1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
1 acée par l’Amour. Pour mesurer l’ampleur de cette révolution , il faut imaginer ce qu’était le sacré, ce qu’il est encore en Orient
2 omaine de citoyen, et maintient au travers de nos révolutions , anarchistes ou collectivistes, l’idéal directeur de l’homme à la foi
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
3 autres hommes, peut entraîner des guerres et des révolutions , par le seul fait qu’elle favorise ou justifie des régimes violemment
4 hristianisme. Apport chrétien. — La conversion — révolution individuelle — libère tout homme, noble ou esclave, des liens sacrés
5 ent subir une progressive refonte et une série de révolutions . Certes, on peut ne pas voir la personne invisible, mais si l’on refu
6 visoires, bientôt sujets eux-mêmes à de nouvelles révolutions , comme on le voit notamment dans le progrès des sciences. L’antinomie
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
7 oulèvent contre lui, il ne s’agit en aucun cas de révolution , car la subversion vient de l’extérieur, ou vise un pouvoir étranger.
8 ou vise un pouvoir étranger. La notion propre de révolution , impliquant un changement soudain, un renouvellement par l’intérieur
9 côte du Malabar. Prenons la Chine : le père de sa révolution fut le converti Sun Yat-sen, protestant fanatique à ses débuts… Tout
10 débuts… Tout porte à rattacher le phénomène de la révolution à quelque qualité ou défaut spécifique de l’Occident, ou de sa religi
11 es sont devenues nouvelles. » Et les chefs de nos révolutions promettent des « choses nouvelles » par un brusque avènement. Dans le
12 une vie figure donc le modèle spirituel de toute révolution occidentale. Mais il y a plus. Le christianisme apporte au monde les
13 ’est une ère nouvelle, comptée à neuf. Toutes nos révolutions s’en souviendront. L’Orient n’a pas connu pareille coupure des temps,
14 Et par exemple : le passage de la conversion à la révolution , c’est-à-dire du modèle spirituel au phénomène politique et social ne
15 s’avise d’une contradiction flagrante entre la «  révolution chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont v
16 n chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont versé dans son ombre « un sang impur ». L’Église, en effet, s
17 ncompatibles avec sa conception de l’homme37. Nos révolutions tentent l’inverse : partant de l’utopie d’un ordre théorique qu’il fa
18 appelle un ordre autoritaire. Ici peut naître la révolution . Deux formules d’ordre sont en effet concevables à ce moment. Il y a
19 ue, non l’Agapè, qui hante les doctrinaires de la révolution , et les conduit au césaropapisme. Ambition bridée dans l’Église par s
20 condamner l’élan communautaire générateur de nos révolutions jugerait dans l’irréel, j’ai dit pourquoi. Mais ceux qui croient enco
21 it pourquoi. Mais ceux qui croient encore que ces révolutions auraient « objectivement » servi la liberté, ne font preuve que d’une
22 d’une belle ignorance de l’histoire. Les grandes révolutions européennes n’ont jamais renversé aucun tyran. Au contraire, elles en
23 urent les bénéficiaires, non les victimes, de nos révolutions « libératrices ». Celles-ci n’ont triomphé que de régimes séniles, et
24 es résultats, force nous est de constater que les révolutions européennes, sans aucune exception notable, ont abouti à renforcer la
25 de l’État l’élan premier vers la communauté, les révolutions de l’Europe ont fomenté le nationalisme, cette troisième et peut-être
26 er dans le pire sens du terme, au lendemain d’une révolution certes réelle mais importée. Il en va du nationalisme occidental « at
27 tte soif d’une vraie communauté qui déclenche les révolutions et qui entretient le culte de l’idole nationale. Révolte contre l’Amo
28 et ce rêve incarné devient une tyrannie. Passion, révolution , nation : certains ont cru que leur empire sur nos esprits mesurait c
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
29 brusquement l’âge de l’humanité peut paraître une révolution considérable. Mais ce n’est guère qu’un détail dénué d’intérêt pour p
30 e longue réaction de défense contre le ferment de révolution introduit dans le monde par l’Évangile. (J’ai dit plus haut que le Mo
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
31 res et mers telles que nous les connaissons. Deux révolutions considérables se sont donc produites en trois siècles dans l’image de
32 corrigées par quelques observations. La première révolution substitue l’Europe méditerranéenne au symbole de Jérusalem comme cent
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
33 droite, liberté et autorité, ordre et mouvement, révolution et stabilité, individu et société, etc. dans le domaine politique et
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
34 mps, notons-le, les pays qui ont subi le moins de révolutions , et qui ont le moins de communistes91. Dans les nations latines, on c