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ogé M. Durand-Dupont. — Pourquoi n’êtes-vous pas
révolutionnaire
? M. Durand-Dupont ne s’est pas fait prier pour nous répondre. Il est
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Du moins il l’affirme. — Pourquoi je ne suis pas
révolutionnaire
? nous a-t-il déclaré — Parce que je suis un honnête homme, fermement
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des plus hypocrites, d’une part, — et la violence
révolutionnaire
, franchement acceptée, de l’autre. Notre temps est celui de la violen
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is supprimée dans l’œuvre humaine3. Mais la santé
révolutionnaire
consiste à faire apparaître, fût-ce brutalement, ce que l’« ordre » b
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çons à leur intention un état d’esprit faussement
révolutionnaire
, qui pour certains d’entre eux, déjà est une tentation, pour d’autres
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gnantes, y compris celles qui sont officiellement
révolutionnaires
. Petits purs, ceux qui opposent des textes appris à tout effort créat
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crochés à des dogmes, alors que la vraie violence
révolutionnaire
est une affirmation toujours nouvelle de la vie. Le petit purisme est
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s de la Révolution. Puis du fait qu’ils se disent
révolutionnaires
, ces bons petits intellectuels deviennent un danger pour la Révolutio
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e les rédacteurs de l’Ami du Peuple appellent des
révolutionnaires
en peau de lapin, comme si cela, notons-le en passant, excusait lesdi
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ts du genre humain, à commencer par bon nombre de
révolutionnaires
qui ne paraissent « pas très comme il faut », et, pour tout dire, « c
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mpagnent d’un coup de pied au derrière. Drôles de
révolutionnaires
que l’on séduit par le mépris. Certes, ils sont conformistes pis qu’à
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s aride, de Marx, d’Engels, et de Hegel une leçon
révolutionnaire
que nous voulons tirer des seuls faits qui nous pressent. Et dès lors
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style Saint-Just, bref, ils rendent l’atmosphère
révolutionnaire
irrespirable, alors que justement la révolution doit être la plus amp
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ans une doctrine donnée. La seule pureté vraiment
révolutionnaire
, c’est celle de la violence spirituelle créatrice ; nous ne nous lass
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humain portera toujours en elle-même une garantie
révolutionnaire
évidente. Seule elle sera capable d’entraîner les masses. Mais en voi
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issance de cause que vous avez collaboré avec les
révolutionnaires
dont vous répudiez aujourd’hui avec horreur la prétendue « solidarité
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a précédence et la primauté du véritable réalisme
révolutionnaire
. Cordialement à vous, Denis de Rougemont. d. « Sur un certain front
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40 ans, c’est-à-dire par les chefs de la jeunesse
révolutionnaire
, en face d’une Russie dont le dynamisme juvénile est assez puissant p
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ure des vieillards ; elle repose sur la puissance
révolutionnaire
, c’est-à-dire sur la jeunesse de la nation. Mais la jeunesse français
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e. On dit aussi, je le sais bien, que l’idéologie
révolutionnaire
fait des ravages, depuis peu, dans les primes cervelles bourgeoises.
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n France ne peut croire sérieusement aux vertus «
révolutionnaires
» d’une doctrine destinée à périr avec le système régnant, qu’elle cr
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s de la personne. La France possède une tradition
révolutionnaire
personnaliste. C’est cette tradition qui a fondé l’autorité de la Fra
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luence personnelle sur plusieurs jeunes écrivains
révolutionnaires
. M. Denis de Rougemont est protestant, et collaborateur à la NRF , e
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jeunesses soviétique et fasciste sont bien moins
révolutionnaires
, dans le sens créateur du terme, que conformistes. Leur conformisme n
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mmédiate de l’heure ; la seule tâche efficacement
révolutionnaire
. Quels sont les caractères spécifiques de notre effort de doctrine ?
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organe central, d’autorité purement doctrinale et
révolutionnaire
, sorte de Komintern, mais dépourvu de pouvoir économique4. Dans le do
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réaliser. Deux mots toutefois sur notre attitude
révolutionnaire
. Certains s’étonneront peut-être de la voir si peu romantique. C’est
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es dictatures policières de demain. Le romantisme
révolutionnaire
revêt une autre forme encore, non moins dangereuse pour notre action.
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mots nos positions de combat : 1° « Sans théorie
révolutionnaire
, pas d’action révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette
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: 1° « Sans théorie révolutionnaire, pas d’action
révolutionnaire
. On ne saurait trop insister sur cette vérité, à une époque où l’engo
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re de la pensée, et sur ses droits. Sans théorie
révolutionnaire
, pas d’action révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne
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oits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action
révolutionnaire
, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop insister sur cet
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tie du livre. Esprit et Révolution… « Le malaise
révolutionnaire
et la confusion des idées en sont arrivés à un tel point que les deux
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ationalistes qui ne peuvent rendre compte du saut
révolutionnaire
. « En réalité, la dictature de transition qui enterre toutes les reve
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e ainsi comprise peut être une science proprement
révolutionnaire
. Ce n’est point par hasard qu’on tentait de nous la réduire à cette d
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ce. Tel qu’il devrait être : c’est la conception
révolutionnaire
, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’es
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un « changement de plan », — c’est-à-dire un acte
révolutionnaire
. Elles se dressent ainsi contre le préjugé le plus nocif de la mental
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qui mesure l’efficacité d’une prise de conscience
révolutionnaire
. Lieu commun pour cette génération : la violence véritable est celle
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s qui assurent d’ordinaire aux publications dites
révolutionnaires
un succès de lecture, aux dépens de toute adhésion durable. Des obscu
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lle les jeunes bourgeois de ce temps se déclarent
révolutionnaires
. On les accuse d’impatiences suspectes, de rancunes sociales, de niet
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l — communautés nationales — sont essentiellement
révolutionnaires
? Le mot nation dans son acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abo
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les se jettera donc dans l’aventure « nationale »
révolutionnaire
, tandis que l’homme enraciné défendra son patriotisme. Le danger, c’e
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des esprits pondérés, mais un succès constructif,
révolutionnaire
, et qui se confondra nécessairement avec l’instauration de l’Ordre no