1
r d’église, se met à faire une allocution, car il
sait
que cela le fait pleurer… Mais Flachs, maintenant, a fermé les yeux.
2
semaines viennent d’avoir lieu à Genève, comme on
sait
, des « Rencontres internationales » placées sous l’égide de L’Esprit
3
ise même. Car le clergé et l’élite des fidèles ne
sauraient
échapper à l’influence de leurs lectures, cependant qu’ils éprouvent
4
ents sont si faciles. Au vrai, l’amour-passion ne
saurait
exister dans une civilisation qui n’accorde à l’échec nulle dignité s
5
tombe à portée de sa main (et un peu plus). On ne
saurait
dire d’elle, comme de l’Européenne, par, métaphore idéaliste, qu’elle
6
ste, et chaque moue de la femme manifeste qu’elle
sait
ce qu’on lui doit. Comme elle est installée dans la vie ! Elle s’y av
7
, le cadavre à tous les mariages. Satan, dit-on,
sait
occuper les mains oisives. La mère américaine, libérée des travaux qu
8
de ce que l’homme attend d’elle. Frustrée sans le
savoir
dans sa féminité, elle se révolte contre sa condition, fait de nécess
9
emmes s’approchent volontiers), mais il y a je ne
sais
quoi de repoussant (et pas seulement pour un Européen, je m’en assure
10
Aux yeux des intéressés, le divorce américain ne
saurait
être, comme chez nous, la douloureuse rupture d’une longue intimité,
11
« révolte des instincts », ou d’y dénoncer je ne
sais
quelle « vague de barbarie nouvelle ». Le danger n’est sans doute pas
12
instinctive, et parfois émue de la « vie »… On ne
sait
trop. Le savent-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gardons encore de
13
t parfois émue de la « vie »… On ne sait trop. Le
savent
-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gardons encore de dégager, d’expl
14
colonne à propos de ma maison et de vous-même. —
Savez
-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’
15
ême de l’organisation vichyssoise des libraires ?
Savez
-vous que la Gestapo en a saisi, brûlé, mis au pilon tous les exemplai
16
il attend des jugements entiers. Quitte à ne pas
savoir
ce qu’il juge, ni pourquoi… Quitte à rivaliser d’intolérance brutale
17
ler au séminaire de littérature. Que veut-il donc
savoir
? Simplement si c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’écri
18
déserts. Téléphone de Bernstein, il voudrait bien
savoir
un peu ce qui se passe… « N’êtes-vous pas l’auteur du Secret ? Souffr
19
Briand qu’il a servi longtemps, et qui n’a jamais
su
qu’il y avait Saint-John Perse ; d’Hitler dont il a regardé les yeux
20
t le premier soir dans le hall. Maintenant, on ne
saurait
plus le faire sortir de Bevin House. Il s’est remis à écrire un conte
21
la moindre bavure savante pour l’élégance. On ne
savait
plus juger du « bien écrire » sinon par référence à des modèles ancie
22
qui ne passent plus pour telles, et qui portent.
Savoir
ne point se limiter constamment à la qualité. Car cela irait à préfér
23
après ces deux années de violente dérive. … mais
sachez
-le : Nous n’étions pas absents de vous plus que de nous-mêmes. Vous é
24
s est impossible d’évaluer la portée concrète ?
Savoir
d’abord les faits La Russie soviétique condamne les clowns, les ex
25
ion de nos points de vue, et s’il fallait d’abord
savoir
les faits il n’y aurait plus moyen de causer. La bêtise triomphant
26
cique niant la solidarité globale. Désormais nous
savons
qu’il y a le monde et qu’il est un. Nous le savons théoriquement. Mai
27
avons qu’il y a le monde et qu’il est un. Nous le
savons
théoriquement. Mais il nous faut encore apprendre à le voir, puis à l
28
er la cause unique des guerres depuis cent ans, à
savoir
bêtise armée sous le nom de nationalisme. Quatre foyers de contrad
29
s actuels. Et si l’Europe était moins abîmée, qui
sait
quelle arrogance elle ne retrouverait pas. J’imagine que les hommes d
30
Car la cause n’en est que trop claire. La Russie
sait
que, dans le jeu actuel, elle est le partenaire le plus faible. Elle
31
n présente, c’est que les Russes se sentent et se
savent
les plus faibles, surtout par rapport aux États-Unis. Tout ce qui vie
32
a d’ennuyeux avec vous, Albert, c’est que vous ne
savez
pas compter ! » Je pense à l’Institut qu’Einstein a fondé avec quelqu
33
ont il n’existe qu’une édition anglaise. Ce qu’on
sait
moins chez nous, c’est l’influence considérable que M. Denis de Rouge
34
ype d’humanité, qu’on le veuille ou non, qu’on le
sache
ou non. Quelle est donc la définition de l’homme sur laquelle nous po
35
us en parlons, si nous le voulons, c’est que nous
