1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
1 urveillés que les douaniers et les agents fiscaux sauront réduire à presque rien. Prétendre « organiser les échanges », c’est
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
2 t tenir de lui mais agir autrement qu’il n’aurait su l’imaginer. Elle ne se définit point par rapport à lui seul, mais aus
3 lupart des Européens. Toute fascination, comme on sait , résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires : la
4 and danger que l’invasion du stalinisme russe. On sait les motifs invoqués : richesse des USA, conformisme souriant mais imp
5 et plus cordiaux que chez nous. Politiquement, on sait ce que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars
6 vez même pas le sens de la lutte des classes ! On sait ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Europe 
7 iques. Il multiplie les enquêtes minutieuses pour savoir qui fait quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
8 st l’ambition démocratique). L’homme de la rue ne sait rien de Strasbourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous
9 homme de la rue ne sait rien de Strasbourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est e
10 en ont le besoin réel (même inconscient) mais ne savent pas où la trouver, il s’agit d’apporter la culture à domicile, à l’at
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
11 t nous avons reçu 370 manuscrits. Mais il reste à savoir quelle sera la portée « européenne » tant de ce prix que de la collab
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
12 il dirigeait. D’où vient le malaise ? Chacun sait qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’Unesco, et cela non
13 non seulement chez les « hommes de culture », qui savent mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il s’agisse vraim
14 lle ne s’établissent pas spontanément. Mais on ne saurait les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du rayonnement
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
15 és politiques et sociales n’a pas varié, que l’on sache , n’est pas moins menacée de l’intérieur et de l’extérieur. La divisi
16 qu’on vient de rappeler. La question n’est pas de savoir si la Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations son
17 i partageaient le point de vue de M. Vychinski, à savoir que la politique d’intégration repose uniquement sur la crainte, suiv
18 nous quitter. L’idée fausse qui les rameutait, à savoir qu’une fédération doit être faite contre quelqu’un ou quelque chose,
19 ope songeaient à la « guerre préventive ». Chacun savait d’où venait le seul danger : d’où viendrait autrement le soulagement
20 ainte, la suspicion générale, et le doute quant à savoir si nous aurions le temps de bâtir quelque chose de solide. L’état d’e
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
21 ence autonome dans notre monde du xxe siècle. On sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaient de
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
22 s’affirmer comme une puissance. Nous cherchons à savoir si le Projet répond à cette nécessité fondamentale de notre histoire
23 rojet n’est qu’un moyen. La seule question est de savoir si ce moyen, tout imparfait soit-il, peut servir à cette fin qui, ell
24 tion. De là ses défauts évidents : des députés ne sauraient proposer qu’un gouvernement d’assemblées. Mais quel autre régime peut
25 révoit un Parlement élu et un exécutif dont on ne sait , à vrai dire, s’il sera fédéral ou simplement confédéral. C’est assez
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
26 ates, dans un cadre clairement défini. Et l’on ne saurait qu’y applaudir. Cependant, le souci des succès immédiats, qui nous e
10 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
27 Centre, Européen et Culture. C — Je voudrais savoir d’abord ce que vous entendez par Culture. — T. S. Eliot a répondu pou
11 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
28 es, « une proposition constructive et que l’on ne saurait écarter sans un examen attentif ». Alors que la masse des États-Unis
29 Biên Phu et des humiliations de Genève, l’Europe saura-t -elle se souvenir de Nicopolis, de Mohacs, et du siège de Vienne par l
30 n petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès : on sait la suite. Seule riposte possible : l’union européenne, capable d’oppo
31 nt de 20 ou 30 individus épisodiques — dont on ne saura jamais les noms ! — inconscients de l’immensité du destin qu’ils peuv
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
32 Suisse sans soulever d’objections. Tout le monde sait que son régime politique est l’un des plus stables du monde, depuis p
33 manquent pas de le citer en exemple. Mais combien savent comment ce modèle d’un système politique fédéral a pris naissance en
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
34 par son sens et par ses points d’application. On sait ce que nous visons. Mais quels sont nos moyens ? Puisqu’il s’agit d’i
35 Puisqu’il s’agit d’idées, la question se ramène à savoir où naissent les idées qui conduisent en fait notre monde. Là seulemen
36 de recherches nucléaires. Elle a réussi, comme on sait , sous les auspices de douze gouvernements. Plus ambitieuse encore, et
