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t-elles valables pour le reste du monde ? Je n’en
sais
rien et n’ose pas même le souhaiter : les expériences du passé récent
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es sept ans, et si on leur demande comment ils le
savent
, ils répondent qu’il s’agit d’un fait scientifiquement établi par des
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cinq émirs et dictateurs du Proche-Orient, qui ne
savent
où les investir, et qui pourraient, selon les déclarations récentes d
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ême d’aller plus vite à n’importe quel prix, sans
savoir
où… Mais voilà bien ce que nos futurologues n’eussent pas deviné dav
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l convient quand on présente une recherche, je ne
saurais
anticiper sur ses résultats, ni donc les décrire en détail ; mais vou
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ipaux traversent actuellement une crise aiguë ; à
savoir
la notion de régionalisation et la construction de l’Europe. La simul
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uer qu’on ne veut pas faire l’Europe ; et il faut
savoir
aussi ce que ça signifierait : la colonisation de l’Europe, économiqu
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plosé lors de la guerre de Suez par exemple. Vous
savez
que la définition même de la souveraineté nationale est donnée par Je
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r, de la région, les gouvernements français n’ont
su
dire qu’une chose — ce qu’elle ne devait pas être : ni une atteinte à
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une chose à laquelle je n’avais jamais pensé : à
savoir
qu’il y a deux sens au mot « croissance », qui sont absolument différ
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ène une croissance qui double tous les sept ans ?
Savez
-vous par combien il faut la multiplier dans moins de cent ans, c’est-
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’est cela la politique véritable, ce n’est pas de
savoir
si l’on est de gauche ou de droite. La politique qui doit être à la b
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crise de croissance ou crise mortelle, nul ne le
sait
encore — il nous est apparu indispensable de donner la parole à l’un
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se sont éteintes dans la salle (et, comme on l’a
su
plus tard, dans tout le canton de Genève). Naturellement, les auditeu
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ériences du passé, toujours ambiguës, comme on le
sait
, que sur une espérance active, sur cette « substance des choses espér
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de vie ? Vers quoi nous conduit-elle ? Elle ne le
sait
pas elle-même. Cette question, et surtout qu’elle demeure sans répons
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ns et de ses impasses, il faut des choix. Il faut
savoir
ce que l’on est prêt à sacrifier et quelles sont les priorités. Veut-
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ntiel de l’œuvre. Pour l’homme d’Europe, qu’il le
sache
ou non, le référentiel absolu, c’est la personne. Or la personne a u
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ancinante se pose, et se repose à tout instant, à
savoir
si je découvre mon chemin tel qu’il était prévu pour moi depuis toujo
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nte en osant y avancer sans l’avoir vu. Ce que je
sais
, c’est qu’il n’existera qu’autant que j’aurai le courage d’y marcher
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rsonne, et en son nom. L’aliénation de l’homme ne
saurait
désigner que ce qui compromet sa possibilité de se mouvoir, librement
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nche, l’amour est une valeur fondamentale, qui ne
saurait
être niée ou contestée que par des infirmes de l’âme ou des débiles d
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soi-même, dès lors que cela nous est commandé, ne
saurait
donc être qu’un acte : le prochain est celui que je puis aider en fai
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ences constitutives de la personne. Les hommes ne
sauraient
être unis par l’imposition uniforme d’un même corpus de lois et de rè
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péniblement de décrypter, et croyais déjà sans le
savoir
. ⁂ Il y a plus de quarante ans de cela. Je le retrouve aujourd’hui in
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urs décennies sur l’évolution de l’œcuménisme. On
sait
que c’est par l’action de la base, non plus par des négociations au s
27
ser que la seconde opinion de Mounier sur l’ON ne
saurait
s’expliquer que par une réaction de surcompensation à la première, qu
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ndes revues qui sont de direction communiste », à
savoir
commune, Europe, et la NRF …5 Voilà qui eût amusé Paulhan. (Mais apr
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et nos croyances déclarées, il est intéressant de
savoir
que nous formions un groupe étonnamment compact, à tel point qu’on ne
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groupe étonnamment compact, à tel point qu’on ne
sait
pas quel fut l’apport de qui dans notre doctrine unanime. Sous l’impu
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se trompait, ou se moquait simplement. Mais nous
