1 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
1 synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
2 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
2 ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’aut
3 d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse d
4 ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve , beaucoup plus loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
5 , verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêves , discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
6 tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des rêves de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
7 s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rêve , oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
4 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
8 oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son rêve . Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumièr
9 os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
10 aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
11 ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
12 r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
13 e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve  ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
14 n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves , ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
15 racle imminent. Ou moins encore : l’image, née en rêve , d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
16 dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
5 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
17 s à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
18 lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du rêve . Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
19 bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi —, cur
20 aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves , — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
21 nt noué son collier à mon poignet : « pour que je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
22 la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un rêve  ? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
23 ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
24 ’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve . Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
25 ez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
26 la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
27 des membres d’un parti national-marxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
28 r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel rêve l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
29 ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui rêve  ; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes