1 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
1 u’un incident secondaire en apparence provoque le saut final, l’accomplissement, que le héros paie de sa vie. Or il existe,
2 me fascinée par les deux concepts d’instant et de saut . L’instant, c’était pour lui le temps de la foi, le contact du temps
3 ternelle se réalise dans l’inégale occasion ». Le saut , c’était le mouvement propre de la foi, irrationnel, instantané, conc
4 calement, comme la voie même… 3. Cette image du saut me fait songer à la scène finale du beau film que Laurence Olivier a
5 sur une sorte de tribune élevée, et, de là, d’un saut prodigieux, se jette dans le vide, l’épée brandie, pour tomber sur le
2 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
6 de la religion de tous. Son élan fou, qui mime le saut de la foi, ne jette pas l’homme dans son salut vivant ni dans un mart
7 léguée à l’action collective. L’individu imite le saut de la conversion, mais, au lieu de se retrouver une personne engagée,
3 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
8 rtain, c’est que le progrès technique va faire un saut sans précédent, créant une situation où nos vrais vœux, nos vraies or
4 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
9 la foi, laquelle est un mouvement de passion, un saut . Toute communication directe de Dieu à l’homme tuerait l’homme, c’est