savions
qu’une société et ses mesures sont affaire de personnes, donc de coop
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n native. Elle est le fait de « personnes qui ont
su
trouver en elles-mêmes la force de se libérer des particularismes loc
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terre qui est nécessaire à l’homme. (ON 15) (On
sait
que l’argument « trop petit et trop grand » est devenu le pont aux ân
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ns, et je venais de raconter comment parfois j’ai
su
qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel suje
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ès, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je
savais
qui allait m’écrire, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner
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ez profonde pour ce format, le facteur devrait le
savoir
! » Je voyais une mince enveloppe grise pliée en V derrière la porte
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petit jardin fermé qui s’ouvrira à Pâques. » (On
sait
que le hortus clausus est un symbole fondamental du mysticisme, flama
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s modestes ! La Suisse est un petit pays qui doit
savoir
se tenir à sa place. En proposant de grandes idées pour l’avenir du c
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recherches les plus coûteuses, que les régions ne
sauraient
entreprendre pour leur compte. Elles constitueront des banques de don
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. Je demeure convaincu que l’expérience suisse ne
saurait
offrir à l’Europe rien de plus valable ni de mieux éprouvé que cet ex
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tout faire, on doit tout faire pour peu que l’on
sache
inventer, et qu’importe le genre choisi ou que l’on crée. Je dis que
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viction, quel savoir-faire et quelle flamme tu as
su
défendre les intérêts spirituels de ton père, que tu as manifestement
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ifié, peut très bien vous amener à la folie. J’ai
su
comment s’étaient passés les grands procès de Moscou lorsque Staline
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anciens étudiants, objecteur de conscience, et on
sait
que dans une actualité récente il a notamment envoyé un message aux o
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nt de mentalité et un changement de finalité. Je
sais
qu’on ne manquera pas de me dire, comme certains l’ont fait à Berlin
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iconque s’est jamais trouvé au chevet d’un malade
sait
ce que je veux dire. Un homme de cœur a besoin qu’on lui pardonne de
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venir qu’elle représente pour une Europe qui n’en
sait
rien encore ! Je ne conçois pas d’autre remède à ses névroses de pros
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iconque s’est jamais trouvé au chevet d’un malade
sait
ce que je veux dire. Un homme de cœur a besoin qu’on lui pardonne de
49
e l’Europe en train de se faire. Car la Suisse ne
saurait
tenir balance égale entre les ennemis de l’Europe et l’Europe même, d
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sens, qui est celle du fédéralisme helvétique, ne
saurait
arrêter ses effets aux frontières historiques de nos cantons confédér
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ions européennes et internationales. Mais cela ne
saurait
la dispenser de choisir sa politique mondiale, et ce choix se pose en
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culté, avec le fédéralisme, c’est que peu de gens
savent
réellement ce que c’est. Il est presque totalement méconnu hors de Su
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taient les « fossoyeurs de la démocratie ». Je ne
sais
pas si les gens qui ont écrit des choses pareilles connaissent la lég
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es hors de la légalité, c’est évident, et vous le
savez
. Vous n’avez avec vous que la justice, et vous êtes au surplus en éta
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oi, le beurre et l’argent du beurre. Il s’agit de
savoir
quelle finalité on vise. Est-ce qu’on attache vraiment plus d’importa
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ique la recherche du bien de l’être aimé. Cela ne
saurait
s’appliquer au mariage, dont la seule fin est de donner des enfants à
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s comme une information héréditaire. Personne ne
saurait
dire jusqu’à quelles couches profondes de l’humanité d’Occident ont p
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que, le corps étant vil, rien de ce qu’il fait ne
saurait
engager le salut : « Point de péché au-dessous du nombril ! », déclar
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ourrit des obstacles qu’on lui oppose, ou qu’elle
sait
inventer au besoin. Sans obstacles, point de passion. « Les peuples h
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otonie de l’obsession. Quant à ses valeurs, on ne
saurait
trop souligner qu’elles sont celles de la noblesse la plus arrogante,
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certitude de faire le mal. Et l’homme et la femme
savent
, de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté (Fusées, III).
