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ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne
savent
pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux qui croient —
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d’innombrables morales contradictoires, et je ne
sais
combien de partis politiques, de styles, d’écoles qui s’anathématisen
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er de leur ménages à trois, et nul d’entre eux ne
saurait
vivre sans les autres, et nul d’entre eux ne peut prétendre à dominer
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bien au contraire cette idée que notre État aura
su
incarner dans un objet très petit mais hautement élaboré, se développ
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l’autre, ou d’écraser l’une après l’autre. On ne
saurait
trop insister sur le double mouvement, sur l’interaction, sur la dial
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ême vérité simple que notre réussite confirme : à
savoir
qu’on ne peut atteindre la fin, qui est l’union, qu’en renonçant à de
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ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne
savent
pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux qui croient —
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d’innombrables morales contradictoires, et je ne
sais
combien de partis politiques, de styles, d’écoles qui s’anathématisen
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r de leurs ménages à trois, et nul d’entre eux ne
saurait
vivre sans les autres, et nul d’entre eux ne peut prétendre à dominer
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es qui s’ignorent. Ce ne serait rien encore. Nous
savons
que notre action doit aboutir une transformation profonde du monde ac
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mal. Tout peut à chaque instant dévier vers on ne
sait
quelles alliances d’États souverains pris de panique, ou d’états-majo
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états-majors d’ailleurs sans troupes ; vers on ne
sait
quelles déclarations sans rire de sécurité collective ; vers on ne sa
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ons sans rire de sécurité collective ; vers on ne
sait
quelle coalition sur le papier qui se donnerait l’air de provoquer l’
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ui nous applaudissent, comme ces soldats de je ne
sais
quel pays, dans l’autre guerre, qui, voyant l’officier sortir de la t
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qui ont vu le jour au cours des siècles, et vous
savez
comment la Suisse a su atteindre ces trois buts, en se fédérant, il y
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rs des siècles, et vous savez comment la Suisse a
su
atteindre ces trois buts, en se fédérant, il y a cent ans. À l’instan
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ont le nombre est infime. Ensuite, la question de
savoir
si les adventistes ont tort ou raison de préférer le samedi au dimanc
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ortunité ou aux intérêts du grand nombre, et l’on
sait
aujourd’hui où cela peut conduire. Danger des lois trop simples
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conviction des adventistes sur le Sabbat, mais je
sais
que toute restriction à la liberté d’un seul groupe menace la liberté
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’imiter. Dire que l’Europe est menacée — et l’on
sait
à quel point la menace est sérieuse — c’est donc dire que le cœur et
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t tout le problème qu’il faudra résoudre. Reste à
savoir
dans quel esprit. À cet égard, il me paraît que certaines expressions
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illés que leurs douaniers et leurs agents fiscaux
sauront
bientôt réduire à presque rien. Il en résulte au mieux quelques petit
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t la guerre de 1914. C’était le beau temps, je le
sais
. L’on pouvait lire, dans l’Annuaire de la Compagnie européenne des wa
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soin d’une telle institution soit urgent, rien ne
saurait
mieux le faire sentir que les difficultés qu’a rencontrées la prépara
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ches scientifiques, dont l’importance capitale ne
saurait
échapper à personne, et dont M. Dautry a magistralement exposé les mo
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tionalismes et autant de barrières de douanes, ne
saurait
plus être un pôle d’attraction. Une Europe proclamant des principes s
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erts, qu’un certain nombre de principes moraux ne
sauraient
être négligés dans la pratique sans que l’Europe perde ses droits à l
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annoncé la fin du désespoir » ; que si l’on veut
savoir
ce que pensent les fédéralistes, c’est Guéhenno, c’est Jaspers, et su
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ope… Eh bien, il paraît qu’ils sont là !… » Je ne
sais
qui vous l’a dit, mais c’est une fausse nouvelle. Vous voyez la preuv
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européenne, laquelle reste à faire, comme chacun
sait
. (J’ajoute qu’on ne compte à Strasbourg qu’une trentaine de fédéralis
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autre en faveur de l’union européenne, mais je ne
sache
pas qu’il ait jamais passé pour un « doctrinaire », et je voudrais bi
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ère dissimule. Après quoi, bien sûr, plus rien ne
saurait
vous arrêter. J’aime beaucoup votre défense des patries, mais qui les
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remplacer cette âme d’une civilisation qui avait
su
remplacer toutes les autres. Le secret de ses mesures vivantes sera p
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ige ; aussi actif dans la réceptivité qu’il avait
su
rester sensible dans l’action ; soucieux de voir, non d’être vu ; plu
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uture. Car, ainsi que l’écrit Montesquieu — je ne
sais
plus de qui, mais il n’importe : « Nous n’avons pas d’auteur qui donn
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qui est la souveraineté nationale. Ces autres qui
savent
ce qu’ils veulent, qui disent clairement leur fin et qui exigent ses
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vous êtes, jusqu’ici, engagés dans rien que l’on
sache
. Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prudence, ou au cont