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é, ce serait une erreur insondable que de voir le
salut
de notre époque dans un retour à l’individu. L’individu est l’origine
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ourra, pour nous, se confondre avec un progrès du
salut
. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de Kierkeg
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à lui-même un monde qui ne saurait nous offrir de
salut
, puisqu’il n’est de salut qu’en la foi, qui transcende le monde. Prin
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saurait nous offrir de salut, puisqu’il n’est de
salut
qu’en la foi, qui transcende le monde. Principe de l’individualisme a
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ue chose, notre activité, ne vaut rien pour notre
salut
. Elle se souvient que nous devons travailler à établir le Royaume sur
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rait nous certifier, dans le fond de nos âmes, un
salut
qui se joue des ultimes efforts et des ultimes défaites de notre volo
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rines, révolutions qui prétendraient fonder notre
salut
sur un ordre terrestre. Mais toutes ces négations, nous les déclarero
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a grâce de son Sauveur, un homme qui sait que son
salut
ne dépend pas du monde, comment voulez-vous qu’il adopte ces allures
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omme pour qui tout est accompli : le péché, et le
salut
en Christ. Voilà sa liberté : sa mort est derrière lui. Le problème a
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qu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que le
salut
, pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d’ironie possible vis
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c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le
salut
qui m’est promis22, salut gagé sur le fait historique de la mort et d
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par lequel je saisis le salut qui m’est promis22,
salut
gagé sur le fait historique de la mort et de la résurrection de Jésus
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étien, mais ne se confond pas avec l’enjeu de son
salut
. Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme, si l
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, économique, éthique — fondée sur la croyance au
salut
de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’oppose rigo
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anisme, si celui-ci est avant tout la croyance au
salut
de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans les deux ca
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Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de
salut
. Certains humanistes le nieront. Ils me diront que, là où le chrétien
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nt. Ils me diront que, là où le chrétien parle de
salut
, eux se bornent à revendiquer le bonheur des hommes, la justice. Reco
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adicalement ? C’est en ceci que, pour les uns, le
salut
est transcendant à l’humanité, pour les autres, immanent. Les humani
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? Va prendre parti, et agir ?… — Paralysie. — Le
salut
qu’on lui offre il faudrait qu’elle le paie du prix de l’âme même. On
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sauver le monde » ? Rien. Au sens fort du mot, le
salut
n’est pas à débattre sur le plan de l’humanité, mais entre l’homme, e
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ine efficacité ceux pour lesquels il n’est pas de
salut
hors de cette réalité perpétuellement réparatrice et proprement humai