1 éléments sinon d’une « culture suisse » — qui ne saurait exister — du moins d’une attitude d’esprit commune aux créateurs issu

2 uie dans la population. Ce qu’il est important de savoir sur l’armée suisse, c’est que chacun de ses soldats garde son fusil e

3 raisons les plus fortes et les plus concrètes de savoir que le terme de culture n’est pas un synonyme de superflu ? b. « Ap

4 ’ailleurs. La seule question qu’on se pose est de savoir quelles sont les traditions qui doivent collaborer à notre « Europe e

5 à son comble ou à sa perfection (nulle société ne saurait y survivre) et elles coexistent en nous. L’Européen normal vit quelqu

6 ype d’humanité, qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non. Quelle est donc la définition de l’homme sur laquelle nous po

7 tout au moins. Si nous sommes ici, c’est que nous savons que l’homme est un être doublement responsable : vis-à-vis de sa voca

8 plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sait que l’individualisme outré fait le lit du collectivisme : ces deux ex

9 ualifiés pour arbitrer le jeu des nations. Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir comme arbitres d’un match les c

10 ela empêche de vivre. La fédération européenne ne saurait être l’œuvre des gouvernants chargés de défendre les intérêts de leur

11 ndividualité et leurs relations créatrices. On ne saurait trop insister sur ce double mouvement qui caractérise la pensée fédér

12 nditions sociales et des psychologies dont chacun sait que la variété même conditionne la puissance créatrice de l’Europe. I

13 vail qui pouvait être fait par elle ; et s’ils ne savent mettre à profit les libertés ainsi conquises, à la fois physiques et

14 se d’esprit d’une classe politicienne qui n’a pas su prévoir Hitler, et qui trouvait le Marché commun trop technique pour

15 ement que l’organisation politique de l’Europe ne saurait être l’État-nation unifié, ni un système d’alliances bi- ou multilaté

16 à l’intérieur de la fédération vers 1980. Elle ne saurait s’expliquer qu’en fonction des problèmes qui se posaient au départ de

17 ssément à cette souveraineté théorique. Or, on ne saurait attendre une nuit du 4 août des États : ce ne sont pas des personnes

18 tique agressive. Un tel ensemble de diversités ne saurait être impérialiste. (Rappelons que les anciens empires coloniaux avaie

19 irmer ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Quant à savoir si l’Europe fédérée est elle-même neutre, la question se ramène à cel

20 nces agressives. En revanche, l’Europe fédérée ne saurait conclure une alliance militaire avec aucune puissance qui maintiendra

21 fférenciées que celles qui existent en Europe, ne saurait être gouverné que par un Collège où s’équilibrent les diversités en é

22 istoire commune et toutes les diversités que l’on sait , le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création « sy

23 diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création « synthétique » édifiée sur un terra

24 ogues à celles en vigueur à Washington, D.C. : on sait que les citoyens du district fédéral américain n’avaient pas le droit

25 possible. On ne trace pas un chemin tant qu’on ne sait pas au juste où l’on a décidé d’aller : on se contente de charger des

26 Qui veut la fin veut les moyens, mais personne ne saurait vouloir une fin qu’il distingue mal. Et c’est pourquoi, dans le domai

27 nt, en faveur d’une morale survivante que nous ne savons plus justifier : la morale chrétienne, l’orthodoxie, qui ne s’appuie

28 autres oublient qu’un organe bien différencié ne saurait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? J

29 ans quatre autres nations. De même, l’allemand ne saurait définir une « culture nationale » étant la langue maternelle de popul

30 nations modernes. Mais il y a plus. La langue ne saurait à elle seule définir une culture : elle n’est guère qu’un des élément

31 si variée de leur État. Nous sommes en mesure de savoir mieux que les autres que la vie culturelle de nos régions et de nos c

32 sorte identifiée, la question qui se pose est de savoir comment certaines cités ou certaines régions parviennent à se différe

33 mitations de son œuvre. IV À la question de savoir ce que les Suisses romands peuvent apporter de meilleur à la culture,