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
37 tinct animal, mais une passion spirituelle. Je ne saurais mieux le définir qu’en vous résumant une légende de l’ancienne Russie
38 er en vie, ils aimaient leur baleine, mais ils ne savaient plus comment la satisfaire. À la fin, ils lui demandèrent : Qu’as-tu 
39 ile : au-delà de tout ce qu’on peut avoir ou même savoir  : au-delà même de notre angoisse fondamentale devant la vie, le monde
40 ichesse, qui la puissance ou plus haut encore, le savoir pur ou la beauté. La plupart auraient peine à formuler l’objet précis
41 seul » et que pourtant il devrait être saint. Il sait que le péché consiste à être séparé de la Vérité vivante, et que tous
42 grâce. Il est donc un inquiet perpétuel, mais qui sait les raisons de son inquiétude ; il sait qu’elle est normale, et non d
43 mais qui sait les raisons de son inquiétude ; il sait qu’elle est normale, et non désespérée, puisqu’elle est produite par
44 otre continent, simple « cap de l’Asie » comme on sait , de dominer toute la Planète. C’est la technique et son progrès const
15 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
45  », mais qui ouvre pourtant des avenues, c’est de savoir quelles sont les chances de la culture telle que nous la concevons en
46 nsée se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait si cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou non, l’ob
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi nous persévérons (décembre 1955)
47 nges répondraient à un désir longtemps frustré de savoir ce qui se fait et ce que l’on pense ailleurs, de respirer un peu plus
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
48 ue notre hostilité… Et pourtant, cet isolement ne saurait durer à jamais. Les livres occidentaux ne peuvent être pour toujours
49 l y a chez le Russe moyen une réelle nostalgie de savoir et de voir quelque chose de nos peuples. Toute la méfiance est au som
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
50 nous rendons à l’évidence qu’une telle culture ne saurait accepter aujourd’hui, sans se renier, le principe du libre-échange to
51 urd’hui. Dans ce cas, nous souhaiterions au moins savoir  : 1. pourquoi et en quoi ils sont jugés inacceptables ; 2. quels sera
52 ès, tels que la conférence atomique de Genève, ne saurait remplacer le travail plus approfondi de telles équipes de recherches
53 À défaut du dialogue réel que souhaitent, nous le savons , leurs confrères soviétiques, ils devraient faire campagne pour une a
54 es, ont tous une caractéristique commune : ils ne savent pas dessiner. » ab. « Propositions », Bulletin du Centre européen de
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
55 pas tant à son nouvel essor culturel, dont on ne sait pas encore grand-chose à l’étranger, qu’aux succès qu’il obtient sur
56 épart dans Schelling et dans Hegel, la science ne saurait faire autre chose que suivre la science occidentale, et la théologie
57 présentatif, libération des serfs). On ne leur en sait aucun gré (Alexandre II est assassiné). Tous pratiquent la répression
58 Stanislavski fonde à Moscou le Théâtre d’art. On sait l’influence prépondérante que ces mouvements vont exercer en Europe a
59 s dirigeants soviétiques. Ceux-ci sont payés pour savoir que leur révolution est venue de l’étranger, de l’Europe de l’Ouest,
20 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
60 CED. La question que l’on peut se poser, c’est de savoir si la méthode elle-même est la meilleure. Ceux qui pensent surtout au
61 nis, fédération ou confédération), il resterait à savoir laquelle des trois méthodes a le plus de chances de mener rapidement
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
62 ques et politiques que devra se donner l’Union ne sauraient fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et nations, que s’ils
22 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
63 tables et sacrées, on lui donne donc à la fois un savoir présenté comme objectif ou scientifique, et le goût d’en discuter, do
64 ucune différenciation de principe : la manne d’un savoir neutre, objectif, détaché de tout contexte religieux, de tout prestig
65 uropéenne. Sera « bon Européen » l’homme qui aura su réaliser cet équilibre, et bon éducateur, celui qui ne cessera d’y te
66 moins le militant communiste a le sentiment qu’il sait ce qu’il doit faire, et qu’il fait quelque chose de réel. Une éducati
67 de parler « d’unir l’Europe » à des hommes qui ne savent pas quel est l’état du monde. Ils ne verront l’union comme une nécess
23 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
68 ment et la paix, soit. Mais il faudra bien qu’ils sachent un jour que leur modeste revendication personnelle ne peut être satis
69 nserver ce qui est établi. C’est pourquoi il faut savoir , pour répondre à l’interrogation morale de notre époque, si en nous l
24 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
70 ar exemple : entrer dans une librairie, sans bien savoir quel ouvrage choisir dans une production qu’on connaît mal, voilà qui
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
71 es : rien qui puisse satisfaire notre homme. Nous savons assez bien ce qu’il voudrait : toutes les réponses en quelques pages.
