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t-à-dire qu’il se décide pour la police contre la
révolution
. Non-violence, tel est le prétexte typique, grossier et courant, derr
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pposer. Lorsque le bourgeois prétend repousser la
révolution
au nom de son dégoût de la violence, nous prétendons, nous, qu’il tém
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des percées brutales et destructives. Toutes les
révolutions
ont été sabotées. Elles ont été livrées à la police ou à la foule. Ma
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aire pour intégrer, rejeter, recréer l’apport des
révolutions
d’hier et leurs leçons. Ne nous y trompons pas : leur refus de penser
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olutionnaire irrespirable, alors que justement la
révolution
doit être la plus ample et puissante respiration purificatrice, le pa
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me de la jeunesse française, le problème de notre
révolution
est ailleurs. Il est précis. Il se pose en termes historiques bien dé
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devant la guerre est subordonné à celui de notre
révolution
. La guerre des capitalistes est une pièce de leur système. Ces massac
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out étatisme, de changer de plan, de réaliser une
révolution
effective ? Ici encore, il nous faut nous borner à deux indications t
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ertes, nous savons que le premier aspect de toute
révolution
est dans un renoncement. Mais pour que l’acte soit réel, encore faut-
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s’emparent des privilèges abandonnés, sabotent la
révolution
et font la bourgeoisie du xixe siècle. Des privilèges ? Mais tous le
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veau, cette « source d’énergie » permanente de la
révolution
, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans «
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ion, une fois l’État supprimé, une fois opérée la
révolution
personnaliste et régionaliste, c’est une existence culturelle. Des na
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jà dans les manuels d’Histoire contemporaine. Les
révolutions
russe, italienne et allemande, succédant à la chute des monarchies on
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ne, disons qu’ils reprochent avant tout aux trois
révolutions
établies d’avoir « prématurément » bouleversé un ordre social, qu’ell
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orce de considérer d’une part qu’il n’est d’autre
révolution
que la révolution matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’
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d’une part qu’il n’est d’autre révolution que la
révolution
matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contrese
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rvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la
révolution
de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement
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son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la
révolution
, s’exprime par la violence : ce n’est pas une faculté d’usage interne
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gique, il suffit pourtant d’étudier la marche des
révolutions
bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse
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fondamental, d’essence rationaliste. Pourquoi les
révolutions
aboutissent-elles à des dictatures, c’est-à-dire à la négation de leu
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u’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une
révolution
qui ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectiq
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ienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces
révolutions
avortées ne peut rendre compte que des données antérieures à tout act
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uver le contenu concret et précis du grand mot de
révolution
dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
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Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la
révolution
, qui atteignent à la grandeur à force de précision et de vigueur spir
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définie l’attitude chrétienne en politique : une
révolution
sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le lecteur voudra bien
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et développée. Les deux groupes de tête de cette
révolution
que je considère comme étant la seule réelle et vraiment novatrice, s
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er, de la sorte autant que possible, l’écueil des
révolutions
russe et allemande, la fameuse « période de transition » nécessaireme
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n pris garde à ce fait simple et général : que la
révolution
naît dans les villes ; que c’est un phénomène citadin et l’expression
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ns six mois… Et vous aurez bien travaillé pour la
révolution
. Vous aurez tranché les derniers liens qui rattachent un homme à une
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saire et féconde entre la patrie et la nation. La
révolution
nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vrai problème.
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ui pourrait être plus grave au point de vue de la
révolution
, c’est la fluidité excessive du style des manifestes d’ Esprit . Crai