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sans le troubler : les mots n’atteignent plus son
rêve
profond. Et le cérémonieux silence du ministre renouvelle le vieux my
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la religion solaire que prêche Lawrence. C’est un
rêve
de compensation. C’est l’expression de son impuissance à résoudre ce
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i de la thèse d’Aron. 50. Jean-Paul rapporte un
rêve
où il disait à Napoléon : « Je ne suis jamais plus intelligent qu’au
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suis jamais plus intelligent qu’au lit, quand je
rêve
de vous, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. »
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élérer ces deux effets. Qu’en résultera-t-il ? Le
rêve
logique qu’est le conte de Carroll nous apparaît alors comme une séri
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ce en garde la conscience secrète — comme dans le
rêve
— et peut s’en libérer dès que l’absurdité devient intolérable ou men
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ne société encombrée de règles précises dont elle
rêve
moins de se délivrer que d’abuser. Dans le vertige de l’anarchie où i
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souvent qu’à la manière dont elle figure dans les
rêves
. Compensations, ratures, reprises d’actes manqués… Il s’agirait de sa
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nce à ses yeux de Grec ou d’Oriental, mais par le
rêve
immense des religions, transformant le réel insensé en un poème de mo
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hétypes qui s’accordent à ceux de l’âme. Ainsi le
rêve
universel du temps cyclique et du retour sans fin de toutes les situa
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e temps, le détruit et le renouvelle. Et, si l’on
rêve
un monde coupé du transcendant, on évacue du même mouvement désespéré
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pas même le Soi qui dormira dans un sommeil sans
rêves
— leur idée du bonheur — entre deux Créations totalement insensées. S