26 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
72 es de l’Europe de demain (avril 1957)at Chacun sait que les victoires anglaises sont nées sur le gazon d’Eton. Par un rac
73 neutralité traditionnelle de son pays, ou d’on ne sait quels « ennemis héréditaires » qui ont cessé de l’être depuis longtem
27 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
74 fait, toute une série de festivals véritables ne sauraient être définis par un rapport sensible entre les œuvres et le cadre phy
28 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
75 ées ne sont pas parties du premier coup : mais on sait aujourd’hui que cela peut arriver dans les meilleures familles de l’O
76 es qui s’ouvrent à l’action du CEC, parce qu’il a su durer et préparer des voies pour le temps, désormais venu, où la situ
29 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
77 t des possibilités de promotion que la fédération saura ménager, de l’attention spéciale qu’elle portera aux meilleurs, des h
78 s ce problème au sérieux, avec le succès que l’on sait . Dans les deux cas — coopération de compétences éprouvées et promotio
30 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
79 l’on espère que les mouvements qui s’en réclament sauront l’approfondir et l’illustrer avec autant de passion qu’ils mettent au
80 du. Mais il devra tenir compte de ce peu que nous savons pour en avoir été témoins, parfois acteurs. Les institutionnels sont
31 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
81 ncore le mieux. En fait, il s’agit aujourd’hui de savoir ce que vous, représentants des Instituts universitaires d’études euro
32 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
82 pements de la physique nucléaire, par exemple, ne sauraient faire l’objet de cours réguliers dans les universités existantes. Ceu
33 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
83 rs peu nombreux, et relativement isolés. Mais qui sait s’ils sont aujourd’hui plus ou moins nombreux qu’hier ? Le grand nomb
84 ds tirages. La grande question qui se pose est de savoir dans quelle mesure les esprits soucieux de maintenir un juste équilib
85 es, nous en avons administré les preuves. Quant à savoir si l’élargissement des loisirs conduira ou non à une élévation du niv
34 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
86 bien avant les nations, et nulle d’entre elles ne saurait lui survivre. Elles peuvent la tuer par leurs rivalités, comme elles
87 t inévitables qu’elles soient, ces difficultés ne sauraient nous arrêter, si nous considérons les avantages que la formule du poo
35 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
88 ré jusqu’à l’absurde par les propagandes que l’on sait ), vient d’être replacé dans sa plus juste perspective par G. de Reyno
36 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
89 tzer me paraît véritablement fondamental. Je n’en sais pas de plus reliable comme dit l’anglais. Sa traduction en France sur
37 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
90 h, etc., etc.). Et quant aux noms français, on ne sait où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude italienne d
38 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
91 s, auxquels s’égale Diez del Corral ? Seul Valéry sut être aussi profond sans pédantisme. bj. « Luis Diez del Corral, El
39 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
92 res. (Quand rien n’a pris, le jardinier cherche à savoir pourquoi ; et s’il le trouve, il se rassure, car il saura faire mieux
93 urquoi ; et s’il le trouve, il se rassure, car il saura faire mieux la prochaine fois.) Les moyens limités dont nous disposio
94 rien pu faire, mais avec lesquels désormais nous savons qu’une action persévérante et féconde peut être conduite. Nous n’avio
40 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
95 sons cette question mal posée. Car une culture ne saurait être définie par des bornes-frontières et un cordon douanier, mais se
96 os moyens en proportion d’une telle mission, nous savons que cette faiblesse matérielle est la rançon de notre indépendance de
97 la raison d’être de l’institution — pour ceux qui savent , tout au moins ; plus rarement, il est vrai, aux yeux d’un grand publ
98 es qui s’ouvrent à l’action du CEC, parce qu’il a su durer et préparer des voies pour le temps, désormais venu, où la situ
41 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
99 e contestées : un accord général existait quant à savoir sur quel modèle il s’agissait de former l’individu. Il n’en va plus d
100 préparation religieuse, et à n’importe qui, d’un savoir déclaré objectif. Cette instruction ne vise pas à introduire au mystè
