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e très grave, et théoriquement insoluble. Et l’on
sait
que la bourgeoisie cultive ce genre de problèmes avec une prédilectio
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plus à réveiller l’imagination des peuples. On le
sait
à Genève : tout est affaire de mots. Il n’y a pas de « guerre » en Ch
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premier, dénonça l’essentielle férocité. Et l’on
sait
quelle force brutalement contraignante peut acquérir l’opinion, en Am
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vrées à la police ou à la foule. Mais nous qui le
savons
, c’est à nous qu’il incombe, dès maintenant, de préparer une Révoluti
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ondrai pas ici à votre accusation de fascisme, je
sais
trop bien que, sous la plume d’un stalinien de Paris, elle exprime le
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se perdirent en eux-mêmes, les autres dans on ne
sait
quelles brigues innommables. De l’inquiétude à la Légion d’honneur, l
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rifices qu’on lui demande — ou à cause d’eux — ne
sauraient
être mises en doute. Mais qu’adviendra-t-il, le jour peut-être procha
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orte, en apparence, de sécheresse technique. Nous
savons
que le romantisme du désordre prépare simplement les dictatures polic
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bourgeois, et nous vous écouterons ! Certes, nous
savons
que le premier aspect de toute révolution est dans un renoncement. Ma
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olutionnaire, pas d’action révolutionnaire. On ne
saurait
trop insister sur cette vérité, à une époque où l’engouement pour les
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mble et violent. Voilà ce que je veux. Mais je ne
sais
pas ce que je puis. Je ne sais pas pour combien d’hommes, ni pour que
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e veux. Mais je ne sais pas ce que je puis. Je ne
sais
pas pour combien d’hommes, ni pour quels hommes j’aurai pu être « le
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um d’une atroce perfidie : P.-S. On voudrait bien
savoir
pour quelle espèce d’hommes on écrit, en fait, mais il faudrait des s
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rvent dans leur cœur la volonté d’être hommes, et
sachent
s’emparer des puissances libératrices qu’on leur propose ; et c’est c
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vieilles tyrannies importées d’un Orient où l’on
savait
au moins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’h
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aylorisme), les liens étroits que les auteurs ont
su
nouer entre leurs positions philosophiques et leurs conclusions d’ord
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tionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne
saurait
trop insister sur cette vérité, à une époque où l’engouement pour les
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aires, de certains de ses louangeurs. L’esprit ne
saurait
désigner que la totalité créatrice de l’homme, corps et intelligence,
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terrain pratique l’échec d’une révolution qui ne
sait
pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectique sur laque
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e radical vient s’incarner dans notre génération.
Saura-t
-elle le pousser jusqu’à ses confins créateurs, — ou va-t-elle, une fo
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être qu’un symbole de son argent.) Mais ce que je
sais
, c’est que l’homme tout court, ou même l’homme noble, ou prolétaire,
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ne de conquête. La question reste, évidemment, de
savoir
combien, parmi nous, tiennent encore à être des hommes. 10. Il faut
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rsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se
sait
perdu. Je dis que seul ce paradoxe le fait humain : car si l’homme pe
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l’homme dans sa condition actuelle. Mais il faut
savoir
aussi qu’elle est intenable, parce que les ordres de la foi sont touj
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lement il le connaît mieux. Comme le marxiste, il
sait
que sa doctrine n’a pas à expliquer le monde, mais à le transformer —
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r le monde, mais à le transformer — seulement, il
sait
que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu, non le royaume
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e réactionnaire, il affirme que l’ordre établi ne
saurait
être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le marxiste, il affi
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ve désespérée n’est pas sans noblesse. Et l’on ne
saurait
trop louer l’insistance avec laquelle certaines déclarations de l’AS
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blèmes de doctrine économique et sociale qu’on ne
saurait
esquiver sans manquer à son tour de réalisme ? La plupart des tentati
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paradoxe défini dans ma première partie. Elle ne
saurait
être mise en symétrie avec aucune des autres attitudes que j’ai indiq
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able à celui des Cahiers de la quinzaine ? Elle a
su
se garder assez bien de la démagogie, des à peu près journalistiques,
