1
ymétrie, des antithèses qu’une sagesse supérieure
saurait
conduire à la synthèse. Je vois le danger. Mais il faut voir aussi qu
2
tus majeures qui dénotent une union véritable : à
savoir
sa fécondité et sa durée. Une sagesse supérieure et vraiment unitive
3
ymboliques ne peut manquer d’impressionner. On ne
saurait
la réduire à rien d’accidentel, de physique ou d’anecdotique. Car si
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hœurs. Messes de Mozart, Passions de Bach : je ne
sais
rien de plus européen, ni de plus véritablement communautaire. Nous a
5
inexact s’il fait penser à « collectif », à je ne
sais
quoi d’organisé ou d’encadré. Je cherchais à dire autre chose. Kassne
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a de n’en rien faire, tout en confessant qu’il ne
saurait
attendre de ses vassaux une telle docilité […]. Et chaque Européen ép
7
lle de l’amour. Les Afro-Asiatiques et les Arabes
savent
trop bien ce qu’elle représente : l’entité qui seule les rassemble da
8
ritière chrétienne de Rome et de la Grèce. Chacun
sait
la fortune que devait connaître cette définition de l’Europe par ses
9
à mettre en doute l’existence même de la forêt. (
Sait
-on bien où elle s’arrête ? Sait-on quand elle est née ? Et combien d’
10
ême de la forêt. (Sait-on bien où elle s’arrête ?
Sait
-on quand elle est née ? Et combien d’arbres il faut pour former une f
11
existence d’un groupe humain. Or un tel groupe ne
saurait
être défini par son cadre institutionnel, mais par un style de vie, u
12
revêtir une union authentiquement européenne, ne
saurait
être que fédéraliste. En effet, nos diversités constituent le ressort
13
de sa naissance. En effet. Mais on a généralement
su
où était, ce que faisait la Suisse. En 14, en 39, elle était neutre.
14
un peu plus les raisons de croire à l’Europe. On
sait
que cet historien, ce philosophe s’est, depuis dix ans, consacré à mi
15
l suffit, dit-il, de se trouver en Amérique, pour
savoir
que l’Europe existe, ne serait-ce que dans l’esprit des Américains qu
16
e dans l’esprit des Américains qui ne veulent pas
savoir
qu’il y a ici des frontières. L’Italie, la France, l’Espagne, l’Allem
17
ratorio qui a été tirée de cet opéra où Rougemont
sut
se montrer poète et où Honegger trouva une de ses plus grandes réussi
18
le, dans les lettres, les arts et la philosophie,
sait
qu’il faut être subversif ou pessimiste, ou les deux à la fois, sous
19
vent l’être tous ensemble, et ils commencent à le
savoir
. 330 millions d’habitants à l’ouest du rideau de fer, plus 100 millio
20
toujours quelqu’un qui l’actionne. Comme vous ne
savez
pas qui, et que le bruit vous agace, vous vous décidez à répondre. Vo
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mination pessimiste, longtemps justifiée, nous le
savons
, mais qui court désormais le danger de survivre aux dangers prévus. J
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qu’une réflexion sur nos valeurs occidentales ne
saurait
être académique ; elle s’inscrit dans une situation dominée par le ma
23
es, mais nous ramenons subrepticement, et sans le
savoir
, des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensée
24
e moment à l’humanité tout entière. 17. Chacun
sait
que « Naples est la seule ville orientale qui n’ait pas de quartier e
25
ilosophe et écrivain suisse, Denis de Rougemont a
su
depuis longtemps découvrir, grâce à ses voyages et à ses travaux, les
26
à poser des questions, dans un domaine où il n’en
sait
guère plus que le citoyen raisonnable et moyen. L’autre répond dans l
27
e au seul homme qui en détienne le secret sans le
savoir
! Rêvons là-dessus. Einstein n’a pas cessé de protester contre le pé
28
ou plus souvent par députés interposés ; mais il
sait
trop rarement ce qu’il fait, dans ce domaine tout au moins. D’autre p
29
mais supposant le problème résolu, nous désirions
savoir
, comme l’électeur moyen, ce qui se passerait alors, selon toute vrais
30
union nécessaire. Ceux qui disent redouter on ne
sait
qu’elle « uniformisation culturelle » comme conséquence lugubre et fa
31
il est indispensable de s’unir : tout le monde le
sait
; ni en ratifiant des traités : personne n’y croit. (On attend de voi
32
nt conscience de ces deux vérités primordiales, à
savoir
: 1° que l’Europe n’a dû sa puissance qu’aux inventions, procédés et
33