101 . Un exemple très simple illustrera tout cela. On sait le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, pour un Indien,
102 e dehors », conduire l’individu de l’ignorance au savoir , de l’instinct à la raison critique, du royaume du sacré indiscutable
103 vance par le Régime. La colombe européenne, elle, sait qu’elle a besoin pour voler de la résistance de l’air, mais elle n’a
104 eçons, que ce soit donc non pas en vertu de je ne sais quelle idée de « correction » formaliste et vexante, et non pas pour
42 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
105 de production50 ». Voilà donc un pays où l’on ne saurait se plaindre de ce que l’instruction civique ne tienne pas un compte s
43 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
106 rrive à Paris en 1906. Il n’a que 18 ans, mais il sait déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviendra « le plus jeune
107 n France ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. —
108 une cellule en compagnie d’un vieux Suisse qui ne sait pas non plus pourquoi on l’a mis là. Le soir même — il a réussi à fai
109 pendant, ces activités d’agent politique privé ne sauraient plaire à tout le monde. Les ambassadeurs russes à Paris et à Londres
110 du 16 juin et atterrit à Bordeaux, où personne ne sait rien des Polonais. Dans la panique générale, Retinger finit par trouv
111 nais put l’engager. Bien persuadé que personne ne savait rien de sa venue, sauf quelques chefs clandestins, il se mit à fréque
112 entendit soudain l’un d’eux dire à haute voix : «  Savez -vous la grande nouvelle ? Retinger est arrivé de Londres il y a trois
113 nement de sa carrière. Nous étions quelques-uns à savoir ce qu’avait été son action quotidienne, astucieuse, sage à longue éch
114 Congrès de l’Europe fut la manière dont Retinger sut l’exploiter. Au cours des semaines qui suivent, il multiplie les déma
115 de l’Europe. Ce premier résultat spectaculaire ne saurait cependant le contenter. Grâce à lui, le Mouvement européen sera duran
116 ix, des remerciements et des hommages émus, on ne savait où le trouver. « Celui qui s’abaisse sera élevé », certes, mais pas d
44 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
117 lloque, ne sera pas simple affaire de routine. Je sais ce que représente pour chacun de vous le sacrifice de cinq ou six jou
118 représentant cinq grandes régions culturelles, à savoir  : l’Inde, le monde arabe, l’Afrique noire (francophone et anglophone)
119 ogue véritable ? Disons tout de suite que cela ne saurait être une succession de monologues, si éloquents et enflammés soient-i
120 culture dans n’importe quelle civilisation, nous savons exactement ce que cela veut dire. Ce sont les hommes qui réfléchissen
45 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
121 e soviétique de 7e année qui fait de l’anglais en sait davantage sur les littératures américaine et anglaise, que le jeune a
46 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
122 ont qu’une formation nationale, et technique. Ils savent peu de choses sur leur propre culture, et souvent pire que rien sur c
123 ec lesquels engager le dialogue. De même qu’on ne sait où trouver le livre qui expliquerait la culture européenne aux étudia
124 éenne aux étudiants venus d’autres régions, on ne sait où trouver le livre qui expliquerait utilement à un de nos « aides te
125 onsulter, il suffit le plus souvent que le Centre sache où sont les sources existantes de renseignements sur un sujet donné e
126 s Dès que de tels centres fonctionneraient, on saurait où l’on peut s’adresser pour recueillir des informations utiles de to
47 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
127 Il n’a pas le temps de lire 2000 volumes. Il doit savoir quels sont les titres qui intéressent sa spécialité et les branches c
48 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
128 it à ces deux critères avec tout l’éclat que l’on sait , se trouvait donc prédestiné à servir de point de départ à une action
129 tement nommé « la révolution régionale ». ⁂ On ne saurait reprocher à un colloque dont les ambitions initiales étaient d’ordre
49 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
130 ats de faire des citoyens pour la nation. Et l’on sait qu’elle y a bien réussi, mais que nous l’avons payé par les deux guer
50 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
131 e je pose aux professeurs de géographie. Et je ne sais s’ils y répondront pendant ces journées d’étude, mais ils sauront au
132 répondront pendant ces journées d’étude, mais ils sauront au moins qu’un Européen d’aujourd’hui se les pose, et que c’est cela
51 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