34 Europe, la question qui se pose maintenant est de savoir comment nous saurons illustrer notre vocation décisive dans l’existen

35 Le fédéralisme suisse (1963)a La Suisse ne saurait se targuer d’avoir donné à l’Europe et au monde une « culture nationa

36 ées, cités, principautés et républiques — dont on sait la diversité non seulement de langue, de confession et de coutumes, m

37 tentés d’oublier qu’un organe bien différencié ne saurait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? J

38 ans quatre autres nations. De même, l’allemand ne saurait définir une « culture nationale » étant la langue maternelle de popul

39 nations modernes. Mais il y a plus. La langue ne saurait à elle seule définir une culture : elle n’est guère qu’un des élément

40 si variée de leur État. Nous sommes en mesure de savoir mieux que les autres que la vie culturelle de nos régions et de nos c

41 sorte identifiée, la question qui se pose est de savoir comment certaines cités ou certaines régions parviennent alors à se d

42 un grand nombre de combinaisons originales. On ne saurait être moins conforme aux devises des États totalitaires (« Une Foi, un

43 Volk, ein Reich, ein Führer » sous Hitler). On ne saurait être plus libre de se choisir, j’entends de se faire homme à sa maniè

44 0,71 19. Russie et URSS 0,03 À la question de savoir ce que les Suisses peuvent apporter de meilleur à la culture, je répo

45 . Les premières réalisations se limitent comme on sait au domaine économique, CECA dès 1953, Marché commun et Euratom dès 19

46 transformation économique de quelque envergure ne saurait être limitée au domaine purement économique, comme on disait naguère.

47 distinctions proposées par Georges Scelle ? On ne sait . Et cela dépendra de la prédominance finale d’un des trois types de s

48 mment elles aboutissent aux réalisations que l’on sait dans notre temps. C’est donc une sorte de généalogie des grands desse

49 ntrer sans réserve dans le Marché commun, elle ne saurait justifier ce refus par des motifs juridiques et des prétextes tirés d

50 la technique, laquelle n’a pas été créée que l’on sache par le mouvement d’union européenne. De nos jours encore, à l’étrange

51 que l’idée européenne suscite chez nous — et l’on sait dans quel camp j’ai toujours milité — il faut bien reconnaître que de

52 rès haut de nos traditions savent bien que chacun sait qu’il s’agit d’intérêts ; et quant aux enthousiastes de l’Europe, ils

53 êts ; et quant aux enthousiastes de l’Europe, ils savent qu’ils n’ont aucune espèce de chances d’être écoutés s’ils proposent

54 qui entend garder une raison d’être. Il s’agit de savoir et de dire ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver 

55 st devenu celui de la Suisse moderne, laquelle ne saurait croire à la seule force comme accoucheuse des sociétés, et gardera to

56 te fin du xxe siècle que dans la mesure où elles sauront grouper leurs authentiques forces locales pour mieux participer aux g

57 ns la cour froide de la caserne de Fribourg, nous savions que la première étape serait de 25 kilomètres, et devait nous porter

58 , au garde à vous, sur le quai de la gare — je ne sais si j’eusse évité cette débâcle nerveuse que les Américains, qui en on

59 e peint Nora Auric a ceci de particulier qu’on ne sait s’il est vu de sous l’eau ou d’un nuage : ce seraient à peu près les

60 ôle dans notre société, et non pas de ce que j’en sais , mais plutôt de ce que j’en puis faire comme usager moyen et homme qu

61 ou corpusculaire, ou les deux à la fois, mais je sais que j’aime bien y voir clair pendant la nuit. I Comme la très gr

62 nique me passionne et m’amuse, j’en voudrais tout savoir , et je voudrais pouvoir jouer de ses procédés et possibilités comme j

63 ry notait cette remarque désabusée : la science a su donner aux hommes des moyens de s’armer, mais non pas de désarmer. Et

64 isse panique des peuples qui s’opposerait — on ne sait comment — à un conflit atomique, que sur une crainte bien raisonnée,

65 is évoquer par trois exemples. Sur la question de savoir si la technique favorise ou non l’équilibre entre les différentes cul

