1 quel prônait la violence au nom du « succès de la révolution  ». L’ennui, c’est qu’on n’a jamais su ce que pouvait bien représenter

2 e justifient telle opposition par l’urgence de la révolution . Or peut-on « faire la révolution ? » Certainement pas comme ça. D’ai

3 l’urgence de la révolution. Or peut-on « faire la révolution  ? » Certainement pas comme ça. D’ailleurs, je n’aime guère employer c

4 ccès de colère. Une révolte brute « Faire la révolution  » en lançant des bombes ? Allons donc ! La révolution prend certes sa

5 lution » en lançant des bombes ? Allons donc ! La révolution prend certes sa source dans un mouvement original de révolte, mais el

6 ne s’est pas agi là, comme on a pu le dire, d’une révolution , mais d’une effusion festive. Cela étant l’on peut se demander pourqu

7 x. Comment lutter ? Certains disent : « Faites la révolution  ! » Je n’y crois pas. La Révolution, avec un grand R, est un mythe po

8 leurs téléphones… En vérité, on n’a jamais vu une révolution consistant à prendre le pouvoir et qui fasse autre chose, l’ayant pri

9 me, que vous reste-t-il ? N’oubliez pas : ni à la révolution en tant que prise du pouvoir… Alors, que me reste-t-il ? L’individu,

10 -ci par exemple : « le marxisme est l’opium de la révolution  ». La formule n’est pas de moi, mais de mes amis Robert Aron et Arnau

11 ne, je disais, comme d’autres, qu’il faudrait une révolution . Maintenant, expérience faite et maturation venue, je pense comme Lén

12 nt qu’il n’ait pris le pouvoir ! — : « Toutes les révolutions n’ont fait que renforcer l’État et la police ! » Donc il faut autre c

13 déviation du christianisme. Tout comme l’idée de révolution n’est qu’une sécularisation de la conversion : seule une personne, à

14 ope. En effet, ayant été les premiers à lancer la révolution industrielle, nous avons déjà fortement entamé nos ressources non ren

15 isés, de leurs guerres « glorieuses » et de leurs révolutions , des fascismes de gauche puis de droite et des « impératifs technolog

16 Marx. Car il en sortira les Internationales, une révolution , deux empires, des dizaines de milliers de volumes, tracts, manifeste

17 région et sa capitale nationale — ce jour-là, la révolution européenne sera virtuellement accomplie. Il n’y aura pas besoin de fo

18  7. Texte introduit par le chapeau suivant : « La révolution islamique en Iran, la tragédie cambodgienne : ces faits laisseront da

19 , la réalité contemporaine oppose l’exemple de la révolution chiite. Je l’écrivais en février 1979 : Ce qui vient de se passer en

20 liberté » d’une nation, selon les doctrines de la révolution . En publiant cette « brochure », Benjamin sait qu’il joue sa vie : Na

21 ns aujourd’hui : culturelles au sens large. Cette révolution dans la conception et l’approche du phénomène européen s’explique à l

22 à l’Europe le rôle « d’agent et de théâtre de la révolution sociale la plus complète » du genre humain, ou encore de « lieu essen

23 t court et sur celle de l’histoire des idées : la révolution d’Octobre, et le Manifeste Dada. Lénine va déclencher la politisation

24 smes qui ont marqué la naissance du siècle. Ni la révolution d’Octobre, ni Dada n’ont fécondé la pensée et les arts de l’Occident.

25 e devient en 1932 Le Surréalisme au service de la révolution , jusqu’au moment où Breton rompt avec Aragon et Éluard, parce qu’ils

26 i le premier, qui ont condamné l’écrasement de la révolution de Budapest par les chars soviétiques. 52. Voir Nouvelles littérair

27 élève dans le siècle L’informatique serait une révolution  ! Prenons garde à la métaphore, il en est peu qui égarent davantage l

28 ent scientifique, l’Europe n’a connu qu’une seule révolution au sens propre du terme, c’est la démonstration par Copernic que la T

29 la technologie n’ont été que par métaphore des «  révolutions  ». Par quoi l’on voulait désigner des changements profonds et de port

30 t, comme le disait le terme primitif. Or, toute «  révolution  » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xvi

31 st vrai, comme l’écrivait Lénine en 1917, que les révolutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’État central et les pouvoir

32 ribuant ces maux aux formes « bourgeoises » de la révolution , comme il allait le prouver dès octobre 17, par sa propre révolution

33 l allait le prouver dès octobre 17, par sa propre révolution dite « prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux

34 rappé le grand public subitement confronté à la «  révolution informatique » : les pouvoirs accrus de l’État central et de sa polic

35 atique mérite vraiment d’être présentée comme une révolution , nous avons le devoir absolu, et donc le droit, de poser à son sujet

36 nce inévitable de toutes nos technologies. — La «  révolution  » technique de l’automation devait amener l’ère des loisirs, et nous

37 es générations à venir. 1. L’informatique, une révolution  ? Une rumeur s’élève dans le siècle : l’informatique serait une ré

38 ’élève dans le siècle : l’informatique serait une révolution  ! Prenons garde à la métaphore ; il en est peu qui égarent davantage

39 ent scientifique, l’Europe n’a connu qu’une seule révolution au sens propre du terme : c’est la théorie de Copernic démontrant que

40 la Technologie n’ont été que par métaphore des «  révolutions  ». Par révolution, l’on voulait désigner des changements profonds et

41 nt été que par métaphore des « révolutions ». Par révolution , l’on voulait désigner des changements profonds et de portée générale

42 t, comme le disait le terme primitif. Or, toute «  révolution  » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xvi

43 st vrai, comme l’écrivait Lénine en 1917, que les révolutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’État central et les pouvoir

44 ribuant ces maux aux formes « bourgeoises » de la révolution , comme il allait le prouver dès octobre 1917, par sa propre révolutio

45 allait le prouver dès octobre 1917, par sa propre révolution dite « prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux

46 rappé le grand public subitement confronté à la «  révolution informatique » : les pouvoirs accrus de l’État central et de sa polic

47 atique mérite vraiment d’être présentée comme une révolution , nous avons le devoir absolu, et donc le droit, de poser à son sujet

48 ce inévitable de toutes nos technologies : — la «  révolution  » technique de l’automation devait amener l’ère des loisirs et nous s

49 conomique, résultent pratiquement la guerre et la révolution . Du conflit moral résultent la tyrannie et l’anarchie. Du conflit idé

50 onc fatalement s’attaquer à l’autre. Et comme une révolution copie toujours la structure du pouvoir qu’elle renverse, un Staline,