1
urveillés que les douaniers et les agents fiscaux
sauront
réduire à presque rien. Prétendre « organiser les échanges », c’est
2
t tenir de lui mais agir autrement qu’il n’aurait
su
l’imaginer. Elle ne se définit point par rapport à lui seul, mais aus
3
lupart des Européens. Toute fascination, comme on
sait
, résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires : la
4
and danger que l’invasion du stalinisme russe. On
sait
les motifs invoqués : richesse des USA, conformisme souriant mais imp
5
et plus cordiaux que chez nous. Politiquement, on
sait
ce que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars
6
vez même pas le sens de la lutte des classes ! On
sait
ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Europe
7
iques. Il multiplie les enquêtes minutieuses pour
savoir
qui fait quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de
8
st l’ambition démocratique). L’homme de la rue ne
sait
rien de Strasbourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous
9
homme de la rue ne sait rien de Strasbourg. Il ne
sait
rien de l’Europe non plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est e
10
en ont le besoin réel (même inconscient) mais ne
savent
pas où la trouver, il s’agit d’apporter la culture à domicile, à l’at
11
t nous avons reçu 370 manuscrits. Mais il reste à
savoir
quelle sera la portée « européenne » tant de ce prix que de la collab
12
il dirigeait. D’où vient le malaise ? Chacun
sait
qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’Unesco, et cela non
13
non seulement chez les « hommes de culture », qui
savent
mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il s’agisse vraim
14
lle ne s’établissent pas spontanément. Mais on ne
saurait
les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du rayonnement
15
és politiques et sociales n’a pas varié, que l’on
sache
, n’est pas moins menacée de l’intérieur et de l’extérieur. La divisi
16
qu’on vient de rappeler. La question n’est pas de
savoir
si la Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations son
17
i partageaient le point de vue de M. Vychinski, à
savoir
que la politique d’intégration repose uniquement sur la crainte, suiv
18
nous quitter. L’idée fausse qui les rameutait, à
savoir
qu’une fédération doit être faite contre quelqu’un ou quelque chose,
19
ope songeaient à la « guerre préventive ». Chacun
savait
d’où venait le seul danger : d’où viendrait autrement le soulagement
20
ainte, la suspicion générale, et le doute quant à
savoir
si nous aurions le temps de bâtir quelque chose de solide. L’état d’e
21
ence autonome dans notre monde du xxe siècle. On
sait
l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaient de
22
s’affirmer comme une puissance. Nous cherchons à
savoir
si le Projet répond à cette nécessité fondamentale de notre histoire
23
rojet n’est qu’un moyen. La seule question est de
savoir
si ce moyen, tout imparfait soit-il, peut servir à cette fin qui, ell
24
tion. De là ses défauts évidents : des députés ne
sauraient
proposer qu’un gouvernement d’assemblées. Mais quel autre régime peut
25
révoit un Parlement élu et un exécutif dont on ne
sait
, à vrai dire, s’il sera fédéral ou simplement confédéral. C’est assez
26
ates, dans un cadre clairement défini. Et l’on ne
saurait
qu’y applaudir. Cependant, le souci des succès immédiats, qui nous e
27
Centre, Européen et Culture. C — Je voudrais
savoir
d’abord ce que vous entendez par Culture. — T. S. Eliot a répondu pou
28
es, « une proposition constructive et que l’on ne
saurait
écarter sans un examen attentif ». Alors que la masse des États-Unis
29
Biên Phu et des humiliations de Genève, l’Europe
saura-t
-elle se souvenir de Nicopolis, de Mohacs, et du siège de Vienne par l
30
n petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès : on
sait
la suite. Seule riposte possible : l’union européenne, capable d’oppo
31
nt de 20 ou 30 individus épisodiques — dont on ne
saura
jamais les noms ! — inconscients de l’immensité du destin qu’ils peuv
32
Suisse sans soulever d’objections. Tout le monde
sait
que son régime politique est l’un des plus stables du monde, depuis p
33
manquent pas de le citer en exemple. Mais combien
savent
comment ce modèle d’un système politique fédéral a pris naissance en
34
par son sens et par ses points d’application. On
sait
ce que nous visons. Mais quels sont nos moyens ? Puisqu’il s’agit d’i
35
Puisqu’il s’agit d’idées, la question se ramène à
savoir
où naissent les idées qui conduisent en fait notre monde. Là seulemen
36
de recherches nucléaires. Elle a réussi, comme on
sait