savons
que l’homme est un être doublement responsable : vis-à-vis de sa voca
36
plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun
sait
que l’individualisme outré fait le lit du collectivisme : ces deux ex
37
, le mouvement intime de la pensée fédéraliste ne
saurait
être mieux comparé qu’à un rythme, à une respiration, à l’alternance
38
ux autres, ou d’écraser l’un après l’autre. On ne
saurait
trop insister sur ce double mouvement qui caractérise la pensée fédér
39
e langues, de vingt-deux républiques, et de je ne
sais
combien de « races » en un État qui les respecte, cette union prend l
40
ualifiés pour arbitrer le jeu des nations. Chacun
sait
qu’il serait déraisonnable de choisir comme arbitres d’un match les c
41
verser au dossier n’ajouteraient rien que l’on ne
sache
. Comme dans tous les pays où l’entreprise est libre, mais plus que ch
42
l se vende. On m’assure que l’éditeur d’Ambre fit
savoir
à la jeune et jolie femme qui en est l’auteur qu’il jugeait l’ouvrage
43
personne à la fois libre et engagée, l’homme qui
sait
ce qu’il se doit et ce qu’il doit aux autres. Voilà ce que cherchent
44
e social, et qui inspire partout sa recherche, ne
saurait
s’arrêter aux frontières d’un pays. Voilà donc le fédéralisme. L’o
45
erre qu’ils avaient eux-mêmes déclenchée. Et nous
savons
pourtant que nous sommes plus libres qu’eux, et plus sages que les Am
46
La véritable troisième force, ce n’est pas je ne
sais
quel groupement de doubles négations et de demi-mesures — c’est l’Eur
47
première sonate : Cette chose que je veux, je ne
sais
pas quoi. Je pense qu’on est en droit de parler ici d’une « expérien
48
sième, les gens chic parfois en seconde, et je ne
savais
rien des premières sinon qu’un morceau de dentelle ornait le haut de
49
, mais directs, trop sérieux et choqués par on ne
sait
quoi… ? Vous les soutenez d’abord avec curiosité, puis vous trouvez q
50
raison. Quand on possède la pax helvetica, on ne
saurait
se montrer trop vigilant, je veux dire trop méfiant et même intoléran
51
« Et maintenant, quels sont tes projets ? » Je ne
saurais
échapper ce soir à l’emprise de ce rituel des retours et de l’amitié,
52
e de l’Europe. Lui seul, sous le couvert de je ne
sais
quels prétextes parés du nom de tradition, en réalité villageois et n
53
n européenne de l’homme. Toute la question est de
savoir
si nous saurons maintenir cet équilibre malgré l’attraction formidabl
54
eur de perdre en vérité ? Cette même question, je
sais
plusieurs Européens qui se la posent en termes tout à fait urgents et
55
venirs ? En défendant l’Europe, il s’agit donc de
savoir
si nous défendons plus et mieux que de belles ruines, des préjugés so
56
ent pour nous ! Ce n’est donc pas au nom de je ne
sais
quel nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au
57
res par des moyens un peu moins souples, comme on
sait
, mais les résultats se ressemblent et se ressembleront de plus en plu
58
s’offrir des destructions supplémentaires.) Et je
sais
trop bien ce que certains vont me dire : que je fais là le jeu de la
59
ie, Hollande et Grande-Bretagne. Parce qu’ils ont
su
devenir, en toute liberté, les plus sociaux, ils sont aussi les moins
60
ntes, sous prétexte d’unification, et alors on ne
saurait
plus parler d’union, puisqu’il n’y a plus rien à unir. D’autre part,
61
tradition, s’épuiseront à redécouvrir ce que nous
savons
depuis des siècles, ce qui nous permet donc d’aller plus loin. Ainsi
62
éation spirituelle, ce coin du monde où l’homme a
su
tirer de lui-même les utopies les plus transformatrices et les plus r
63
n moins conformes aux lois spirituelles : sans le
savoir
, sans oser se l’avouer, les chrétiens devenaient, en Europe comme ail
64
u’aucun pays à toutes les influences du monde, et
sait
très bien que sa propre santé dépend de celle des autres, et non de l
65
a Russie que pense-t-il ? Pour lui, les Russes se
savent
et se sentent les plus faibles, surtout en face de l’Amérique. S’ils
66
oment, et commence à longer la rue. Son allure ne
saurait
tromper. C’est la puissante circonspection de celui qui s’engage sur
67
e hasard, mais pourtant nous sommes libres. Je ne
sais
qui dispose de moi, mais la contrainte, si c’en est une, certainement
68
tant, en tapinois, par la même question : c’est à
savoir
s’ils suivent leur voie ou s’ils l’inventent ? S’ils ne l’inventent q
69
destin, un amour, une vocation ? « Je n’ai jamais
su
, dit le poète, si j’inventais un vers ou si je le retrouvais, comme u