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teaubriand, Amérique, Gouvernement. 2) Pendant la
révolution
, projet attribué aux girondins de rompre l’unité nationale et de tran
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e l’âme inoccupée qui appelle les tempêtes et les
révolutions
. Le christianisme apporte alors un troisième monde de valeurs, assez
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di, catholicisme et protestantisme, réformisme et
révolution
, mythe et science, hérésie créatrice et saine doctrine, besoin de séc
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. L’Europe est, en effet, avant tout pour moi une
révolution
culturelle. Si vous voulez, je suis maoïste ! La révolution ne peut s
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culturelle. Si vous voulez, je suis maoïste ! La
révolution
ne peut se faire que par les superstructures, car l’infrastructure es
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inisme. Comment concevez-vous, concrètement, la «
révolution
européenne » ? Il faut créer des cadres civiques permettant la partic
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Rougemont Denis de, « [Entretien] L’Europe ? Une
révolution
culturelle ! », Feuille d’Avis de Lausanne, Lausanne, 15 octobre 1970
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généraux que l’on donnera à la vie. Ce serait une
révolution
complète. Deux mouvements antagonistes Ne touche-t-on pas là un
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s la coupe militaire de la France. C’est donc une
révolution
extérieure qui a accordé aux Suisses un droit fondamental. Aujourd’hu
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années 1930, Arnaud Dandieu définissait la seule
révolution
que je tienne aujourd’hui encore pour nécessaire et réalisable comme
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on et des autonomies — liaison constitutive de la
révolution
— Dandieu la démontrait par trois exemples. Il soulignait « l’insista
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on seront confondues, la guerre sera fatale et la
révolution
impossible. Deux ans plus tard, en mai 1933, le premier numéro de L
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Il a fallu un effort gigantesque pour tromper la
révolution
au profit de l’étatisme. La révolution, comme l’être humain, est anti
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tromper la révolution au profit de l’étatisme. La
révolution
, comme l’être humain, est antiétatiste par essence. C’est la France,
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. C’est la France, la première, qui a détourné la
révolution
de son but : c’est elle qui doit le lui rendre. Moyennant une ou deu
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le stato-nationalisme centraliste, trahison de la
révolution
libératrice, donc du rôle spécifique de la France. Dans l’histoire du
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. Dans l’histoire du concept de région, clé de la
révolution
fédéraliste européenne, Arnaud Dandieu aura tenu une place proprement
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]. ac. Rougemont Denis de, « Arnaud Dandieu, la
révolution
et les régions », L’Europe en Formation, Nice, mars 1971, p. 11-12.
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même de toutes les formes d’amour. En ce sens, la
révolution
sexuelle ne veut rien dire. Quel est l’ordre neuf que l’on peut dédui
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… », etc. Si lutter contre le Dr Tissot s’appelle
révolution
sexuelle, alors ce n’est qu’un progrès normal vers le bon sens. En so
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qu’on s’agite beaucoup, mais qu’il n’y a guère de
révolution
? Il est clair que les tabous de la morale bourgeoise ne tiennent plu
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me, institué des tyrannies sans exemple, raté ses
révolutions
. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu Hitler, Staline, Guernica…
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a contestation, la discussion, et, finalement, la
révolution
, qui est, elle aussi, une invention européenne. Ailleurs, il n’y a ja
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tact avec notre culture et nos doctrines, que des
révolutions
de palais, des prises de pouvoir par des chefs militaires, qui ne rem
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Rhône unit donne la mesure. Vous voulez faire une
révolution
régionaliste et fédéraliste ? Au contraire de ce que pensent les mini
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ufs. Il nous faut entreprendre délibérément cette
révolution
qui n’est pas violente, mais qui implique le démantèlement progressif
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, qui a baptisé lui-même une phase décisive de sa
révolution
: « Révolution culturelle ». Notez que c’est le marxisme renversé : c
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. Notez que c’est le marxisme renversé : c’est la
révolution
qui part des superstructures. Eh bien, en ce sens-là, je suis maoïste
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en ce sens-là, je suis maoïste ! Je crois que la
révolution
part des grandes options, d’une culture, des attitudes fondamentales
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tre ce que vous appelez l’Enfer, croyez-vous à la
révolution
? Oui, si elle apporte la liberté, si elle consiste à renverser, à re
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es ont eu l’idée d’en faire. Pas une seule de nos
révolutions
n’a réussi. Dans ce sens, on ne peut pas être trop fier de l’Europe.
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losophique) et de changement du monde (politique,
révolution
) (Thèses sur Feuerbach, n° XI). Dans la mesure où le savant se veut o
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pour les culturels : voilà qui définit une vraie
révolution
au troisième tiers du xxe siècle. Elle n’est pas idéologique. C’est
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suffise d’une phrase-image pour résumer toute la
révolution
que nous appelons, qui n’est ni de gauche ni de droite, qui n’oppose
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ité tonitruée pour des produits, des modes ou des
révolutions
manipulées, ne s’entend plus. L’angoisse des individus qui ont perdu