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d’occasions d’illustrer cet argument simple et de
répondre
à nos deux questions. 1. Nom ancien des Bulgares en français. « Éty
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point : « Qu’est-ce que l’Europe ? Pouvez-vous me
répondre
en une phrase ? », je dis : « L’Europe, c’est quelque chose qu’il fau
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mais d’autres hommes. Aux amateurs de géographie,
répondons
que l’Europe, c’est tout d’abord l’ensemble des Européens, de ceux qu
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« volapuk » des utopistes détestés, je propose de
répondre
simplement ceci : que les fédéralistes européens s’engagent à ne jama
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que ce matin (et qui en a jamais envie ?), on lui
répond
en souriant qu’il n’a qu’à faire autre chose. Les méthodes nouvelles
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ulement, elle est issue du même complexe, et elle
répond
dans le monde de l’âme au même défi que la science dans le monde des
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mort prévisible de notre civilisation ? Avant de
répondre
, formulons deux remarques dictées par une élémentaire prudence histor
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t diversifiée que fonde notre culture commune, je
répondrai
que la solution se trouve dans les termes mêmes du problème ainsi pos
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e fédéralisme. Je ne vois pas d’autre formule qui
réponde
à la double exigence du respect des données multiples constituant spé
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ne renaissance des particularismes nationaux ? Je
répondrai
: dans les deux à la fois, et cela n’est pas contradictoire. Un phéno
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rentabilité et de sécurité, auxquelles ne peuvent
répondre
que de grands espaces économiques constitués à la mesure des possibil
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simplifier les contrôles administratifs, Mirabeau
répondait
déjà par cette grande phrase : « Le but de la société n’est pas que l
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-nation qui, par ailleurs, se révèle incapable de
répondre
aux exigences concrètes de notre temps, puisqu’il est à la fois trop
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constitué, sans tête, comment pourrait-elle donc
répondre
à l’appel pathétique du plus illustre homme d’État de ce temps ? Un a
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s tard, interrogé par des jeunes gens à la radio,
répondait
: « Faire l’Europe est la seule chose véritablement importante de not
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sont trop petits dans le domaine économique pour
répondre
au « défi américain » — cela n’a plus à être démontré — mais aussi po
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— cela n’a plus à être démontré — mais aussi pour
répondre
au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-nations incons
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ouliez l’Europe unie. Les deux tiers d’entre vous
répondaient
oui, mais chez les jeunes, de 18 à 35 ans, l’approbation atteignait l
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souveraineté qu’implique l’union européenne ? Je
réponds
que les peuples ne retrouveront l’usage de leur souveraineté véritabl
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ope n’est pas encore unie ? » Je crois leur avoir
répondu
: c’est à cause de l’État-nation, que défend Duclos comme Debré, et s
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la jeunesse ne trouve plus à quoi s’accrocher qui
réponde
et qui atteste quelque autorité. « L’affaiblissement des traditions e
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utopie que de vouloir dépasser l’État-nation, je
réponds
que c’est au contraire la grande tâche politique de notre temps. Préc