1 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
1 Mais de là à prendre une conscience active de la révolution , de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bo
2 t acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution , suppose et pose la personne, définie comme l’individu engagé dans le
3 tée révolutionnaire, le marxisme. Or, je veux une révolution . Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai en
4 iquement bourgeoise. C’est là ce qu’on appelle sa révolution  ! 3° Raisons mystiques Car il y a parmi eux des mystiques. Ils
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
5 Spirituel d’abord (juillet 1933)d I. — La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat
6 re avec ces apparences, ce n’est pas encore faire révolution . Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seu
7 ’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les «  révolutions  » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et
8 e, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le princ
9   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de «  révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxi
10 ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions . Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les caricatures, parfois
11 fois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identif
12 té productive, ni à ses qualités biologiques. Une révolution n’est pas seulement une redistribution des biens matériels suivant un
13 d’en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le
14 attenter aux véritables valeurs spirituelles. Une révolution ne consiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance a
15 qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   V
16 ront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule
17 La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’acte ordonnateu
18 n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révolution s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel
3 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
19 et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution . Seule position « pratique », affirment-ils, non sans une sincérité q
20 vers les thèses marxistes ; vouloir préparer une révolution en louchant vers « l’aisance » bourgeoise, — on chercherait en vain q
4 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
21 veau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution , c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’
5 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
22 du temps, et qui ne se rallieront jamais qu’à une révolution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des ar
6 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
23 éclare le premier document ; rénovation mais sans révolution  ! dit le second ; petites réformes, conclut le troisième. Cette progr
24 us les problèmes. Nous savons bien que seules les révolutions font aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la pest
25 ne sera que leur réussite, et non pas celle de la révolution qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et de la culture, la révo
26 pas celle de la révolution qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapital
27 us : la révolution des mœurs et de la culture, la révolution antibourgeoise, anticapitaliste, antiétatiste — personnaliste ! Ce qu
7 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
28 andait, bien au contraire, un développement de la révolution dans le sens personnaliste. C’est le hiatus entre la tactique de comb
29 , nous poserons comme première condition de toute révolution vraie, que ceux qui luttent pour elle témoignent tout d’abord de leur
30 xigerons qu’ils fassent dans leur vie la première révolution , la seule totale. La révolution pour nous n’est pas une profession, m
31 r vie la première révolution, la seule totale. La révolution pour nous n’est pas une profession, mais une attitude pleinement huma
32 rdre, une communauté de personnes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordre établi autou
8 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
33 rement culturelle de ce « conseil suprême » de la révolution  : « La nouvelle éducation devra éviter que les hommes deviennent des
34 ste est plus grave. Elle contredit les fins de la révolution . Elle nie et ruine le fondement même de la personne, mesure par excel
35 Or nous considérons ce cadre comme immédiat à la révolution . Si elle échoue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie révolut
36 oue à le créer, c’est qu’elle n’est pas une vraie révolution , mais simplement une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les dict
9 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
37 oulait, Lénine — et avec lui toute l’histoire des révolutions réussies — répond : « Sans doctrine révolutionnaire, pas d’action rév
38 n, s’oriente vers la bataille, et non pas vers la révolution réelle. Et non pas vers la création ; et non pas vers la construction
39 nséparables — formulé par Aron et Dandieu : « Les révolutions sont sanglantes dans la mesure où elles sont mal préparées ». Service
10 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
40 sûr. Mais n’oubliez pas que nous avons fait notre révolution , nous33. Nous avons un autre problème à résoudre maintenant. Le spiri
11 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
41 té transformée en bordel aux premiers jours de la révolution  : puis rasée par les communistes, et qu’à la place on élevait mainten
12 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
42 e sera tout aussi dangereux que le mal. Et que la révolution ne pourra plus être faite que par ceux qui en auront les moyens finan
13 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
43 is déjà victorieuse dans l’ordre spirituel. 5. La révolution est essentiellement l’affirmation d’une nouvelle autorité. Elle devie
14 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
44 n lamentable ramassis de phrases empruntées à des révolutions étrangères ou périmées, et de mots d’ordre soi-disant « tactiques »,
15 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
45 ns, comme l’auteur, que le premier objectif de la révolution nécessaire c’est la suppression de la condition prolétarienne. L’inst
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
46 simple vérité. Mais il y va du succès même de la révolution personnaliste. Désespérer de faire comprendre aux Français la vraie n
47 térêts. Tandis que dans les dictatures nées d’une révolution de masses, donc d’un état de guerre, l’étatisme a pu — et même dû — d
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
48 t autres. Les jacobins, en effet, défendaient une révolution déjà faite, et s’appuyaient sur une tradition de centralisme institué
49 ins frappant ; c’est qu’en effet la technique des révolutions de masse introduit des facteurs qui ne pouvaient exister pour Robespi
50 militude, relevée par plusieurs observateurs : la révolution hitlérienne, de même que la Révolution française, ne s’est pas propos
51 tatistes, constitue pratiquement un frein pour la révolution européenne. C’est de la part de ceux qui l’inventèrent que l’Europe a
52 e qui indique une voie impraticable. Signal de la révolution fédéraliste, non plus fondée sur les anciennes « régions », non plus
53 c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution française, c’est désespérer de la paix. Et c’est précisément parce qu
54 par tout autre moyen, que nous devons faire cette révolution -là. 57. L’opération a si bien réussi qu’on entend fréquemment des p
18 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
55 ste eût été, à ce moment, le signal certain d’une révolution sociale. Au ier siècle, fatiguée de lutter pour des lois agraires pl
56 ouvoir, aux dépens du patriciat fermé. Mais ces «  révolutions  » corporatives restent d’ordre strictement politique, tandis que les
19 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
57 ctes » — et surtout d’« actes révolutionnaires » ( révolution ne veut-il pas dire : choses nouvelles ?). D’autre part, s’en remettr
20 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
58 ient plus de berger, aux éclairs de chaleur d’une révolution encore lointaine, ils se sont jetés dans le premier parc venu, à gauc
59 ice » d’une doctrine de lutte politique. Faire la révolution , cela demande un effort un peu plus grand, et d’une autre nature, que