133 artificielles — elle fait songer à cette tour du Savoir , tellement démesurée qu’il faut, pour l’édifier, diviser maîtres d’œu
134 tances, les races, les nations, les cultures, les savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autres, et enfin,
135 s savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autres, et enfin, et surtout, l’oubli de l’unité, l’étrange oubli
136 r, hélas, que dans nos universités. Tout le monde sait ici de quoi je veux parler : nous assistons en fait à une double expl
137 titutions d’enseignement supérieur : explosion du savoir , qui se traduit par un accroissement continuel à la fois du nombre et
138 ent à devenir infranchissables. Dans l’univers du savoir humain, facultés et spécialités sont en train de s’éloigner les unes
139 erd, entre les branches sans cesse multipliées du savoir , c’est dire que la commune mesure d’une civilisation est en train de
140 une heure avant les grands cours.) L’explosion du savoir est plus difficile à chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants
141 logie ; rien de comparable ne s’est produit et ne saurait se produire dans la théologie et la philosophie, ni dans les lettres.
142 e accroît la séparation et les distances entre le savoir et le croire, entre ces deux aspects de la personne totale, jadis but
143 peuvent plus être échangées entre les branches du savoir , ou entre les rameaux d’une même branche. Les jugements d’ensemble, r
144 pas de quoi parle le physicien, et a fortiori ne saurait pas si le rapport entre les conclusions du physicien et la dogmatique
145 itif ou indifférent. J’ajoute que le physicien ne saurait pas davantage si sa démarche est conforme ou non à la théologie, et f
146 nc nous résigner à ce que l’accroissement même du savoir entraîne pour conséquence la division de l’esprit et l’accroissement
147 e faire ici l’interprète. L’incommunicabilité des savoirs est ressentie par notre esprit comme une frustration, comme une bless
148 us tout à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette espèce de résignation intellectuelle correspond à
149 echerche et quant à la valeur globale, ultime, du savoir humain. Dans le Temple même de la Science, il faut bien que les lévit
150 tés européennes, en Italie puis à Paris. (Quant à savoir dans quelle mesure l’apparition de l’Université est liée à ce phénomè
151 Or rien de tel ne s’est produit, autant que l’on sache , dans les cultures sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique ou boud
152 t il faudrait que les physiciens qui en discutent sachent que la dialectique de leurs problèmes actuels sur le temps, la matièr
153 et valables, dont le problème des relations entre savoirs spécialisés et synthèse de nos connaissances n’est guère qu’un cas pa
154 ans, pour que l’espoir de maîtriser l’ensemble du savoir humain, d’ailleurs en progression géométrique, ait la moindre chance
155 Certes, on peut soutenir que la spécialisation du savoir , loin de représenter un progrès, n’est littéralement qu’une monstruos
156 cience beaucoup plus compréhensive65 ». Et chacun sait que c’est en poussant l’exigence de l’analyse jusqu’aux anomalies les
157 iversités. Mais sur le problème de l’explosion du savoir , dont je vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous propo
158 t, mais ne répondra pas au défi de la division du savoir en langages spécialisés. Pour y répondre, il faut envisager la créati
159 rouvé son excellence dans une branche au moins du savoir , ou de la vie professionnelle, et démontrer d’une manière convaincant
160 spécifiques et résultats des diverses branches du savoir . Limites d’un tel langage, et comment y suppléer par les arts. 5. Eur
52 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
161 e nos techniques occidentales ; d’autre part nous savons aujourd’hui qu’aucune guerre ne peut être gagnée, et qu’elles sont to
162 chnique, ont fourni la carrière mondiale que l’on sait . Un troisième groupe de rapports traite des liens entre le christiani
163 e temps et de plus en plus vite, et sans toujours savoir où il va et nous emmène ? Les hommes ne sont pas tous pareils, même p
164 e se répandit le brahmanisme, bientôt suivi on ne sait trop pourquoi ni comment par la vogue dans les castes supérieures d’u
165 développement économique d’une culture donnée ne saurait être évalué, calculé ou prévu, comme si tous les hommes étaient parei
53 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
166 en effet, ne doit pas se contenter d’inculquer un savoir , de donner des réflexes, de discipliner l’individu, mais elle doit l’
167 européen, le citoyen d’une de nos démocraties, ne saurait être un vrai démocrate, un bon citoyen et un bon Européen, s’il ne co