t leur fusion dégage une énergie dont le champ ne
saurait
être que la planète entière, conquérante d’abord, belliqueuse et comm
34
ialistes sont Européens sans doute ; et, que l’on
sache
, ces notions ne sont point parvenues à provoquer là-bas les mêmes eff
35
Désormais délivré de notre impérialisme qui avait
su
respecter les mandarins, le quart chinois de l’humanité se met à l’éc
36
les voies du commerce maritime. C’est elle qui a
su
trouver les substituts de l’ancienne route de la soie. Et son colonia
37
réation de l’histoire. Qui d’autre que l’Europe a
su
tendre ce piège à l’espace et au temps de l’humanité totale ? Pour ce
38
roposent pour la relève, avec les moyens que l’on
sait
; mais ils n’y sont pas vitalement contraints. Part des importations
39
s internationaux. Par quoi n’entendez point je ne
sais
quel leadership (nom moderne de l’hégémonie), conception déjà dépassé
40
qui empêchent ses biens de circuler, mais qui ne
sauraient
plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa fin. Aucun de nos
41
é vide de tout contenu économique ou politique ne
saurait
mener théoriquement qu’à la misère et ne mène pratiquement qu’à tombe
42
r permanent d’animation mondiale des échanges, ne
saurait
se définir en termes jacobins de nation, de supernation, d’autarcie,
43
n mondiale et foyer de rayonnement planétaire, ne
saurait
donc être conçue selon le modèle archaïque d’un État-nation. Les ques
44
je le répète, l’Europe seule, dans l’histoire, a
su
rendre effective l’implicite ambition des civilisations majeures : ét
45
Europe justement, seule encore dans l’histoire, a
su
devenir une culture de dialogue, de discussion critique de ses propre
46
s civilisations sont mortelles, mais nous croyons
savoir
pourquoi : toute grandeur serait suivie nécessairement d’une décadenc
47
ysme ou défaite, nation par nation, faute d’avoir
su
se fédérer en temps utile, qu’y perdrait le monde ? Et je donne dès m
48
res supérieurs en nombre et en armement. Mais ils
savaient
que les grandes puissances voisines se tenaient prêtes à intervenir p
49
Amour qui cherche l’union, et de la Vérité qui ne
saurait
être qu’une. C’est pour cela, et non point en vertu d’une conjoncture
50
pte des jours du Purgatoire. En revanche, combien
savent
-ils, de part et d’autre, que, dans toutes les Églises chrétiennes, la
51
ommunient dans la même Présence. Quant à ceux qui
savent
englober dans une seule et même Église les deux tendances — anglicans
52
dit le credo commun, qui se comprend, quand on le
sait
, dans toutes les langues. Combien d’hommes et de femmes hésitant long
53
pense l’État-nation né de la Révolution et qui se
sait
illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une part
54
it ne pouvait contrôler, mais que seuls les États
surent
exploiter et bientôt nationaliser. De ce tragique malentendu, les poè
55
saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils
savent
qu’il existe un peuple de réconciliation… une nation ouverte, qui app
56
donne : Il va de soi qu’une telle fédération ne
saurait
être instituée d’un seul coup. Elle a besoin, d’abord, d’une base rée
57
rvons, c’est l’humanité entière… Les Européens ne
savent
pas que nous sommes invincibles, que si nous pouvons fort bien perdre
58
survoler les faits et dotant l’évolution d’on ne
sait
quelle énergie intrinsèque : « Chaque génération est immédiate à Dieu
59
rainetés nationales vont nous dominer, ceux-là ne
savent
pas pour qui sonne le glas. Car ces efforts se sont conjugués avec ta
60
éunissent plutôt. Et puis toutes les montagnes ne
sauraient
découper des États. Quelles sont celles qui séparent et celles qui ne
61
facultés d’assimilation et de renouvellement. Je
saurais
même me figurer des races épaisses et hésitantes, qui, dans notre Eur
62
rope existe et qu’elle ait une culture commune ne
saurait
être un Asiatique, un Africain ou un Américain, mais seulement un Eur
63
our former une unité quelconque ; secundo : il ne
saurait
y avoir de culture spécifiquement européenne, car toute vraie culture
64
nt spontané de la culture. Nous tous, que nous le
sachions
ou non et que nous l’acceptions ou non, et quel que soit notre passep
65
t des cœurs, telle que l’a décrite Novalis : nous
savons
aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qui déchirèrent
66
st responsable de son sort, et à l’inverse, on ne
