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e ! — Peut-être devriez-vous accepter le risque ?
répondit
-il avec sa grande douceur. La porte de l’ascenseur s’ouvrait, nous en
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itudes de pensée les plus courantes. Négliger d’y
répondre
serait se condamner à baser tout un livre sur un quiproquo. 3. Pou
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onc il n’existe pas » — formule rationaliste — je
réponds
: « Le diable est un mythe, donc il existe et ne cesse pas d’agir. »
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gerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme
répondit
au serpent : nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant
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s plus secrètes. La parole nous étant donnée pour
répondre
à la vérité, et pour l’étendre et confirmer par la vertu du témoignag
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s occultes, le grand psychanalyste se contenta de
répondre
par l’anecdote suivante. Un jour une dame vient le trouver à Zurich,
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ébut de la guerre, le grand théologien Karl Barth
répondre
à la fameuse question : Hitler est-il l’Antéchrist ? Voici ce qu’il d
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on de l’Occident depuis des millénaires ? » Je me
répondais
de la manière suivante. Hitler est assez démoniaque pour avoir su rév
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sont à notre place. Et comme elles-mêmes n’ont à
répondre
auprès d’aucune instance supérieure, il n’y a plus de responsabilité
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vous, qui dites-vous que je suis ? « Simon Pierre
répondit
: Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole
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t généreux, idéalistes, réalistes… » Le diable ne
répondit
rien, il souriait, tout en lisant un bout de papier qu’il venait de r
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el Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il
répondit
: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je
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arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’homme
répondit
: La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en
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à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme
répondit
: Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.23 Voyez : ils vont se c
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l n’y a personne ; la personne est en nous ce qui
répond
de nos actes, ce qui est « capable de réponse », ou responsable ; dan
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i je t’ai battu ? Comme il ouvrait la bouche pour
répondre
, elle le frappa si fort qu’elle lui cassa les dents. Il aurait bien v
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du Ciel 59. La lutte contre le diable Ne
réponds
pas à l’insensé selon sa folie De peur que tu ne lui ressembles toi-m
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folie De peur que tu ne lui ressembles toi-même.
Réponds
à l’insensé selon sa folie Afin qu’il ne se regarde pas comme sage…
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pour l’ordre. Tout sera perdu. La solution est de
répondre
à l’insensé à la fois selon sa folie et selon la sagesse qui la démon
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je contribuerai au plan providentiel. Mais si je
réponds
à l’appel de mon nom, si j’assume la vocation qui me distingue et ren
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res au gigantisme et capables de le prévenir ? Je
réponds
qu’il n’y a d’ordre solide et libéral que dans les petites communauté
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yen, en connaissance de cause et de personnes. Je
réponds
que ces petites communautés ne pourront subsister qu’en se groupant,
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r et de développer leur autonomie spirituelle. Je
réponds
que cette « utopie », qui s’appelle le fédéralisme, est la seule qui
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est cela qu’il faut sauver au prix de sa vie ? Je
réponds
paisiblement non. Que tout ce qui peut être détruit, le soit. Que tou
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e me montrer ce qui subsiste de la vie. »34 Et je
réponds
: le grand ordre de vivre et d’assumer un destin neuf. La vertu n’est
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nous. Autocritique Je n’ai donc pas encore
répondu
à ma propre question sur l’existence du diable : j’ai fait sentir seu
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ubliera d’exister ! III Je n’ai pas encore
répondu
… Mais je me suis repris au jeu, on vient de le voir : dès que j’essai
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Matisse à qui l’on demandait s’il croyait en Dieu
répondit
: — Oui, quand je travaille. Je répondrai maintenant d’une manière an
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en Dieu répondit : — Oui, quand je travaille. Je
répondrai
maintenant d’une manière analogue : oui, je suis bien forcé de croire
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nable ! Je ne suis plus très sûr de ce que je lui
répondis
, mais comme nos entretiens de New York — entrecoupés de parties d’éch
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». Chaque fois que m’échoit un « succès » qui ne
répond
à rien de ce qu’attendait ma vocation, l’avantage immédiat et concret