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uelles nous ne saurions vivre. Aux historiens, je
répondrai
simplement que j’étais à la recherche d’un sens existentiel. Je ne so
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première, mais de l’exigence mythique à laquelle
répondait
le Roman. Élargissant notre définition, nous appellerons mythe, désor
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nheur » des amants, les sépare et les martyrise ?
Répondre
: ainsi le veut l’amour courtois, ce n’est pas encore répondre sur le
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nsi le veut l’amour courtois, ce n’est pas encore
répondre
sur le fond, car il s’agit de savoir pourquoi l’on préfère cet amour
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de nos questions, il serait évidemment facile de
répondre
: les choses se passent ainsi parce qu’autrement il n’y aurait plus d
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de notre critique littéraire. En vérité, elle ne
répond
à rien. Elle nous ramène simplement à poser la question fondamentale
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l est la victime ! La chasteté du chevalier marié
répond
à la déposition de l’épée nue entre les corps. Mais une chasteté volo
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pour telle ou telle image d’apparence bizarre, il
répondra
que « c’est tout naturel », « qu’il n’en sait rien », « qu’il n’y att
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le longue période de réunion (l’aspre vie) à quoi
répond
la longue période de séparation (le mariage de Tristan). Auparavant :
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Wagner, quand le roi surprend les amants, Tristan
répond
à ses questions douloureuses : « Ce mystère, je ne puis te le révéler
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de notre Occident, la voix des bardes celtes lui
répondait
. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie ancestrale — tout
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aient ironiquement : Qui est mon prochain ? Jésus
répond
: c’est l’homme qui a besoin de vous. Tous les rapports humains, dès
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rouve lorsque nous percevons sa voix, et que nous
répondons
en obéissant. Dieu nous cherche et nous a trouvés par l’amour de son
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facilité avec laquelle ils décident de n’y point
répondre
. Tout le monde admet aujourd’hui que la poésie provençale et les con
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. À la Femme instrument de la perdition des âmes,
répond
Marie, symbole de pure Lumière salvatrice, Mère intacte (immatérielle
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sible intuition des « aventureux » que j’ai cités
répond
, avec notre bon sens : démontrez-nous, dans ce cas, comment cathares
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Voici que la nuit cède au jour ! ») Mais Tristan
répond
, lui aussi : « Qu’éternellement la nuit nous enveloppe ! » Tout comme
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rique aussi précise que celle des troubadours. Je
répondrai
dans l’ordre à ces critiques. 1. Religion mal connue Si elle n’était
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ne forme d’amour qui se trouvait correspondre (et
répondre
) à la situation morale très difficile résultant à la fois de la conda
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c’est. Le seigneur le lui ayant dit : « Messire,
répond
la dame, vous m’avez donné à manger mets si savoureux que jamais plus
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mps.) On a remarqué qu’à l’objection n° 4 je n’ai
répondu
jusqu’ici que d’une manière tout indirecte et allusive. C’est qu’elle
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abe sur la lyrique provençale, A. W. Schlegel lui
répondit
qu’il fallait ignorer à la fois la poésie provençale et l’arabe pour
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tient : « Qu’est-ce que le soufisme ? » Al-Hallaj
répond
: « Ne t’attaque pas à Nous, regarde notre doigt que nous avons déjà
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ce en riant. Je lui dis : Maître qu’est cela ? Il
répondit
: Telle est la coquetterie de la Beauté attirant à elle les amoureux.
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achetée par Jésus-Christ. » Le culte de la Vierge
répondait
à une nécessité d’ordre vital pour l’Église menacée et entraînée… La
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, un sentiment sincère et authentique ? Ceci pour
répondre
au reproche d’insincérité fait aux troubadours par nos érudits — repr
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mit Iseut (dans le Roman en prose). Et Tristan de
répondre
: « Si le monde entier était orendroit avec nous, je ne verrois fors
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e les séparations des deux amants, dans le Roman,
répondent
à une nécessité tout intérieure de la passion. Iseut est une femme ai
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Comment cela peut-il s’expliquer ? Tout le monde
répond
, sans hésiter, que lorsqu’on parle d’une douleur amère, on s’exprime
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est un mystique qui s’ignore », on a cru pouvoir
répondre
: « Ou l’inverse. » Il se peut que les épigones des grands mystiques1
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s ignorent que la Nuit, c’est la Colère de Dieu —
répondant
à notre révolte — et non pas l’œuvre d’un obscur démiurge. (Telle est
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» demande courageusement le premier. Et le second
répond
: « Du pouvoir de l’amour provient souvent la mort… L’amour existe l
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ec lequel Pétrarque tient ce dialogue fictif, lui
répond
: Tu connais très bien ton mal. Tout à l’heure, tu en sauras la cau
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ncore, quoique séparé de sa dame : Mais Amour me
répond
: ne te souvient-il pas que c’est là le privilège des amants déliés d
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lorifié Comme à la rose de Guillaume de Lorris
répond
la rose de Jean de Meung, comme à la rhétorique cristalline de Pétrar
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lle-même se fasse toute la violence possible pour
répondre
: peine inutile, elle a beau faire, elle ne peut s’arracher à cette s
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nt entrés dans le sanctuaire du Sauveur. Abélard
répondit
assez mal à cette passion. Mais sa théologie, fort hérétique, se rapp
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Un déchaînement de passion inconnu avant elle »,
répond
Foch. L’hérésie de l’ancienne école, précise-t-il, c’était d’avoir vo
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mées s’imposèrent « des règles et des limites qui
répondaient
en même temps à un principe moral et à une nécessité pratique ». Il s
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ict de Padma. 193. L’encyclique Casti connubii a
répondu
à la décision des évêques anglicans dite de Lambeth. Les Congrès œcum
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, précisément, quand la foi veut l’éternité ! Que
répondre
à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer le philistin e
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L’Amour III, que je prépare. Ici, je ne veux que
répondre
à quelques-uns de mes critiques, et redresser quelques erreurs, qui n
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jet. Partant de là, et de quelque autre chose qui
répond
, au secret de moi-même, à ce qu’il y a justement de délirant dans la
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rs dans l’édition de 1956, et me met en mesure de
répondre
aux censeurs les plus péremptoires de mes hypothèses historiques. La
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pouvait pas traduire une mystique sapientiale, je
répondrai
qu’ils doivent me convaincre d’abord que Suso n’a jamais existé, n’a
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on ensemble. Or de quoi s’agit-il finalement ? Je
répondrai
: d’un processus à la fois historique et psychique de convergence, de
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ion finale À la cohorte de mes adversaires, je
répondrai
maintenant d’une manière collective cherchant à dégager certaines for