1 1950, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 -janvier 1951)a Nous sommes ici parce que nous savons tous que notre civilisation peut mourir demain et que ce n’est pas là
2 as là une phrase1. Nous sommes ici parce que nous savons tous que le salut reste encore possible, mais qu’il suppose deux cond
3 la menace totalitaire, d’où qu’elle vienne. Nous savons que la phase actuelle de la lutte contre la tyrannie et pour la liber
4 pour la liberté est une phase idéologique et nous savons que, dans ce domaine, la guerre est déclarée depuis longtemps. Si nou
5 nte simplicité dans le sophisme. Et puis, vous le savez tous, tout cela ne sonne pas vrai, n’est pas sincère ; ce qu’on nous
6 . Pasteur aussi détestait les microbes, mais il a su les employer, les enrôler, pour ainsi dire, au service de la santé de
7 ommes aux réalités, à leurs responsabilités. Nous savons très bien que nos libertés démocratiques occidentales sont très loin
8 e conceptions du monde. Les totalitaires, eux, le savent très bien. Si nous reculons devant le défi… Lorsque Staline réd
2 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
9 vertus, nos croyances, nos partis pris vitaux ne sauraient être additionnés dans un seul homme. Ils ne pourraient que se neutral
3 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
10 iberté humaine en soi, on en vient vite à ne plus savoir si elle existe ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou com
11 mme en prison, qu’il soit intellectuel ou paysan, sait très bien ce qu’il a perdu. Il n’en demande pas la définition. Il en
12 s : il serait possible de discuter longtemps pour savoir de quel côté du rideau de fer il y a le plus de justice sociale, théo
13 ngagés, la première condition de succès, c’est de savoir ce que nous défendons. Quelles sont nos libertés ? Sont-elles puremen
14 fendre ? Beaucoup d’entre nous, soyons francs, ne savent plus bien répondre à ces questions. C’est là que gît la force princip
15 ant de les répandre. Si nous voyons les faits, et savons les faire voir, nous aurons du même coup repris l’initiative. C’est l
4 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
16 res ont vécu des aventures semblables, mais lui «  savait ce qu’il était en train de faire, tandis que les autres travaillaient
17 mais tout autant à l’efficacité d’une syntaxe qui sait comment « saisir » (expression favorite de Saint-Exupéry). Soulignons
18 uis surprenants de la part d’un grand chef qu’ils savent séduire sans passer par la voie du service. Les voici maintenant form
19 re » des expériences de l’homme d’action. Mais on sait que Churchill le destinait à des fonctions militaires importantes, qu
5 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
20 par un escargot ! La prudence a montré ce qu’elle savait faire. Si l’on veut que l’Europe survive, l’heure est venue de l’impa
6 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
21 la part du professeur Rappard encore plus. Je ne sache pas que le Royaume-Uni ait joué un grand rôle dans la constitution de
22 appard, fédéraliste suisse : nul mieux que lui ne sait que les intérêts de la Suisse ne peuvent être dissociés de ceux de l’
7 1952, Articles divers (1951-1956). Grandeur de la Petite Europe (5 décembre 1952)
23 autres en sont encore à se frotter les yeux. Ils savent pourtant que les portes leur sont ouvertes à Luxembourg. La « Petite
8 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
24 produit d’une collaboration séculaire et l’on ne saurait en supprimer l’apport d’aucun peuple sans la défigurer et l’affaiblir
25 une mission ? » Non, ce n’était pas rêver, il le savait , mais ce n’est plus assez de conseiller. Ce convaincu n’était pas de
9 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
26 dentale : ni dans le temps ni dans l’espace on ne saurait la délimiter. Mais il y a plus dans ce cas particulier, car au contra
27 écolombiennes ou africaines, celle de l’Europe ne saurait être interprétée ni définie par un ensemble de mesures sacrées, encor
28 ts du Credo : « sous Ponce Pilate ». Les Pères ne savaient pas que le dogme de l’incarnation — c’est-à-dire du vrai Dieu et vrai
29 ce vocabulaire est à reprendre. 3) L’Occident ne saurait se désintégrer, comme beaucoup le redoutent ou l’espèrent. Car, intég
10 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
30 es réelles, dont il faut prendre conscience. Vous savez que c’est à ce réveil de la conscience européenne que sont consacrés
31 La Suisse dans l’histoire aura le dernier mot. Saviez -vous que ces deux vers sont de Victor Hugo ? q. « Pourquoi je suis
11 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
32 éhensible de la part des chrétiens, qui devraient savoir que l’existence de Dieu n’est pas affectée par une polémique locale d
33 urs impraticable — et dans le fait impratiqué. On sait que Sartre vient de joindre le camp du communisme, où naguère encore
