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créé qui appartient à la Nuit, ne peut trouver de
salut
qu’en cessant d’être, en se « perdant » au sein de la divinité. Mais
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e. Comment l’aimer vraiment, tel qu’il était ? Le
salut
n’étant qu’au-delà, l’homme religieux se détournait des créatures ign
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eux dès cette vie pour le croyant que « saisit le
salut
». 4.Orient et Occident Est-il possible de définir l’Orient et
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nts non encore « consolés » : il avait droit au «
salut
» des croyants, c’est-à-dire à trois « révérences ». On a vu le rôle
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ion) et qui accueille l’hommage de son âme par un
salut
et un baiser. L’enfer étant la prison de la matière, Lucifer, l’ange
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ur vrai ? Un seul baiser, un seul regard, un seul
salut
. Jaufré Rudel, au terme d’un amour conçu pour une femme qu’il n’a ja
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dès qu’il en a reçu un seul baiser de paix et le
salut
. Il s’agit d’une légende, mais tirée des poèmes qui chantent bel et b
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personnages historiques… e) La salutation est le
salut
que l’initié voulait donner au Sage, mais que celui-ci, prévenant, do
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nfin de Pétrarque. Tous ces poètes attachent au «
salut
» de la Dame une importance apparemment démesurée, mais qui s’expliqu
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rt bien si l’on prend garde au sens liturgique du
salut
. f) Les mystiques arabes insistent sur la nécessité de garder le sec
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ps — cette part du diable — ne saurait engager le
salut
de son âme : « Point de péché au-dessous du nombril ! » précise un év
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mère, sœur, épouse, fille… elle est le chemin du
salut
»70. Ainsi le tantrisme apporte cette nouveauté qui consiste à « expé
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e Dieu mais à la nuit de la passion, non point au
salut
de la personne mais bien à sa dissolution. Tout le passage cité trahi