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L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)g Le
rêve
, le romantisme ? Et traités en deux gros volumes qui, au surplus, son
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tenté de penser. Notre âge est dur. Le temps des
rêves
est passé. « Nous ne sommes plus un peuple de rêveurs et de philosoph
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discours, ces clameurs, sinon les phantasmes d’un
rêve
, d’un rêve de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pour
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es clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve, d’un
rêve
de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grand
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de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai,
rêve
pourtant, grande image collective exprimant le désir et l’inconscient
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érité, rien n’est plus actuel que le phénomène du
rêve
, je dirais même en politique. Rien n’est plus important que de savoir
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rtant que de savoir la qualité, et la nature, des
rêves
qui mènent le monde, à un moment donné de son évolution. À cette rais
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tte raison très générale d’approuver une étude du
rêve
et de l’inconscient telle que l’a poursuivie M. Albert Béguin, vienne
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fonde, par les relations qu’elle établit entre le
rêve
et la vie réelle. » Or notre époque, plus que toute autre semble-t-il
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e autre semble-t-il, s’est attachée à l’étude des
rêves
: qu’il suffise de citer Freud et Jung et, d’autre part, l’école surr
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, d’autre part, l’école surréaliste. Une vague de
rêves
s’est étendue sur les années de l’après-guerre, fécondant de vastes d
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s consacré à l’examen des théories romantiques du
rêve
. Ce sera sans doute pour la plupart des lecteurs non spécialisés une
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s du Sud, Marseille. g. « L’Âme romantique et le
rêve
», Journal de Genève, Genève, n° 81, 23 mars 1937, p. 1.