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le public, une volonté certaine de l’empêcher de
savoir
à temps ce qui se prépare, et de le placer devant le fait accompli. P
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vidus et des communautés locales. Personne, je le
sais
, ne viendra dire devant un parlement ou dans une assemblée populaire
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i à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on ne
saurait
souhaiter plus éclairants et qui servent de titre à son deuxième chap
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iècle, ont montré ce que « l’Europe des nations »
savait
faire. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, tandis que le cont
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tudie la constitution de la matière par besoin de
savoir
pur — les amateurs d’applications techniques ou militaires étant prié
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et de toutes disciplines intellectuelles à mieux
savoir
et mieux comprendre en général ce qu’est l’Europe comme fonction dans
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vos colles de facultés ! Je souhaitais simplement
savoir
ce que vous enseignez au juste. Je vous en donnerai deux exemples. J’
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r le connaître. Or, si le passé seul est objet de
savoir
, tout savoir assuré sera donc historique. Et dès lors, votre discipli
70
e. Or, si le passé seul est objet de savoir, tout
savoir
assuré sera donc historique. Et dès lors, votre discipline ne serait-
71
eignement ne se réduit pas à la transmission d’un
savoir
, s’il y voit son premier devoir. Il consiste surtout à éveiller dans
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objet de la prospective, sont plus encore que le
savoir
ce que j’ai le désir de transmettre, c’est-à-dire de rendre sensible
73
e n‘est peut-être que cela : mettre en système du
savoir
et du non-savoir, du réalisé — ce sont les « faits » — et du virtuel
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’avais à faire passer, dans le cadre rigoureux du
savoir
vérifié. Centrer toutes les études de votre Institut, non seulement e
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ns large du mot, bien entendu. Que faites-vous du
savoir
désintéressé ? Les termes d’opportunité et d’utilité me paraissent fa
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Genève et ses voisins gessiens et savoyards. (On
sait
que la crainte de recevoir trop de catholiques avait joué un rôle for
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ière, mais elle aussi transfrontalière car chacun
sait
que les pollutions n’ont jamais été arrêtées par les douaniers, ni pa
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redevenir un penseur à la mode ? La mode ? Je ne
sais
pas très bien ce que c’est ! Tout de même, avec la naissance d’une no
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années 1930, combien m’ont vraiment lu ? Combien
savent
seulement que j’existe ? Tout de même… L’Amour et l’Occident fut un
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stable. Grâce à ces experts — et à d’autres —, on
sait
désormais que le pire, s’il n’est pas sûr, est en tout cas probable.
81
effet, depuis Hegel qui en fit la philosophie, on
sait
que l’État-nation est génétiquement lié à la guerre : « C’est par la
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e… Je ne suis pas anarchiste dans la mesure où je
sais
qu’un minimum d’État est nécessaire à l’organisation de la société. E
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r, peu de temps après, Sartre devient, comme l’on
sait
, le compagnon de route du PCF. Du même coup, l’antieuropéanisme devie
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s en présence. Mais, ce faisant, il obéit sans le
savoir
à un vieux réflexe de chauvinisme dont il se croit sincèrement incapa
85
e sorte de poujadisme instinctif. Depuis 1945, on
sait
que le « péril allemand » sera d’autant moins probable que l’on s’eng
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nt à Hitler, qui en fit le mauvais usage que l’on
sait
. Au fond, vous ne cessiez pas de jouer avec la politique sans jamais
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e 1973, qui aboutit à la hausse des prix que l’on
sait
et qui, en retour, met en péril les industries occidentales de l’auto
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de style. On peut refuser tout cela mais il faut
savoir
ce qu’il en coûte. Avant la guerre, Emmanuel Mounier avait dit ; « De
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e la retenir ou de la détourner dans sa chute, on
sait
exactement à quel moment elle touchera le sol… En somme, vous êtes un
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re. Est-ce 10 %, 7 %, 3 % par an ? Personne ne le
sait
. Or la terre n’est pas infinie, les ressources terrestres, vous le sa
91
t pas infinie, les ressources terrestres, vous le
savez
, sont limitées. Mais, justement, qui peut décider de cela ? Nous, sin
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nos voitures, c’est le pompiste. Or tout le monde
sait
aujourd’hui qu’il y a du pétrole pour trente ans environ. Autour de l
93
’ai pas besoin de dire lesquels, tout le monde le
sait
— c’est une manœuvre totalement suicidaire, mais personne n’y songe.