66 dant de nationalismes séniles. Sur la question de savoir si la technique favorise ou tend à détruire l’équilibre entre l’homme

67 e avec une nature mieux protégée que nous n’avons su le faire dans cette génération. Enfin, il y a la grande question de s

68 e génération. Enfin, il y a la grande question de savoir si la technique enchaîne l’individu ou le libère, si nous sommes en r

69 estion résumant toutes les autres — si l’humanité saura maîtriser la bombe atomique, ou si un jour, prochain peut-être, à la

70 simplicité. La technique est un instrument qui ne saurait être, en soi, mauvais ou bon. Tantôt révérée comme instance et compét

71 ien, fit-il, je trouve qu’un ambassadeur, ça doit savoir engueuler le monde ! Et nous allâmes prendre un verre à son hôtel. Un

72 féminin, il n’y a pas de question ! — Comment le savez -vous ? — D’abord parce que je l’aime. Alors ? Vous voyez bien. Ensuit

73 La Haye, qui est l’origine de tout — comme chacun sait ou va le savoir — on prépare plusieurs thèses sur ce sujet — fut l’oc

74 st l’origine de tout — comme chacun sait ou va le savoir — on prépare plusieurs thèses sur ce sujet — fut l’occasion pour notr

75 lonel Cheval de la Résistance). À propos de je ne sais plus quoi, Gilson ayant dit : — Mais que vont en penser nos amis angl

76 européennes au sujet desquelles il serait bon de savoir quelque chose, ne compte pas au regard des problèmes réels — ceux qu’

77 nstitutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne sauraient être décrétées sans transition. Il est normal qu’elles exigent une pé

78 polis, dans la société grecque archaïque. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie

79 élégués, sans doute anglais, dont ils affirmaient savoir qu’ils s’opposeraient à mon Message à cause de la phrase sur la déf

80 à des ministres, qui en ont fait l’usage que l’on sait . 2. Ne vous semble-t-il pas paradoxal qu’en mai 1948, alors que n’exi

81 orrection à ce qu’a dit M. Mach tout à l’heure, à savoir qu’il était le seul chercheur autour de cette table. Je me considère

82 llemande. Dans le domaine des mathématiques, vous savez que les Suisses ont été de grands exportateurs. Les Bernoulli de Bâle

83 été les faire en Amérique avec le succès que vous savez . L’ingénieur Ammann a été faire des ponts, aux États-Unis, qui sont l

84 sté à La Chaux-de-Fonds et nous n’en aurions rien su  ; il aurait continué à s’appeler Fritz Sauser. Mais il est parti dans

85 rand écrivain et c’est seulement quand nous avons su qu’il y avait un grand écrivain qui s’appelait Blaise Cendrars que no

86 eurs ? M. de Rougemont : Votre question revient à savoir que faire pour empêcher cet échange à sens unique que l’on appelle ex

87 proposé une méthode d’analyse des situations pour savoir quand il y a lieu de se plaindre d’un exode, quand — je me répète — l

88 ’aujourd’hui qui ont passé par l’école et croient savoir l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des États, que les natio

89 nstitutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne sauraient être décrétées sans transition. Il est normal qu’elles exigent une lo

90 polis, dans la société grecque archaïque. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie

91 ar les infimes ; et de divin par un bébé qu’on ne savait trop comment déclarer… Les régions de demain seront en même temps les

92 opos de quelques photographies : Voyez-vous, on a su , dans ces pays, créer une atmosphère, un style. Mais n’était-il pas u

93 te moins cher... Pourquoi ce secret jaloux ? Savez -vous que dans le pays de Gex, plus de deux-mille logements seront con

94 lequel ils vivent. Cela est plus important que de savoir si l’on est de droite ou de gauche. Une telle discussion ne risque-t-

95 age c’est souvent l’heureux mariage qu’on n’a pas su réussir du premier coup. Mais faut-il vraiment se marier deux fois ?