168 és devant les tribunaux. Inversement, un homme ne saurait se sentir et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était pour faire
169 Inversement, un homme ne saurait se sentir et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était pour faire quelque chose ou pour r
170 s le premier, ni dans le second de ces cas, il ne saurait être considéré comme un citoyen véritable. De ces définitions de base
171 n côté, pense que « seule la culture européenne a su allier la plus grande force révolutionnaire au sens hautement dévelop
172 isme européen — c’est le nationalisme ; et chacun sait que le nationalisme a été propagé par l’École et ses manuels depuis l
173 et le style. Tout le monde souffre, même sans le savoir , de la laideur et de l’incohérence d’un logement, d’un ameublement, d
54 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
174 cupé de faire un « apport » littéraire, à l’on ne sait quel pool idéal), ni à la réalité de la création littéraire, qui est
55 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
175 ’aujourd’hui qui ont passé par l’école et croient savoir l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des États, que les natio
176 nstitutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne sauraient être décrétées sans transition. Il est normal qu’elles exigent une lo
177 polis, dans la société grecque archaïque. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie
178 détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais on saura déjà qui a gagné. b) La géométrie plane et euclidienne, celle des arp
179 de l’indépendance des Indes. Celle de l’Écosse ne saurait surprendre davantage. 74. Petit « Domaine royal » des Capétiens, ent
56 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
180 dans son système de représentation, la région ne saurait apparaître que sous la forme d’un mini-État centralisé, et d’une mini
181 rance, et le Land badois en RFA. Rien au monde ne saurait empêcher les citoyens, habitant cette région économique, de continuer
182 écialisées au sein d’un gouvernement fédéral ?99 Savoir quelles relations existent, ou sont souhaitables, entre l’économie et
183 ibles à dessiner… Mais après tout chacun de nous sait très bien à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui es
57 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
184 xe siècle accomplit les vœux du fascisme, chacun sait cela, mais aussi les vœux du Karl Marx d’après 1848, ce « révolutionn
185 Occident — de la Californie au fleuve Amour —, à savoir une communauté où la personne puisse librement participer. C’était le
58 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
186 , d’urbanisation et de taux de croissance, qui ne saurait coïncider que par accident et temporairement avec un territoire délim
187 qui ont éduqué notre vision du réel, que nous le sachions ou non, que nous soyons « cultivés » ou non. Toutes les grandes école
188 le, Genève au xvie siècle, Zurich au xviiie … On sait le rôle merveilleusement fécondant de petites villes comme Tubingue,
189 ait Paris, qui appelait Chamonix, et déjà l’on ne savait plus de quoi il s’agissait. Le tunnel permet un accès rapide et direc
190 pas stato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de savoir si « l’Alsace va basculer dans l’orbite économique allemande », mais
59 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
191 Rapport de base est un monument. Notre résumé ne saurait en donner qu’une idée forcément abstraite, mais suffisante, nous l’es
60 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
192 quatre-mille selon les sujets abordés, mais nous savons que nous sommes bien lus, et allons l’être mieux encore, par tous ceu
61 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
193 formation sur les réalités du xxe siècle, qui ne savent pas qu’il faut faire l’Europe, ou qui n’ont pas très bien compris pou
194 u qui n’ont pas très bien compris pourquoi. Je ne sais , on me dit qu’il y en a. Ce qui est certain, c’est qu’ils n’ont plus
195 de vie ? Vers quoi nous conduit-elle ? Elle ne le sait pas elle-même. Cette question, et surtout qu’elle demeure sans répons
196 d’union quand même, ils se moquent de nous : ils savent très bien qu’ils ne pourront jamais tenir ces promesses, et qu’ils n’
197 ie — tout ce qui m’intéresse chez un homme est de savoir quelle est son utopie de la vie en général et de lui-même en particul
198 conomies nationales » censées correspondre, on ne sait par quel miracle, aux territoires délimités depuis le xixe siècle pa
62 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
199 ndépendance et lesdits intérêts. Personne, que je sache , n’a parlé des devoirs de la France, si tous ont parlé de ses droits.