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t très intelligents, ils ne peuvent pas ne pas le
savoir
. Citez-moi l’un de ces mensonges par exemple. Eh bien, posez la quest
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ant sérieux ne peut dire qu’il l’a trouvée. Ça se
saurait
immédiatement, ça ferait beaucoup de bruit si l’on savait que quelqu’
96
mmédiatement, ça ferait beaucoup de bruit si l’on
savait
que quelqu’un a trouvé la réponse. Mais vous entendez dire tous les j
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été réglé. » Les gens qui profèrent ces mensonges
savent
très bien que — comme le dit un proverbe — le mensonge a les jambes c
98
la Commission de l’énergie globale. Le citoyen ne
savait
rien de cette chose-là quand on a annoncé la démission avec éclat d’u
99
ion, est devenu dérisoire aujourd’hui où, vous le
savez
, si le tiers-monde continue à croître, le monde industrialisé sans ex
100
ilet, sur la mer Égée, qui avait eu la sagesse de
savoir
que si elle dépassait mettons 100 000 habitants, elle tomberait dans
101
ient d’immenses troupeaux de moutons, mais ils ne
savaient
pas trop quoi faire avec la laine. Alors ils ont acheté une usine en
102
ent, à plusieurs reprises, mais quand les gens le
sauront
, ils seront obligés de réfléchir et peut-être que ça les fera changer
103
t pas à des fins belliqueuses, mais tout le monde
sait
qu’on peut faire une bombe avec cinq à six kilos de plutonium. Ce qui
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te que se dessine le futur visage du monde. On ne
saurait
trouver meilleur ouvrage que L’Avenir est notre affaire pour nous e
105
ue le « mouvement personnaliste » fut lancé, nous
savions
déjà qu’on s’enfonçait dans un monde anonyme et artificiel, où l’on c
106
ous en sommes seuls responsables. « Mieux vaut le
savoir
et cesser de nous cacher derrière toutes sortes de prétendues fatalit
107
us, nous revenons à la grande idée des Grecs. Ils
savaient
eux que si les villes dépassaient 100 000 habitants, elles ne seraien
108
s civilisations, fin de l’Histoire. Tout le monde
sait
aujourd’hui que l’épuisement des sources d’énergie habituelles contra
109
bout de leur contestation. Ils sont contre, sans
savoir
exactement pourquoi. Denis de Rougemont, lui, a le droit de parler d’
110
pas heureux et ils en viennent à se détester. On
sait
aujourd’hui que les ressources en pétrole seront épuisées d’ici à vin
111
ntifique, et plus spécialement urbanisme — est de
savoir
si l’on va repartir de l’homme et de ses besoins fondamentaux, ou con
112
étences économiques de l’OECE lui ménageaient : à
savoir
les domaines sociaux, culturel, juridique, plus tard écologique. Cepe
113
unie. Quand le moyen de commencer se présenta, il
sut
arrêter sa méditation pour accepter de passer à l’action. Oui, mais
114
i à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on ne
saurait
souhaiter plus éclairants, et qui servent de titre à son deuxième cha
115
par tous, en tout lieu et tout temps, et qu’on ne
saurait
violer sans s’égarer ; — ou au contraire une forme d’exister sans pré
116
, et en Lui seul. D’ici là, l’Église véritable ne
saurait
exister que dans l’attente ardente et dans cette anxieuse espérance c
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La nature du pouvoir (9 octobre 1977)ad Je ne
sais
si c’est un très bon choix de m’avoir demandé d’ouvrir les débats, pa
118
en général, amuse l’auditoire quand on la cite, à
savoir
la distinction entre le sens du pouvoir en France, et le sens du pouv
119
comme le dit l’expression consacrée, car nous ne
savons
que trop à quoi cela mène : ceux qui croyaient prendre le pouvoir son