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stalgie d’un ordre établi par l’Église, dont nous
savons
tous les dangers pour l’Église même. Plusieurs textes de L’Ordre nou
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e moins nos convictions. J’en ai désigné deux. Je
sais
par expérience qu’on peut travailler dans les groupes de jeunes gens
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deux pièces » qu’on loue sans bail parce qu’on ne
sait
pas si dans six mois… Et vous aurez bien travaillé pour la révolution
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chaque pas entre les conditions sociales que l’on
sait
n’être plus immuables… Perspectives d’aventure. Ambition. Ressentimen
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se « édifier » — pour user d’un vocable auquel il
sut
rendre un sens énergique — le croyant le moins fait aux mystères dial
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s, aux amateurs d’élégances formelles, mais qu’il
saura
certainement émouvoir ceux qui cherchent à vivre leur pensée. « Non p
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qui n’est pas simple chez Kierkegaard, mais il a
su
le décrire sans pédantisme et sans littérature. Tant de biographes br
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u, d’autant plus grave qu’il porterait cette fois
sut
le centre même de l’œuvre, et non plus sur les avatars de sa présenta
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antichrétienne ; cela ne prouve rien que l’on ne
sût
déjà : à savoir que le sens de la vérité est en train d’abdiquer parm
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ne ; cela ne prouve rien que l’on ne sût déjà : à
savoir
que le sens de la vérité est en train d’abdiquer parmi nous devant le
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ême religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que chrétien
sait
que la vie de l’homme est au péché. Il sait aussi que le contraire du
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étien sait que la vie de l’homme est au péché. Il
sait
aussi que le contraire du péché « ce n’est pas la vertu, mais la foi
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gue. Car si l’œil se conforme à ce qu’il voit, il
sait
aussi qu’il voit, et mesure la distance. Ainsi, franchissant les fron
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tière, et lieu de contact des extrêmes dont on ne
sait
plus s’ils s’opposent ou s’ils s’appuient l’un contre l’autre. Elle e
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isibles sont éternelles ». (II Cor. 4.18) Or nous
savons
, de science et de prescience, et la révélation biblique nous le confi
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blesse ou force : te voilà, c’est la force. Tu ne
sais
ni où tu vas, ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On n
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que tout autre, a parlé de la « beauté » de Dieu,
savait
que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse : « Lumièr
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ce et ce maître, comment voir ce modèle idéal qui
saurait
nous rendre capables d’affronter la réalité — pour nous avoir révélé
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prend sur le fait de la métamorphose ? Et si l’on
sait
que la vision est acte, on saura maintenant quel est celui qui peut a
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hose ? Et si l’on sait que la vision est acte, on
saura
maintenant quel est celui qui peut aider30. L’imagination de la forme
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lique d’une certaine image du monde, dont elle ne
saurait
constituer le centre ni le fondement causal, mais au sein duquel elle
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’expérience montre constamment que les hommes qui
savent
des anecdotes et sont toujours prêts à en raconter, ne savent pas voi
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necdotes et sont toujours prêts à en raconter, ne
savent
pas voir les visages32. Le moraliste voit des types, le physionomist
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ître des visages, des anatomies, des machines. Il
sait
de quoi se fait un sourire ; il peut le mettre sur la face d’une mais
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ureux de Nietzsche, non moins que ceux de Goethe,
surent
voir en toutes choses « le charme éternel » qui les crée. Ouvrez donc
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z donc au hasard tel recueil d’aphorismes, le Gai
savoir
, Aurore : c’est une chasse royale pour l’amateur de correspondances e
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sous leur musique) (p. 198). Ou ceci dans le Gai
Savoir
: J’ai regardé durant un bon moment cette ville, ses maisons de camp
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ntipsychologique qui se dessine un peu partout ne
saurait
faire fi des résultats d’observation acquis par les travaux de la psy
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rète (Alcan). 26. Depuis l’impressionnisme, nous
savons
que la neige est bleue ; éducation du jugement visuel par les arts, e
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de connaître. Et non pas seulement que l’auteur a
su
se mettre en condition de faire son œuvre, et de ne servir qu’à bon e
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; et c’est sur cela seul qu’on le jugera. Je veux
savoir
pourquoi un écrivain écrit : tous les plus grands l’ont dit et ont co