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e les meilleurs Européens, voués aux perpétuelles
révolutions
de la pensée, et les meilleurs Américains, techniciens idéalistes de
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éfléchi sur la nature des forces historiques. Une
révolution
est l’aboutissement d’une série d’actions d’abord morales, intellectu
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squelles rien ne se ferait. L’Europe unie est une
révolution
. Elle doit passer par tous les stades préparatoires des révolutions r
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doit passer par tous les stades préparatoires des
révolutions
réussies. L’ambition du Centre est d’agir. Il a pris au sérieux l’act
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n, d’une inquiétude créatrice de désordres, et de
révolutions
bien sûr, mais créatrice aussi de liberté, — donc créatrice tout cour
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lle sa réforme ne fut autre chose que la première
révolution
, dans le plein sens du mot, que connut l’Europe »14). Pierre, âgé de
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illant en Russie. La nouvelle culture née de la
révolution
pétrovienne n’avait été au début qu’un amas hétéroclite d’articles d’
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l’ensemble de la vie russe. Une des sources de la
révolution
est là ; car celle-ci est une révolte déguisée, non pas contre l’Occi
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t Gogol à nos jours, est tout entière issue de la
révolution
spirituelle déclenchée par le romantisme ; elle y a pris part, elle l
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t à certains réactionnaires17. Intelligentsia,
révolution
, censure Qu’est-ce que cette intelligentsia — terme latin russifié
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idées sans exception (Weidlé) dont se nourrira la
révolution
russe. Mais elle les transformera en les assimilant. Elle les purifie
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avait été si puissant qu’on l’imita même après la
révolution
, comme en témoigne la série Littérature universelle patronnée par Gor
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iétiques. Ceux-ci sont payés pour savoir que leur
révolution
est venue de l’étranger, de l’Europe de l’Ouest, avec Lénine. D’où le
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peu à peu imbriqués, mais d’un seul coup, par une
révolution
d’ordre essentiellement politique. Ses partisans demandent l’élection
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vivre à l’âge de l’Europe. Mais cela suppose une
révolution
: l’Europe ne se fera pas d’elle-même, comme le dit « la berceuse con
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ous avons entendu l’appel suprême de la plus pure
révolution
de l’Histoire : le dimanche 4 novembre, sous le feu des canons russes
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e Portugal) ont été dévastés par la guerre et les
révolutions
, la Suisse se retrouve en 1945 moralement et physiquement intacte, et
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tomatisation que certains nomment déjà la seconde
révolution
industrielle, et qui promet des loisirs plus étendus à un nombre croi
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la défense de l’Europe et de notre survie. Cette
révolution
dans la conscience bourgeoise est commencée. Maintenant il faut souff
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endance mondiale, la coopération pour la paix, la
révolution
scientifique, la poussée démographique, les conflits de valeurs et de
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son indépendance, et ne cessait de provoquer des
révolutions
locales, grèves, meurtres et sauvages intrigues politiques. On compre
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connues, de ce que l’on a si justement nommé « la
révolution
régionale ». ⁂ On ne saurait reprocher à un colloque dont les ambitio
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i, Monteverdi, les Flamands. Ainsi, de rupture en
révolution
, l’art occidental renoue et enrichit sa tradition, la redécouvre avec
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et l’action simultanées de la tradition et de la
révolution
, se nourrissant, se fécondant l’une l’autre. Et l’historien peut en d
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donne sens et relief aux inventions, innovations,
révolutions
fomentées par un groupe, une école, un « génie ». Les fédéralistes eu
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de ses provinces rajeunies ? Je reviendrai sur la
révolution
que préparent ses universités et deux de ses partis de gauche et de d
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et culturelle que les bureaux de la capitale, la
révolution
régionale sera faite. Et du même coup la fédération de l’Europe se ré
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régionales, voilà qui nous donne à penser que la
révolution
régionaliste, condition de l’Europe unie, est bien plus avancée que n
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cement s’opèrent dans les esprits d’abord, par la
révolution
la plus difficile à accomplir, celle des catégories de pensée dans le
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n du projet au succès : c’est l’acte créateur, ou
révolution
, procédant d’une vision claire et d’une volonté sincère de réalisatio
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ructure du pouvoir. Elle ne représenterait aucune
révolution
, au sens où j’ai toujours entendu ce terme, qui ne signifie pas « tou
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e, ni la participation civique, par suite, aucune
révolution
réelle ne sont imaginables. Tant qu’on laissera nos États-nations aff
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faire la guerre ! Aujourd’hui, il faut faire une
révolution
si l’on veut « faire l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dé
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la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une
révolution
dont la gauche comme la droite feront les frais. c) « Garder le con
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ur ce point : la classe ou plutôt le parti que la
révolution
met en mesure de manipuler les mécanismes de production économique, o
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long terme, qui ne s’accordent pas avec l’idée de
révolution
violente. Dans un sens beaucoup moins romantique, non violent, non in
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non violent, non instantané, il est clair que la
révolution
qu’implique et que représentera au total l’union de l’Europe sera c
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ns, et nous voici ramenés au concept clé de toute
révolution
digne aujourd’hui de ce nom. g) Personne, communauté, et leur lien
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rsonne, communauté, et leur lien politique. « Une
révolution
sociale… possède un caractère d’universalité, parce qu’elle part du p
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ffort ultime auxquels pourra jamais prétendre une
révolution
humaine. » D. de Rougemont, Penser avec les mains, 1933-1936. « La r
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ougemont, Penser avec les mains, 1933-1936. « La
révolution
que j’appelle, qui fera seule l’Europe, et qui ne peut être faite que
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et les oblige à s’évader dans la drogue, dans la
révolution
verbale des minorités vociférantes, ou dans l’imbécilité civique des
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pe unie s’instaurant en dix ou quinze ans par une
révolution
non violente peut paraître frustrante à toute une partie de la jeunes
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a jeunesse activiste. Je lui répondrai ceci : les
révolutions
violentes n’ont jamais abouti en Europe à autre chose qu’à une tyrann
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ccrue. La Terreur jacobine aboutit à Napoléon. La
révolution
d’Octobre aboutit à Staline. À ceux qui me répètent : « On ne fait pa
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frontation de ces cultures. III. Le concept de
révolution
Mais s’il est vrai que toute culture vient d’une religion et la pr
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er quart du xiie siècle. On peut voir dans cette
révolution
du sentiment la dernière phase du mouvement vers l’Europe, le dernier
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’en fait-elle ? La Chine a pris d’abord l’idée de
révolution
, qui est bien l’idée la plus contraire à sa tradition millénaire d’éq
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u toute faite, « clé en main », la doctrine de la
révolution
issue de la société industrielle du xixe siècle européen : le marxis
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d’orientations, constitue sa modernité. L’idée de
révolution
se manifeste par la volonté de rompre avec la tradition la plus indis
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rtie de Das Kapital. Karl Marx avait prévu que sa
révolution
se produirait dans les pays industriels. Or la Chine est une grande p
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cette exigence de rejoindre les conditions d’une
révolution
marxiste que Mao appellera révolution. Il parlera d’abord de « bond e
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tions d’une révolution marxiste que Mao appellera
révolution
. Il parlera d’abord de « bond en avant » (marquant ainsi sa volonté d
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us d’évolution harmonieuse). Puis il parlera de «
révolution
culturelle », marquant ainsi que la modernité ne saurait se développe
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l y aurait lieu de renouveler périodiquement la «
révolution
culturelle », et cela s’explique aisément. Car cette « révolution » e
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relle », et cela s’explique aisément. Car cette «
révolution
» est en réalité, la modernité décrétée. Le chemin de la paysannerie