200 ence de la République proclament à l’envie qu’ils sauront faire prévaloir « les intérêts de la France ». L’égoïsme sacré, propr
201 alie, etc., jusqu’à « Normandie aux Anglais ». On sait que de Gaulle n’a pas été suivi à l’occasion du référendum qu’il avai
202 e confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait en exiger. À la veille du référendum, de Gaulle déclara au général La
63 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
203 ts d’honneur du Centre européen de la culture, je savais qu’il accepterait parce qu’il était le plus européen de tous les Suis
204 s Suisses, et qu’il ne pouvait l’ignorer. Mais je savais aussi qu’il était le plus suisse de tous les grands écrivains de l’Eu
64 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
205 par ses nombreuses analyses établissant que notre savoir , notre connaissance, ne proviennent ni des sens, ni de structures tom
206 ’action de construire, nie la source même de tout savoir , de toute connaissance réelle. On a pu se demander si la région est u
207 iversités de Suisse romande et de Rhône-Alpes. On sait que la collaboration interuniversitaire, déjà difficile entre les can
208 c les résultats que chacun peut constater. Ils ne sauraient donc éluder leur responsabilité, puisqu’ils sont fondés sur le dogme
65 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
209 icaux. Il serait absurde de prétendre que nous ne savons rien de l’avenir, car nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous
210 que nous ne savons rien de l’avenir, car nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la mort physique (s
211 en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la mort physique (selon le second principe de la thermodynamique)
212 vie, mais non pas sur l’esprit créateur. Et nous savons que la terre ayant des dimensions finies, ses ressources seront épuis
213 ulement, son histoire et ses dates, « car nous ne savons ni le jour ni l’heure ». (À l’inverse, les historiens ne font plus m
214 e. Les dates seules y sont certaines…) Si nous ne savions pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et d’en parler — l
215 000 dollars par tête. Mais comment pourrait-il le savoir , puisque après tout, le long terme passe par le court, et si le court
216 ltantes puissent être évaluées : il faudrait tout savoir sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur les ress
217 sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur les ressources terrestres disponibles ; tout sur les autres inven
218 d’infini — finitus non capax infiniti — comme le savaient les scolastiques et comme il semble bien que l’avaient oublié nos plu
219 n peut nous informer sur le vivant par recours au savoir inconscient accumulé dans les cellules et le cerveau. Elle peut nous
220 sans prises sur une mécanique : là, il s’agit de savoir , ou d’avoir su ; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être
221 e mécanique : là, il s’agit de savoir, ou d’avoir su  ; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être que réminiscen
66 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
222 uestion : l’auteur a-t-il été un vrai prophète, à savoir celui qui avertit, qui annonce l’issue tragique de nos manèges, mais
223 spirituel qu’elle dit fatale. Ce qu’il s’agit de savoir en réalité, c’est si le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ; si
224 irituel est vivante ou non. Et non pas du tout de savoir si le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale », comme le
225 jours militaires en fait. En revanche, il n’a pas su montrer l’alternative personnaliste à l’individualisme en proie à l’i
67 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
226 n’a jamais eu de sens qu’en Europe. Tout le monde sait cela et l’ignore à la fois, par refus d’en prendre conscience. Pour b
227 mes culturels, dont l’importance, assure-t-on, ne saurait être sous-estimée (nonobstant tout ce qu’on vient de montrer que l’on
228 es, mais nous ramenons subrepticement, et sans le savoir , des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensée
229 culturelle », marquant ainsi que la modernité ne saurait se développer spontanément dans un peuple que toute sa tradition prép