1 Ramuz n’est jamais obtenue par l’idéalisation, le rêve ou la belle phrase musicale. Au contraire, elle surgit lentement, dif

2 une image claire du système fédéraliste auquel je rêve . ae. Rougemont Denis de, « [Entretien] L’amour, pas la guerre »,

3 , de l’affectivité, de l’amour, de la danse et du rêve . Tout ce qui échappe à la technologie, et qu’elle tend à éliminer. Le

4 ut-être un jour : vois ton image et reconnais ton rêve  ? aj. Rougemont Denis de, « Le mythe et l’opéra », Le Grand Théâtr

5 i les droits fondamentaux de l’homme, le droit au rêve est l’un des plus souvent négligés… par ses ayants droit. Saisissant

6 il encore les moyens ? J’en viens au récit de mon rêve . Je voyais les quarante régions qui naissent sur notre continent : d

7 continentaux.   Je me réveille, je me raconte mon rêve . (Et peut-être que je le reconstruis, mais il n’importe.) Et je me de

8 e et voté par son peuple. La différence entre le rêve et la réalité est avant tout chronologique. La plupart des rêves de l

9 lité est avant tout chronologique. La plupart des rêves de l’homme se sont réalisés au cours des âges — voler très haut, alle

10 , ne menacerait dans le cas qui me fascine… Si le rêve des régions se réalise, lui aussi, on dira dans dix ans, dans vingt a

11 a seconde apportant le sens de l’imaginaire et du rêve , rédemption de l’échec historique, et le grand thème de la Quête aven

12 , les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture occidentale. Faut-il enfin rappeler l’apport arabe, l

13 lem, mais aussi des communautés germaniques et du rêve celtique, a formé les désirs et les besoins des hommes de ce continen

14 lem, mais aussi des communautés germaniques et du rêve celtique, a formé les désirs et les besoins des hommes de ce continen

15 ’imaginer un développement plus harmonieux de nos rêves et de notre action. L’avenir de l’Occident ne peut se lire dans les i

16 ouvons avouer, mais ceux qui s’annoncent dans nos rêves et que déclarent nos choix concrets, comme le vote d’un budget par ex

17 change plus qu’au gré de nos désirs, donc de nos rêves . Or, comme l’écrit Paul Valéry : Nous ne pouvons prévoir nos rêves,

18 écrit Paul Valéry : Nous ne pouvons prévoir nos rêves , ni nos projets. Cette remarque géniale dans sa simplicité définit l

19 Reprenons l’argument de Valéry : amendons-le. Mes rêves des nuits prochaines me sont imprévisibles. Mais les rêves de l’human

20 nuits prochaines me sont imprévisibles. Mais les rêves de l’humanité depuis plusieurs millions d’années nous sont connus par

21 isés de mieux en mieux depuis un siècle. C’est du rêve de voler qu’est né l’avion, et non pas de la prévision des avantages

22 omie. L’histoire du vol d’Icare est le récit d’un rêve que tous les hommes ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard q

23 rûlantes, au pire de l’été, de la neige. C’est ce rêve d’Icare qui animait encore les premiers constructeurs d’avions à aile

24 tilitaire, économique. Et de même pour nos autres rêves constants. Agir à distance, parler ou tuer sans efforts à des millier

25 ul Valéry a écrit : « Nous ne pouvons prévoir nos rêves ni nos projets. » L’avion, l’auto, tout ce que la technologie a réali

26 tout ce que la technologie a réalisé, ce sont des rêves de l’homme, dont nous ne pouvions pas prévoir l’aboutissement. Les ré