1 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
1 de statistique, ou bien des hommes de chair et de sang , reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
2 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
2 péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang , mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement. »31 Et pourtant,
3 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
3 , ni pour celui de demain nous ne verserons notre sang . Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le commun
4 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
4 e où elle est mal préparée. »60 C’est dire que le sang versé par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctr
5 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
5 groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du sang , des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
6 la tribu était liée par des liens d’origine — le sang , la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
7 vidualiste a triomphé de la communauté barbare du sang . Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
8 rche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
9 -à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
10 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
11 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
12 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des