34 able était mort, cela reviendrait à dire que l’on sait tout ; ce qui est absurde. Si Dieu le Révélé était mort, après avoir
12 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
35 orce d’exclusion. Seuls les mondains, pensais-je, savent encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par manie, au nom
36 e est pourtant la garantie de leur pouvoir, et ne saurait traduire, à mon avis, qu’une intention profondément délibérée. Car il
37 chacun nous convainc si bien que la conclusion ne saurait être qu’implicite et comme transcendante à l’échange. Ainsi s’opposen
13 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
38 petit groupe d’« apaiseurs », formule Bénès : on sait la suite. Seule riposte possible : l’union européenne, capable d’oppo
39 Russie. Ils voient encore notre colonialisme. Ne sauront -ils pas voir aussi, M. Nehru le premier, que nous nous en allons, mai
40 monde dépend d’une poignée de députés dont on ne saura jamais les noms : ceux qui se décideront à la dernière minute. Entend
14 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
41 u unanimité des États, selon les cas) que l’on ne saurait imaginer d’autre emploi de l’armée qu’en cas d’agression qualifiée co
15 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
42 logique, né d’une révolution sanglante, et qui se sait illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une moit
43 la chute de potentiel, le recul mondial que l’on sait , elle le doit, à un double titre, au nationalisme : à celui qu’elle a
44 es traditions les plus fécondes de l’Occident. On sait que l’Orient et l’Occident s’opposent comme le monisme et le pluralis
45 iter la Suisse sans soulever d’objections. Chacun sait que son régime politique est l’un des plus stables du monde, depuis u
46 s stables du monde, depuis un siècle. Ce que l’on sait moins, c’est la manière dont ce régime fédéraliste parvint à se faire
16 1955, Articles divers (1951-1956). Une présence (1955)
47 pas opposé à la propagande des Bons Tyrans je ne sais quel « front uni » exigeant farouchement le sacrifice « temporaire »
17 1955, Articles divers (1951-1956). Reynold et l’Europe (1955)
48 e, parce que Reynold a eu raison et parce qu’il a su se faire entendre. Cités et pays suisses et Conscience de la Suisse —
49 Reynold appelle « l’imagination historique ». On sait quels préjugés déguisés en vertus — bon sens pratique, tabou de la ne
18 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
50 mprovisé. Je rentrais d’Amérique, je voulais tout savoir sur nos amis, leurs œuvres et leurs vies : j’avais couru tout droit r
19 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
51 l fait avec son corps — cette part du diable — ne saurait engager le salut de son âme : « Point de péché au-dessous du nombril 
52 du Foix, de l’Albigeois étaient « croyantes » et savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était condamné par l
53 leur vie. Car tous, tant que nous sommes, sans le savoir , menons nos vies de civilisés dans une confusion proprement insensée
54 t comme de purs « rhétoriqueurs24 ». D’Amour, je sais qu’il donne aisément grande joie à celui qui observe ses lois, dit le
55 atience : De courtoisie peut se vanter celui qui sait garder Mesure… Le bien-être des amoureux consiste en Joie, Patience e
56 bientôt indifférente : J’ai une amie, mais je ne sais qui elle est, car jamais de par ma foi je ne la vis… et je l’aime for
57 ystique dont l’Inde, la Chine et le Proche-Orient surent les recettes. Tout cela me paraît vraisemblable, tout cela peut être
58 j’avais mentionnée au chapitre VII de ce livre, à savoir que les poèmes des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et
20 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
59 ui se côtoient partout mais qui s’ignorent, je ne sais combien de races, de classes et de dialectes jalousement préservés, s
60 ième, les gens chics parfois en seconde, et je ne savais rien des premières sinon qu’un morceau de dentelle ornait le haut de
61 , mais directs, trop sérieux et choqués par on ne sait quoi… ? Vous les soutenez d’abord avec curiosité, puis vous trouvez q
62 raison. Quand on possède la pax helvetica, on ne saurait se montrer trop vigilant, je veux dire trop méfiant et même intoléran
21 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
63 Suisse sans soulever d’objections. Tout le monde sait que son régime politique est l’un des plus stables au monde, depuis p
64 manquent pas de le citer en exemple. Mais combien savent comment ce modèle d’un système politique fédéral a pris naissance en
22 1956, Articles divers (1951-1956). Serrer la main d’un communiste, désormais… (10 novembre 1956)
65 té répondu. Nous ne pouvions pas répondre, ils le savaient . S’ils nous ont appelés, cependant, comprenons la consigne ainsi tran
66 ationale du Congrès pour la liberté de la culture sachent qu’ils trouveront ici des hommes qui n’oublient pas l’appel des écriv