saurait
tenir un homme pour responsable de ses actes que dans la seule mesure
67
r de la découverte géographique du monde. Et l’on
sait
le rôle décisif que ces sciences ont joué dans l’évolution récente de
68
irs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu
sait
de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces pouv
69
é entière, embarquée pour la découverte d’elle ne
sait
quel Eldorado, d’elle ne sait quelle Toison d’or, symboles du sens de
70
écouverte d’elle ne sait quel Eldorado, d’elle ne
sait
quelle Toison d’or, symboles du sens dernier de la vie. Il ne porte p
71
és ne viennent pas seulement des régimes que vous
savez
. Elles viennent de la misère et de la faim pour une large partie de l
72
rope existe et qu’elle ait une culture commune ne
saurait
être un Asiatique, un Africain ou un Américain, mais seulement un Eur
73
é quelconque. Et ils affirment secundo : qu’il ne
saurait
y avoir de culture spécifiquement européenne, car, disent-ils encore,
74
nt spontané de la culture. Nous tous, que nous le
sachions
ou non et que nous l’acceptions ou non, et quel que soit notre passep
75
t des cœurs, telle que l’a décrite Novalis : nous
savons
aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qui déchirèrent
76
st responsable de son sort, et à l’inverse, on ne
saurait
tenir un homme pour responsable de ses actes que dans la seule mesure
77
r de la découverte géographique du monde. Et l’on
sait
le rôle décisif que ces sciences ont joué dans l’évolution récente de
78
irs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu
sait
de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces pouv
79
é entière, embarquée pour la découverte d’elle ne
sait
quel Eldorado, d’elle ne sait quelle Toison d’or, symboles du sens de
80
écouverte d’elle ne sait quel Eldorado, d’elle ne
sait
quelle Toison d’or, symboles du sens dernier de la vie. Ceci m’évoque
81
l’idée saine en soi que les fonds viennent à qui
sait
entreprendre, et qu’ils seraient donc trouvés dans la mesure même où
82
phrase célèbre : Nous autres civilisations, nous
savons
maintenant que nous sommes mortelles. Et il ajoutait : Elam, Niniv
83
ournaux. L’écho de cette page fut immense, et je
sais
peu de phrases plus fréquemment citées que celle qui annonce que tout
84
ur, et je n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui
sait
si sur les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee… qui sai
85
es de la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee… qui
sait
si un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour sur de muettes ruin
86
sans que l’autre soit ruinée du même coup. Chacun
sait
que Gengis Khan eut l’hégémonie sans la civilisation, mais que l’Euro
87
t des cœurs, telle que l’a décrite Novalis : nous
savons
aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qui déchirèrent
88
st responsable de son sort, et à l’inverse, on ne
saurait
tenir un homme pour responsable de ses actes que dans la seule mesure
89
r de la découverte géographique du monde. Et l’on
sait
le rôle décisif que ces sciences ont joué dans l’évolution de la soci
90
avoir exploré ses variétés. La question reste de
savoir
si cette unité fomentée par la culture européenne ne va pas se réalis
91
irs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu
sait
de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces pouv
92
trompaient, tout simplement, mais cette erreur ne
saurait
plus être commise, à présent que la Terre entière est explorée dans s
93
tous les continents, comme avant 1914, mais nous
savons
aussi que toutes les villes nouvelles en Asie et en Afrique imitent n
94
yndicats, et même parfois nos dictatures. Et nous
savons
que ce mouvement d’imitation s’opère à sens unique et n’est plus réve
95
fait, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en
saurait
rien. » Et il proposait de corriger comme suit le passage que je vous
96
i une civilisation déterminée. Et les autres n’en
savaient
rien. Mais ce fut plus souvent l’agression d’une civilisation rivale,
97
’industrie, les nationalismes et la presse. On ne
saurait
imaginer complexe de forces spirituelles, morales et matérielles plus
98
nt il est trop souvent l’aboutissement. Or chacun
sait
que les ressorts du progrès sont l’inquiétude philosophique, la passi
99
