1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 plus loin et se perd on ne sait où, dans un autre rêve naissant, dans le rêve du bonheur d’un autre… Tout est possible. Il y
2 ne sait où, dans un autre rêve naissant, dans le rêve du bonheur d’un autre… Tout est possible. Il y en a pour tout le mond
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
3 IVie politique Le rêve américain L’Amérique n’est pas un pays de rêve, quand on y vit, ma
4 rêve américain L’Amérique n’est pas un pays de rêve , quand on y vit, mais c’est un pays de rêveurs. Je vais parfois les r
5 dies toujours si tristes, mais avec un sourire de rêve heureux. Je crois qu’ils sont bien moins conscients que nous. À quoi
6 x limites. Une limite, c’est toujours la fin d’un rêve . Non seulement les limites le gênent, mais il ne veut pas même admett
7 és sur les rives de l’Hudson et du Potomac par le rêve d’un pays sans limites, et il l’était vraiment pour ceux qui triompha
8 ectif des Américains d’aujourd’hui. Et leur grand rêve , leur american dream comme ils disent, prolonge vers l’avenir cette t
9 prochaines, hésitent… Pourtant c’est bien le même rêve qui les tourmente et les anime : aller plus loin, vers une vie toujou
10 ieu du xxe siècle, il se voit partagé entre deux rêves contradictoires. Le soldat qu’un ancien paquebot de luxe ramène vers
11 n’a guère connu que les ruines et les amertumes, rêve simplement de son foyer. Il voit sa maison blanche, sa femme et le dr
12 moderne, à l’échelle planétaire. Mais il y a le rêve des civils. Et c’est lui qui va dominer, nécessairement. Les vétérans
13 hui, je me l’explique de la manière suivante : le rêve américain évoque une vie sans cesse plus large et libre. Mais la « fr
14 e-même, en vertu d’une nécessité constitutive. Le rêve américain l’exige. Nous voici loin de nos danseurs de Broadway ? Peut
15 persiste à penser que si l’Amérique, suivant son rêve , cherche à sortir de ses limites et à déborder sur le monde, cette ex
16 ous attendent de ce pays, plus digne du mythe, du rêve américain. Voici donc un nationalisme « ouvert » et pour qui la natio
17 pour qui la nation est en avant, dans un élan, un rêve , une liberté future. Non pas comme chez Maurras, dans le passé, comme
18 éricain vient se confondre, pratiquement, avec le rêve d’une communion planétaire dans la même liberté. Ils ont envie d’ouvr
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
19 se, volupté du regard, Reine des neiges, Dame des rêves de l’adolescence, femme la plus célèbre du monde, idée de la Femme ré
20 eutre gris souris relevé de côté, et le profil du rêve . J’eusse préféré ne la voir jamais, mais j’avoue qu’elle est très jol
21 rtarins, rapides ou entravés comme les figures du rêve , passant en une seconde de l’aplatissement physique à la mégalomanie,
4 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
22 ant dans la réalité du continent où vous amène un rêve . Je vous accompagne en sourdine, attentif à vous indiquer très rapide
5 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
23 rendrai les routes d’Amérique comme un symbole du rêve et de la volonté du Nouveau Monde. On croyait close l’ère des pionnie
24 utter contre le chômage. Elles sont le produit du rêve et de la vitalité inépuisable d’un peuple libre, et qui voit grand sa