1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
1 guerre franco-allemande, déclenchée par les idées révolutionnaires de Paris : Quel serait l’aboutissement de ce mouvement, dont Paris,
2 ation a été faite contre Paris, qui était la cité révolutionnaire , la cité maudite ; et en faveur de Saint-Pétersbourg, qui était alors
3 évrier les choses ont changé de face ; la tempête révolutionnaire a jeté bas les trônes, traîné dans la poussière les couronnes, humili
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
4 ui-même, que je ne sépare pas de cette généalogie révolutionnaire  ? Le christianisme est fils du judaïsme, de l’égyptianisme, du brahma
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
5 . Depuis de longues années Paris lit des journaux révolutionnaires , révolutionnaires dans tous les sens, payés par la Russie. « L’Europe
6 s années Paris lit des journaux révolutionnaires, révolutionnaires dans tous les sens, payés par la Russie. « L’Europe, dit-on à Pétersb
7 e » l’obligerait à prendre « la tête du mouvement révolutionnaire  ». Au reste, Marx considérait que les États-Unis devaient former part
8 de l’Europe décomposée et désunie, irréligieuse, révolutionnaire , matérialiste et bourgeoisement satisfaite, la mission de la Russie a
9 spiritualité de l’orthodoxie, tandis que pour le révolutionnaire occidentaliste Alexandre Herzen (1812-1870), « le peuple russe est en
10 tort de se moquer des Russes en les qualifiant de révolutionnaires  : car nous sommes des révolutionnaires non seulement pour détruire là
11 lifiant de révolutionnaires : car nous sommes des révolutionnaires non seulement pour détruire là où nous n’avons rien construit, comme
12 cret le gardent pour eux). En un mot, nous sommes révolutionnaires , par nécessité personnelle si l’on peut dire, voire par conservatisme
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
13 avec Rousseau, qu’elle dansait autour de l’arbre révolutionnaire de la liberté, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de Napoléon. Co
14 our fédérer des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnaires  ; des Scandinaves assagis ; des Allemands ambitieux ; des Anglais jal
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
15 ient trouver dans Rome les prototypes de l’esprit révolutionnaire . Mais, nous dit André Siegfried : Notre conception spirituelle, et n
16 t divins, ont déposé dans notre esprit cette soif révolutionnaire de la justice qui distingue socialement l’Occident. Et de même, ajou
17 Voilà pourquoi l’Européen typique sera tantôt un révolutionnaire ou un apôtre, un amant passionné ou un mystique, un polémiste ou un g
18 lture européenne a su allier la plus grande force révolutionnaire au sens hautement développé des traditions ; parce que de tous temps
19 le droit de vivre. Peut-être ce « traditionalisme révolutionnaire  » de l’Europe, comme tant de mouvements avant lui, gagnera-t-il d’aut
20 ents américain et australien. Mais les humanistes révolutionnaires de la Renaissance et les têtes chaudes de la Réformation puisèrent le