1
synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du
rêve
et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
2
tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des
rêves
de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
3
s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du
rêve
, oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
4
oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son
rêve
. Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
5
os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et
rêve
qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
6
aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le
rêve
de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
7
ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le
rêve
pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
8
r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un
rêve
au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
9
e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un
rêve
? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
10
n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
rêves
, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
11
iracle imminent. Ou moins encore : l’image née en
rêve
d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre pl
12
dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos
rêves
sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
13
ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui
rêve
; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes
14
des membres d’un parti national-marxiste dont le
rêve
est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
15
r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel
rêve
l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
16
s à composer des phrases, tout en allant comme en
rêve
sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
17
lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du
rêve
. Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
18
bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de
rêves
et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi — cure
19
aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux
rêves
, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
20
nt noué son collier à mon poignet : « pour que je
rêve
d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
21
la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un
rêve
? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
22
ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante,
rêve
de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
23
’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un
rêve
. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
24
ez pour se rendre compte de la décadence de leurs
rêves
et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
25
la décadence de leurs rêves et des possessions en
rêve
— ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
26
e à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un
rêve
, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arri
27
ls chocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un
rêve
heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-consc
28
t goûte encore quelques instants les délices d’un
rêve
inachevé. Mais il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le temps
29
Dans une ville ! Point d’autres sons… Si ! Je ne
rêve
pas : un coq qui crie, tout là-bas vers les Invalides. L’or pâle du d
30
droits de seigneurs, je garde encore un droit de
rêve
, d’imaginaire intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne
31
di, devant la proue de l’Isola Bella, vaisseau de
rêve
aux nombreux ponts chargés de dieux, passagers immobiles, un bras lev
32
d du ciel. Sommets d’où l’on voit l’Italie… Et le
rêve
s’éteint, guirlande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon. Pays