certains de mes contemporains : un prophète n’est pas u
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mple, on me dit : les nazis veulent la guerre. Je
réponds
: non, ils en ont peur. On me dit qu’ils sont capitalistes et bourgeo
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me dit qu’ils sont capitalistes et bourgeois. Je
réponds
: non, ils tournent le dos à tout cela, vers quoi se jettent depuis p
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érieux, et que leur socialisme est une façade. Je
réponds
: non, c’est leur « nationalisme » (au sens bourgeois) qui est pour e
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peuple allemand gémit sous la botte du tyran. Je
réponds
: non, l’opposition se réduit réellement de jour en jour ; il y a moi
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s dont Gardère nous donne l’analyse. Il s’agit de
répondre
à cette question : Les spectacles ou leur influence dans l’éducation
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ors, si nous y parvenons, nous aurons le droit de
répondre
, et de juger l’effort pathétique du voisin. Vieille histoire, oubliée
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donc vers une religion, que les dictateurs ont su
répondre
. Tout le reste est littérature, bavardage de théoriciens, ou ce qui e
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ait-il ou non mon diagnostic de l’hitlérisme ? Je
répondis
par une note qui parut dans le numéro de novembre 1938 de la Nouvelle
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t agir sur eux sans se laisser contaminer. Ils me
répondent
: vous faites le jeu d’Hitler ! Or si mon fils prétend que le feu ne
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ment religieux, vestige d’un passé touchant, pour
répondre
à une religion dans sa jeunesse virulente et affamée. Il faut se rédu
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on la peur ou la haine du voisin. Il faut surtout
répondre
mieux que l’adversaire au problème qu’il tentait de résoudre, à ce pr
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t se pose à nous aussi. Car si d’autres y ont mal
répondu
— les communistes et les fascistes — nous ne pourrons pas nous en tir
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s, doublées de cordons policiers et douaniers, ne
répond
nulle part aux besoins réels. C’est dire encore que loin d’être utopi
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e qui parut ambiguë : « Seul un prophète peut lui
répondre
. » Mais dans l’attente du prophète, que dirons-nous ? On peut être te
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prophète, que dirons-nous ? On peut être tenté de
répondre
à la religion totalitaire en lui opposant une autre religion. Je song
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l’on dit encore : Ce n’est pas une solution ! je
répondrai
qu’alors il n’y en a point. 64. Pages écrites en manière de postfa
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écoutait sans mot dire nos propos sur Hitler.) Je
répondis
à Rops que je consentirais ce sacrifice à la nation française, et me
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vement des intentions de l’Allemagne. Il leur fut
répondu
qu’elles étaient excellentes. Ne jouons plus avec Hitler. Les Anglais
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ce qui faisait notre vie ? Il faudrait essayer de
répondre
. L’homme n’est pas né pour faire n’importe quoi, sans rien comprendre
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une grande gare de cette Europe qui ne sait plus
répondre
aux menaces que par l’extinction des lumières, — de toutes les lumièr
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par le chef de l’État ou par l’ami ? — Par l’ami,
répond
aimablement le Duce. — Alors je m’assieds. » — En sortant, ajoute R.,
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it les Suisses à bout portant. Le poème de Manuel
répond
à une chanson glorifiant la victoire des Allemands. 76. Amen. Versi
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n nomme une retraite stratégique. On aurait pu me
répondre
, en 1940, qu’il est aussi des retraites nécessaires pour défendre l’i
66
s, Adrien Tixier86, ex-militant de la gauche, lui
répondit
avec un demi-sourire et sans retirer son mégot, que de l’autre côté o
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mande pressante, je leur envoie le livre. L’un me
répond
au bout d’une semaine : « Votre livre est très bien, je voudrais le p
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e, il faudrait tout un livre pour essayer de vous
répondre
. Si toutefois vous posez sérieusement cette question… J’allais me fâc
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on, et qu’ils tiennent donc pour un traître. J’ai
répondu
à Saint-Ex que dans mon pays, nous tenons pour normal de sacrifier ce
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e des grandes fortunes tient à ce que nul ne peut
répondre
à ces questions, même en multipliant les précisions techniques qui pe
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ppel, le peuple s’imagine que les événements vont
répondre
d’une manière presque automatique. « Un monde nouveau surgira de nos
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i nous se soucie d’inventer ? Une atonie mondiale
répond
à l’événement. Nous aurons peu pensé, pendant la guerre. Les hommes p
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nira la guerre ? C’était le jeu d’hier soir. J’ai
répondu
: 4 mois et 3 semaines97. Les trois autres joueurs : 8 mois, 1 an, 18
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it profonde, et chaque être présent questionnait,
répondait
. La force était au secret de nos vies, nouée parfois dans une rancune
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! Allez en faire autant avec vos fées ! » Je lui
réponds
que jamais aucun moteur n’a pu produire la moindre fée. Quant à Ducha
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é au « service de secrétaires » du téléphone : il
répond
de ma part en mon absence, prend les messages et me les communique à
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sages pour moi ? La voix d’une secrétaire anonyme
répond
(trop vite, me dis-je, c’est sans doute celle qui ne m’aime pas) : —
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brisé, souvent contradictoire dans le détail, je
répondrai
que c’est un journal — et un journal des temps brisés. 98. Victor
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Faut-il partir ? » (pensant aux jeunes Français,
répondant
non). Que Bernanos s’est écrié : « Mais partez donc ! la Terre est va
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çaise en particulier. Je pourrais me contenter de
répondre
: c’est plutôt vous qui devriez sortir, sous peine de ne pas comprend
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nous soyons libres de circuler à notre guise. Je
répondrais
sans hésiter : il ne s’agit ni de choisir une terre et ses morts cont
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’user de ses dons. Forçons les gouvernants à nous
répondre
: à quoi servent ces barrages de tampons ? Comment peut-on les justif
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ue. Ils me demanderont pourquoi, je ne saurai pas
répondre
. Sait-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a