, sous les auspices de douze gouvernements. Plus ambitieuse encore, et
37
tinct animal, mais une passion spirituelle. Je ne
saurais
mieux le définir qu’en vous résumant une légende de l’ancienne Russie
38
er en vie, ils aimaient leur baleine, mais ils ne
savaient
plus comment la satisfaire. À la fin, ils lui demandèrent : Qu’as-tu
39
ile : au-delà de tout ce qu’on peut avoir ou même
savoir
: au-delà même de notre angoisse fondamentale devant la vie, le monde
40
ichesse, qui la puissance ou plus haut encore, le
savoir
pur ou la beauté. La plupart auraient peine à formuler l’objet précis
41
seul » et que pourtant il devrait être saint. Il
sait
que le péché consiste à être séparé de la Vérité vivante, et que tous
42
grâce. Il est donc un inquiet perpétuel, mais qui
sait
les raisons de son inquiétude ; il sait qu’elle est normale, et non d
43
mais qui sait les raisons de son inquiétude ; il
sait
qu’elle est normale, et non désespérée, puisqu’elle est produite par
44
otre continent, simple « cap de l’Asie » comme on
sait
, de dominer toute la Planète. C’est la technique et son progrès const
45
», mais qui ouvre pourtant des avenues, c’est de
savoir
quelles sont les chances de la culture telle que nous la concevons en
46
nsée se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui
sait
si cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou non, l’ob
47
nges répondraient à un désir longtemps frustré de
savoir
ce qui se fait et ce que l’on pense ailleurs, de respirer un peu plus
48
ue notre hostilité… Et pourtant, cet isolement ne
saurait
durer à jamais. Les livres occidentaux ne peuvent être pour toujours
49
l y a chez le Russe moyen une réelle nostalgie de
savoir
et de voir quelque chose de nos peuples. Toute la méfiance est au som
50
nous rendons à l’évidence qu’une telle culture ne
saurait
accepter aujourd’hui, sans se renier, le principe du libre-échange to
51
urd’hui. Dans ce cas, nous souhaiterions au moins
savoir
: 1. pourquoi et en quoi ils sont jugés inacceptables ; 2. quels sera
52
ès, tels que la conférence atomique de Genève, ne
saurait
remplacer le travail plus approfondi de telles équipes de recherches
53
À défaut du dialogue réel que souhaitent, nous le
savons
, leurs confrères soviétiques, ils devraient faire campagne pour une a
54
es, ont tous une caractéristique commune : ils ne
savent
pas dessiner. » ab. « Propositions », Bulletin du Centre européen de
55
pas tant à son nouvel essor culturel, dont on ne
sait
pas encore grand-chose à l’étranger, qu’aux succès qu’il obtient sur
56
épart dans Schelling et dans Hegel, la science ne
saurait
faire autre chose que suivre la science occidentale, et la théologie
57
présentatif, libération des serfs). On ne leur en
sait
aucun gré (Alexandre II est assassiné). Tous pratiquent la répression
58
Stanislavski fonde à Moscou le Théâtre d’art. On
sait
l’influence prépondérante que ces mouvements vont exercer en Europe a
59
s dirigeants soviétiques. Ceux-ci sont payés pour
savoir
que leur révolution est venue de l’étranger, de l’Europe de l’Ouest,
60
CED. La question que l’on peut se poser, c’est de
savoir
si la méthode elle-même est la meilleure. Ceux qui pensent surtout au
61
nis, fédération ou confédération), il resterait à
savoir
laquelle des trois méthodes a le plus de chances de mener rapidement
62
ques et politiques que devra se donner l’Union ne
sauraient
fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et nations, que s’ils
63
tables et sacrées, on lui donne donc à la fois un
savoir
présenté comme objectif ou scientifique, et le goût d’en discuter, do
64
ucune différenciation de principe : la manne d’un
savoir
neutre, objectif, détaché de tout contexte religieux, de tout prestig
65
uropéenne. Sera « bon Européen » l’homme qui aura
su
réaliser cet équilibre, et bon éducateur, celui qui ne cessera d’y te
66
moins le militant communiste a le sentiment qu’il
sait
ce qu’il doit faire, et qu’il fait quelque chose de réel. Une éducati
67
de parler « d’unir l’Europe » à des hommes qui ne
savent
pas quel est l’état du monde. Ils ne verront l’union comme une nécess
68
ment et la paix, soit. Mais il faudra bien qu’ils
sachent
un jour que leur modeste revendication personnelle ne peut être satis
69
nserver ce qui est établi. C’est pourquoi il faut
savoir
, pour répondre à l’interrogation morale de notre époque, si en nous l
70
ar exemple : entrer dans une librairie, sans bien
savoir
quel ouvrage choisir dans une production qu’on connaît mal, voilà qui
71
es : rien qui puisse satisfaire notre homme. Nous
savons
assez bien ce qu’il voudrait : toutes les réponses en quelques pages.