96 couple — le cas classique de la femme qui n’a pas su « suivre » son mari ou l’inverse. Il y a enfin la remise en question

97 emise en question quotidienne du mariage : chacun sait désormais qu’il y a problème et qu’on peut en parler, qu’il faut même

98 on, les réactions des enfants, etc. Il faut aussi savoir distinguer ce qui tient aux acteurs — les conjoints — et ce qui tient

99 rche d’un type de conjoint qui est (sans qu’on le sache ) celui de la mère, ou du père. Ou au contraire, inhibition devant une

100 ie à deux ! On tombe amoureux d’une image sans le savoir . Et l’on se trouve marié avec une femme réelle, bien différente. Elle

101 on veut prouver aux autres — et à soi-même qu’on sait ce qu’on veut et qu’on n’a besoin de personne. Moins on est sûr de la

102 t de personnalisation par excellence : ce qu’il a su voir c’est l’irremplaçable, l’unique, ce que chaque être peut devenir

103 ut aider. Bien sûr, l’expérience est limitée : on sait que ça pourrait ne pas durer et l’on décide qu’on n’aura pas d’enfant

104 bout de 10 à 12 kilomètres. Mais quand nous avons su que cette fois-ci c’était sérieux, que nous partions pour la marche f

105 dans son système de représentation, la région ne saurait apparaître que sous la forme d’un mini-État centralisé, et d’une mini

106 République fédérale d’Allemagne. Rien au monde ne saurait empêcher les citoyens, habitant cette région économique, de continuer

107 thniques, ou culturelles d’aires différentes ?52 Savoir quelles relations existent, ou sont souhaitables, entre l’économie et

108 sibles à dessiner… Mais après tout chacun de nous sait très bien à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui es

109 e, et s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se fédérer progressivement, au lieu de s’unifier brutalement. Cette g

110 mot fédéralisme est toujours mal compris Vous savez sans doute que le Canada a un régime politique fédéral ? Est-ce que v

111 e collective, et qui aboutit aux guerres que l’on sait . […] Souveraineté nationale groupant à l’intérieur d’une frontière un

112 ce est une autre aventure. Qu’on le veuille et le sache ou non, c’est un itinéraire spirituel que le hasard propose et dont l

113 olitique indépendante, au plein sens du terme, ne saurait être soutenue à la rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout les US

114 coutume de se reporter à son Littré quand il veut savoir ce qu’un mot signifie, la cause est jugée. Il s’agit d’un système qui

115 nérale au sens traditionnel et l’acquisition d’un savoir professionnel souvent d’autant plus rentable qu’il est plus étroiteme

116 es — de l’unité de base de participation. Quant à savoir si le mouvement vers les régions aboutirait à une dissociation de la

117 r, pour former la base d’une fédération ? Je n’en sais rien. Nous devons y travailler d’une manière active. Sur la question

118 ou n’ajoute rien à la valeur d’une œuvre pour qui sait la comprendre. (Pour les autres, il est vrai, cela change tout : Marc

119 iorer un état de choses où de nouveaux progrès ne sauraient être de trop, même dans les armées les mieux organisées, j’aurais ple

120 e manquer du sens élémentaire des réalités. On ne saurait être plus respectueux des conventions et des vertus de la Société de

121 mot de reproche à quiconque dans ce livre ! On ne saurait être plus prudent, plus modéré : il n’est question que « de quelques

122 d’évoquer avec une émotion si contagieuse. On ne saurait être, enfin, plus efficace : quatre ans après Solférino, un an après

123 se résignera donc à l’attendre à Castiglione. On sait la suite, mais dans son livre, il se borne à écrire cette seule phras

124 te). Dunant se limite, par une tactique que je ne saurais croire toute inconsciente, à « attirer l’attention » sur un sujet pré

125 t, presque religieusement… Au moins Caïn tua sans savoir qu’il tuait ». Et qu’on ne répète pas que la guerre est la suprême éd

126 on seulement dans les trains suisses — car chacun sait que Hans Oprecht a été l’un des premiers à utiliser cette forme moder

127 son accoutumance. La plupart de ces malheureux ne savent pas ce qu’ils doivent à l’initiateur de la Büchergilde Gutenberg ! Ma