la technique occidentale ; et que la technique ne
saurait
faire de vrais progrès si elle se coupe de la culture. Je pense donc
100
ille du petit garçon qui avait été ainsi, sans le
savoir
, l’inventeur de l’automation créatrice de loisir. Dans aucun de ces e
101
des moyens d’explorer le cosmos. Personne ne peut
savoir
à quoi cela servira. Ce qui explique ces dilapidations délirantes et
102
. Il en résulte que la culture et la technique ne
sauraient
être opposées dans leurs sources, puisqu’elles procèdent de nos mêmes
103
s répondez tous dans vos cœurs : Rien au monde ne
saurait
nous plaire davantage. Or, songez-y : ce plaisir au secret de l’âme q
104
Mais la réalité est lourdement présente. Elle ne
saurait
donc que freiner l’élan de l’âme vers l’Ange désiré. « Ce n’est pas a
105
rsible, des obstacles opposés à la passion. Or on
sait
que la passion vit d’obstacles, naturels ou sacrés, coutumiers ou lég
106
rtelle, il n’y aurait donc pas eu de mythe. On ne
saurait
imaginer le grand roi Marc s’inclinant devant les « droits divins de
107
t Wagner, le dernier auteur de la légende qu’il a
su
recréer d’après nature, s’inspirant de Gottfried de Strasbourg, inspi
108
spiré lui-même des Bretons, de Béroul, et d’on ne
sait
qui d’autre, Wagner décrit par sa musique, vrai langage du mythe esse
109
re l’individu et le vrai moi, sans laquelle on ne
saurait
s’aimer soi-même, puisqu’« il faut être deux pour aimer », comme dit
110
t tout droit de la rédaction de Combat et voulait
savoir
son avenir. Ce que je sus, c’est que nous aurions beaucoup à faire en
111
de Combat et voulait savoir son avenir. Ce que je
sus
, c’est que nous aurions beaucoup à faire ensemble. Deux ans plus tard
112
est passé au-delà, emporté par un mal qu’il avait
su
décrire dans un bref poème prophétique, quelques semaines avant d’en
113
Il avait été Roi dans une autre existence, il le
savait
absolument ; il pouvait être dans cette vie reporter et bohème, roman
114
i se côtoient partout mais qui s’ignorent ; je ne
sais
combien de races, de classes et de dialectes, jalousement préservés,
115
ropéenne et d’efficacité transformatrice qu’on ne
saurait
en trouver dans nulle autre région d’étendue comparable, sur notre co
116
rs expliquer la différence spectaculaire que l’on
sait
entre le destin de la péninsule indienne et celui de la péninsule eur
117
aurait pas d’Europe sans tout ce que la culture a
su
tirer de nos pauvres conditions physiques. De la culture aussi sont v
118
est une idée… (et pendant une seconde je n’ai pas
su
s’il était ironique ou sérieux) une bonne idée… Seulement ce n’est ri
119
ire lancé par le gouvernement vaudois ! (« Qui ne
sait
se taire, nuit à son pays ! ») Je le relis rapidement dans l’escalier
120
l’événement quand il arrive. Je vois ce pré et je
sais
qu’il peut y apparaître dans un instant des hommes qui nous tireront
121
roire à la fois. Finalement, il résista, comme on
sait
.) 40. Néanmoins, un sergent de mes amis, syndicaliste, membre fonda
122
ticle qui lui vaut d’être mis aux arrêts (“Qui ne
sait
se taire nuit à son pays”). Le moral des Suisses va-t-il flancher dev
123
un Bernois. Mais quoi ! D’une part, le général ne
saura
pas que le texte est de ma main. D’autre part, je suis sûr qu’il en a
124
s cantons, n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous
savons
qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispersés et des groupements n
125
t nous marchons dans la seule voie possible. Nous
savons
que la Suisse est gravement menacée, mais que notre action la renforc
126
e des responsables de ce dernier Mouvement, il ne
saurait
s’agir que d’une organisation civile qui apparut durant l’automne de
127
est passé au-delà, emporté par un mal qu’il avait
su
décrire dans un bref poème prophétique, quelques semaines avant d’en
128
égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on le
sait
de reste. Maigre et mélancolique, comme l’était Charles Quint — tandi
129
e et les princes. Langage enfin d’un homme qui se
sait
écouté non seulement par les Genevois mais par toute une élite europé
130
érées par les plus capricieuses tolérances. On ne
sait
jamais, mais si l’on ne s’inquiète pas de trop savoir, on est admis,
131
it jamais, mais si l’on ne s’inquiète pas de trop
savoir
, on est admis, on est heureux. Contrairement à ce qui se passe aujour