72
es de l’Europe de demain (avril 1957)at Chacun
sait
que les victoires anglaises sont nées sur le gazon d’Eton. Par un rac
73
neutralité traditionnelle de son pays, ou d’on ne
sait
quels « ennemis héréditaires » qui ont cessé de l’être depuis longtem
74
fait, toute une série de festivals véritables ne
sauraient
être définis par un rapport sensible entre les œuvres et le cadre phy
75
ées ne sont pas parties du premier coup : mais on
sait
aujourd’hui que cela peut arriver dans les meilleures familles de l’O
76
es qui s’ouvrent à l’action du CEC, parce qu’il a
su
durer et préparer des voies pour le temps, désormais venu, où la situ
77
t des possibilités de promotion que la fédération
saura
ménager, de l’attention spéciale qu’elle portera aux meilleurs, des h
78
s ce problème au sérieux, avec le succès que l’on
sait
. Dans les deux cas — coopération de compétences éprouvées et promotio
79
l’on espère que les mouvements qui s’en réclament
sauront
l’approfondir et l’illustrer avec autant de passion qu’ils mettent au
80
du. Mais il devra tenir compte de ce peu que nous
savons
pour en avoir été témoins, parfois acteurs. Les institutionnels sont
81
ncore le mieux. En fait, il s’agit aujourd’hui de
savoir
ce que vous, représentants des Instituts universitaires d’études euro
82
pements de la physique nucléaire, par exemple, ne
sauraient
faire l’objet de cours réguliers dans les universités existantes. Ceu
83
rs peu nombreux, et relativement isolés. Mais qui
sait
s’ils sont aujourd’hui plus ou moins nombreux qu’hier ? Le grand nomb
84
ds tirages. La grande question qui se pose est de
savoir
dans quelle mesure les esprits soucieux de maintenir un juste équilib
85
es, nous en avons administré les preuves. Quant à
savoir
si l’élargissement des loisirs conduira ou non à une élévation du niv
86
bien avant les nations, et nulle d’entre elles ne
saurait
lui survivre. Elles peuvent la tuer par leurs rivalités, comme elles
87
t inévitables qu’elles soient, ces difficultés ne
sauraient
nous arrêter, si nous considérons les avantages que la formule du poo
88
ré jusqu’à l’absurde par les propagandes que l’on
sait
), vient d’être replacé dans sa plus juste perspective par G. de Reyno
89
tzer me paraît véritablement fondamental. Je n’en
sais
pas de plus reliable comme dit l’anglais. Sa traduction en France sur
90
h, etc., etc.). Et quant aux noms français, on ne
sait
où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude italienne d
91
s, auxquels s’égale Diez del Corral ? Seul Valéry
sut
être aussi profond sans pédantisme. bj. « Luis Diez del Corral, El
92
res. (Quand rien n’a pris, le jardinier cherche à
savoir
pourquoi ; et s’il le trouve, il se rassure, car il saura faire mieux
93
urquoi ; et s’il le trouve, il se rassure, car il
saura
faire mieux la prochaine fois.) Les moyens limités dont nous disposio
94
rien pu faire, mais avec lesquels désormais nous
savons
qu’une action persévérante et féconde peut être conduite. Nous n’avio
95
sons cette question mal posée. Car une culture ne
saurait
être définie par des bornes-frontières et un cordon douanier, mais se
96
os moyens en proportion d’une telle mission, nous
savons
que cette faiblesse matérielle est la rançon de notre indépendance de
97
la raison d’être de l’institution — pour ceux qui
savent
, tout au moins ; plus rarement, il est vrai, aux yeux d’un grand publ
98
es qui s’ouvrent à l’action du CEC, parce qu’il a
su
durer et préparer des voies pour le temps, désormais venu, où la situ
99
e contestées : un accord général existait quant à
savoir
sur quel modèle il s’agissait de former l’individu. Il n’en va plus d
100
préparation religieuse, et à n’importe qui, d’un
savoir
déclaré objectif. Cette instruction ne vise pas à introduire au mystè
101
. Un exemple très simple illustrera tout cela. On
sait
le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, pour un Indien,
102
e dehors », conduire l’individu de l’ignorance au
savoir
, de l’instinct à la raison critique, du royaume du sacré indiscutable
103
vance par le Régime. La colombe européenne, elle,
sait
qu’elle a besoin pour voler de la résistance de l’air, mais elle n’a
104
eçons, que ce soit donc non pas en vertu de je ne
sais
quelle idée de « correction » formaliste et vexante, et non pas pour
105
de production50 ». Voilà donc un pays où l’on ne
saurait
se plaindre de ce que l’instruction civique ne tienne pas un compte s
106
rrive à Paris en 1906. Il n’a que 18 ans, mais il
sait
déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviendra « le plus jeune
107
