1
acée par l’Amour. Pour mesurer l’ampleur de cette
révolution
, il faut imaginer ce qu’était le sacré, ce qu’il est encore en Orient
2
omaine de citoyen, et maintient au travers de nos
révolutions
, anarchistes ou collectivistes, l’idéal directeur de l’homme à la foi
3
autres hommes, peut entraîner des guerres et des
révolutions
, par le seul fait qu’elle favorise ou justifie des régimes violemment
4
hristianisme. Apport chrétien. — La conversion —
révolution
individuelle — libère tout homme, noble ou esclave, des liens sacrés
5
ent subir une progressive refonte et une série de
révolutions
. Certes, on peut ne pas voir la personne invisible, mais si l’on refu
6
visoires, bientôt sujets eux-mêmes à de nouvelles
révolutions
, comme on le voit notamment dans le progrès des sciences. L’antinomie
7
oulèvent contre lui, il ne s’agit en aucun cas de
révolution
, car la subversion vient de l’extérieur, ou vise un pouvoir étranger.
8
ou vise un pouvoir étranger. La notion propre de
révolution
, impliquant un changement soudain, un renouvellement par l’intérieur
9
côte du Malabar. Prenons la Chine : le père de sa
révolution
fut le converti Sun Yat-sen, protestant fanatique à ses débuts… Tout
10
débuts… Tout porte à rattacher le phénomène de la
révolution
à quelque qualité ou défaut spécifique de l’Occident, ou de sa religi
11
es sont devenues nouvelles. » Et les chefs de nos
révolutions
promettent des « choses nouvelles » par un brusque avènement. Dans le
12
une vie figure donc le modèle spirituel de toute
révolution
occidentale. Mais il y a plus. Le christianisme apporte au monde les
13
’est une ère nouvelle, comptée à neuf. Toutes nos
révolutions
s’en souviendront. L’Orient n’a pas connu pareille coupure des temps,
14
Et par exemple : le passage de la conversion à la
révolution
, c’est-à-dire du modèle spirituel au phénomène politique et social ne
15
s’avise d’une contradiction flagrante entre la «
révolution
chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont v
16
n chrétienne » des premiers siècles et les autres
révolutions
qui ont versé dans son ombre « un sang impur ». L’Église, en effet, s
17
ncompatibles avec sa conception de l’homme37. Nos
révolutions
tentent l’inverse : partant de l’utopie d’un ordre théorique qu’il fa
18
appelle un ordre autoritaire. Ici peut naître la
révolution
. Deux formules d’ordre sont en effet concevables à ce moment. Il y a
19
ue, non l’Agapè, qui hante les doctrinaires de la
révolution
, et les conduit au césaropapisme. Ambition bridée dans l’Église par s
20
condamner l’élan communautaire générateur de nos
révolutions
jugerait dans l’irréel, j’ai dit pourquoi. Mais ceux qui croient enco
21
it pourquoi. Mais ceux qui croient encore que ces
révolutions
auraient « objectivement » servi la liberté, ne font preuve que d’une
22
d’une belle ignorance de l’histoire. Les grandes
révolutions
européennes n’ont jamais renversé aucun tyran. Au contraire, elles en
23
urent les bénéficiaires, non les victimes, de nos
révolutions
« libératrices ». Celles-ci n’ont triomphé que de régimes séniles, et
24
es résultats, force nous est de constater que les
révolutions
européennes, sans aucune exception notable, ont abouti à renforcer la
25
de l’État l’élan premier vers la communauté, les
révolutions
de l’Europe ont fomenté le nationalisme, cette troisième et peut-être
26
er dans le pire sens du terme, au lendemain d’une
révolution
certes réelle mais importée. Il en va du nationalisme occidental « at
27
tte soif d’une vraie communauté qui déclenche les
révolutions
et qui entretient le culte de l’idole nationale. Révolte contre l’Amo
28
et ce rêve incarné devient une tyrannie. Passion,
révolution
, nation : certains ont cru que leur empire sur nos esprits mesurait c
29
brusquement l’âge de l’humanité peut paraître une
révolution
considérable. Mais ce n’est guère qu’un détail dénué d’intérêt pour p
30
e longue réaction de défense contre le ferment de
révolution
introduit dans le monde par l’Évangile. (J’ai dit plus haut que le Mo
31
res et mers telles que nous les connaissons. Deux
révolutions
considérables se sont donc produites en trois siècles dans l’image de
32
corrigées par quelques observations. La première
révolution
substitue l’Europe méditerranéenne au symbole de Jérusalem comme cent
33
droite, liberté et autorité, ordre et mouvement,
révolution
et stabilité, individu et société, etc. dans le domaine politique et
34
mps, notons-le, les pays qui ont subi le moins de
révolutions
, et qui ont le moins de communistes91. Dans les nations latines, on c