1 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
1 nt chaque jour quelque catastrophe imminente, une révolution , le transfert de la SDN à la Hofburg… Mais les nouvelles de l’Opéra a
2 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
2 reille du peuple. Mais cela suppose une véritable révolution dans les valeurs qu’ils ont cultivées jusqu’ici ! Car pour guider un
3 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
3 et tout changera dans un instant. Il s’agit d’une révolution , qui est le passage des vœux aux volontés. n. « Deuxième lettre aux
4 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
4 ensez-vous que nous sommes entrés dans une ère de révolutions  ? Il y a une nécessité révolutionnaire qui vient de cette mauvaise ad
5 lisation nouvelle. Croyez-vous plus au succès des révolutions que des évolutions ? Je ne crois pas du tout au succès des révolution
6 volutions ? Je ne crois pas du tout au succès des révolutions . Il n’y en a jamais eu une seule qui ait réussi. Elles ont toutes abo
7 ssi. Elles ont toutes abouti à des tyrannies. Une révolution aboutit à une tyrannie, parce qu’elle manque de fondements doctrinaux
8 igieux acceptés et assumés par les meilleurs. Une révolution sanglante est une révolution mal préparée. La seule qui pourrait réus
9 r les meilleurs. Une révolution sanglante est une révolution mal préparée. La seule qui pourrait réussir serait celle qui apporter
10 ançaise a abouti à la tyrannie napoléonienne. Les révolutions de 1848 ont été écrasées ou bien ont abouti, par les nationalistes, à
5 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
11 l’homme . J’ai essayé de montrer que la notion de révolution n’est rien d’autre que la passion transposée au niveau collectif. Or,
12 n transposée au niveau collectif. Or, il n’y a de révolution qu’européenne, c’est-à-dire chrétienne à sa source : le socialiste He
13 urope. Aujourd’hui tout espoir est tourné vers la révolution à venir. Comment à votre avis celle-ci pourrait-elle s’opérer ? Peut-
14 nd, dans ma Lettre ouverte aux Européens  : « La révolution que j’appelle, qui fera seule l’Europe et qui ne peut être faite que
15 la personne. » Y’a-t-il un rapport entre cette «  révolution  » et votre pamphlet de jeunesse, qu’on vient de rééditer, Les Méfait