n France ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous
savez
que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. —
108
une cellule en compagnie d’un vieux Suisse qui ne
sait
pas non plus pourquoi on l’a mis là. Le soir même — il a réussi à fai
109
pendant, ces activités d’agent politique privé ne
sauraient
plaire à tout le monde. Les ambassadeurs russes à Paris et à Londres
110
du 16 juin et atterrit à Bordeaux, où personne ne
sait
rien des Polonais. Dans la panique générale, Retinger finit par trouv
111
nais put l’engager. Bien persuadé que personne ne
savait
rien de sa venue, sauf quelques chefs clandestins, il se mit à fréque
112
entendit soudain l’un d’eux dire à haute voix : «
Savez
-vous la grande nouvelle ? Retinger est arrivé de Londres il y a trois
113
nement de sa carrière. Nous étions quelques-uns à
savoir
ce qu’avait été son action quotidienne, astucieuse, sage à longue éch
114
Congrès de l’Europe fut la manière dont Retinger
sut
l’exploiter. Au cours des semaines qui suivent, il multiplie les déma
115
de l’Europe. Ce premier résultat spectaculaire ne
saurait
cependant le contenter. Grâce à lui, le Mouvement européen sera duran
116
ix, des remerciements et des hommages émus, on ne
savait
où le trouver. « Celui qui s’abaisse sera élevé », certes, mais pas d
117
lloque, ne sera pas simple affaire de routine. Je
sais
ce que représente pour chacun de vous le sacrifice de cinq ou six jou
118
représentant cinq grandes régions culturelles, à
savoir
: l’Inde, le monde arabe, l’Afrique noire (francophone et anglophone)
119
ogue véritable ? Disons tout de suite que cela ne
saurait
être une succession de monologues, si éloquents et enflammés soient-i
120
culture dans n’importe quelle civilisation, nous
savons
exactement ce que cela veut dire. Ce sont les hommes qui réfléchissen
121
e soviétique de 7e année qui fait de l’anglais en
sait
davantage sur les littératures américaine et anglaise, que le jeune a
122
ont qu’une formation nationale, et technique. Ils
savent
peu de choses sur leur propre culture, et souvent pire que rien sur c
123
ec lesquels engager le dialogue. De même qu’on ne
sait
où trouver le livre qui expliquerait la culture européenne aux étudia
124
éenne aux étudiants venus d’autres régions, on ne
sait
où trouver le livre qui expliquerait utilement à un de nos « aides te
125
onsulter, il suffit le plus souvent que le Centre
sache
où sont les sources existantes de renseignements sur un sujet donné e
126
s Dès que de tels centres fonctionneraient, on
saurait
où l’on peut s’adresser pour recueillir des informations utiles de to
127
Il n’a pas le temps de lire 2000 volumes. Il doit
savoir
quels sont les titres qui intéressent sa spécialité et les branches c
128
it à ces deux critères avec tout l’éclat que l’on
sait
, se trouvait donc prédestiné à servir de point de départ à une action
129
tement nommé « la révolution régionale ». ⁂ On ne
saurait
reprocher à un colloque dont les ambitions initiales étaient d’ordre
130
ats de faire des citoyens pour la nation. Et l’on
sait
qu’elle y a bien réussi, mais que nous l’avons payé par les deux guer
131
e je pose aux professeurs de géographie. Et je ne
sais
s’ils y répondront pendant ces journées d’étude, mais ils sauront au
132
répondront pendant ces journées d’étude, mais ils
sauront
au moins qu’un Européen d’aujourd’hui se les pose, et que c’est cela
133
artificielles — elle fait songer à cette tour du
Savoir
, tellement démesurée qu’il faut, pour l’édifier, diviser maîtres d’œu
134
tances, les races, les nations, les cultures, les
savoirs
différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autres, et enfin,
135
s savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du
savoir
des autres, et enfin, et surtout, l’oubli de l’unité, l’étrange oubli
136
r, hélas, que dans nos universités. Tout le monde
sait
ici de quoi je veux parler : nous assistons en fait à une double expl
137
titutions d’enseignement supérieur : explosion du
savoir
, qui se traduit par un accroissement continuel à la fois du nombre et
138
ent à devenir infranchissables. Dans l’univers du
savoir
humain, facultés et spécialités sont en train de s’éloigner les unes
139
erd, entre les branches sans cesse multipliées du
savoir
, c’est dire que la commune mesure d’une civilisation est en train de
140
une heure avant les grands cours.) L’explosion du
savoir
est plus difficile à chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants
141
logie ; rien de comparable ne s’est produit et ne
saurait
se produire dans la théologie et la philosophie, ni dans les lettres.
142
e accroît la séparation et les distances entre le
savoir
et le croire, entre ces deux aspects de la personne totale, jadis but
143
peuvent plus être échangées entre les branches du
savoir
, ou entre les rameaux d’une même branche. Les jugements d’ensemble, r
144
pas de quoi parle le physicien, et a fortiori ne
saurait
pas si le rapport entre les conclusions du physicien et la dogmatique
145
itif ou indifférent. J’ajoute que le physicien ne
saurait
pas davantage si sa démarche est conforme ou non à la théologie, et f
146
nc nous résigner à ce que l’accroissement même du
savoir
entraîne pour conséquence la division de l’esprit et l’accroissement
147
e faire ici l’interprète. L’incommunicabilité des
savoirs
est ressentie par notre esprit comme une frustration, comme une bless
148
us tout à fait vraies — mais tant pis, cela ne se
sait
pas encore ! Cette espèce de résignation intellectuelle correspond à
149
echerche et quant à la valeur globale, ultime, du
savoir
humain. Dans le Temple même de la Science, il faut bien que les lévit
150
tés européennes, en Italie puis à Paris. (Quant à
savoir
dans quelle mesure l’apparition de l’Université est liée à ce phénomè
151
Or rien de tel ne s’est produit, autant que l’on
sache
, dans les cultures sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique ou boud
152
t il faudrait que les physiciens qui en discutent
sachent
que la dialectique de leurs problèmes actuels sur le temps, la matièr
153
et valables, dont le problème des relations entre
savoirs
spécialisés et synthèse de nos connaissances n’est guère qu’un cas pa
154
ans, pour que l’espoir de maîtriser l’ensemble du
savoir
humain, d’ailleurs en progression géométrique, ait la moindre chance
155
Certes, on peut soutenir que la spécialisation du
savoir
, loin de représenter un progrès, n’est littéralement qu’une monstruos
156
cience beaucoup plus compréhensive65 ». Et chacun
sait
que c’est en poussant l’exigence de l’analyse jusqu’aux anomalies les
157
iversités. Mais sur le problème de l’explosion du
savoir
, dont je vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous propo
158
t, mais ne répondra pas au défi de la division du
savoir
en langages spécialisés. Pour y répondre, il faut envisager la créati
159
rouvé son excellence dans une branche au moins du
savoir
, ou de la vie professionnelle, et démontrer d’une manière convaincant
160
spécifiques et résultats des diverses branches du
savoir
. Limites d’un tel langage, et comment y suppléer par les arts. 5. Eur
161
e nos techniques occidentales ; d’autre part nous
savons
aujourd’hui qu’aucune guerre ne peut être gagnée, et qu’elles sont to
162
chnique, ont fourni la carrière mondiale que l’on
sait
. Un troisième groupe de rapports traite des liens entre le christiani
163
e temps et de plus en plus vite, et sans toujours
savoir
où il va et nous emmène ? Les hommes ne sont pas tous pareils, même p
164
e se répandit le brahmanisme, bientôt suivi on ne
sait
trop pourquoi ni comment par la vogue dans les castes supérieures d’u
165
développement économique d’une culture donnée ne
saurait
être évalué, calculé ou prévu, comme si tous les hommes étaient parei
166
en effet, ne doit pas se contenter d’inculquer un
savoir
, de donner des réflexes, de discipliner l’individu, mais elle doit l’
167
européen, le citoyen d’une de nos démocraties, ne
saurait
être un vrai démocrate, un bon citoyen et un bon Européen, s’il ne co
168
és devant les tribunaux. Inversement, un homme ne
saurait
se sentir et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était pour faire
169
Inversement, un homme ne saurait se sentir et ne
saurait
être vraiment libre, si ce n’était pour faire quelque chose ou pour r
170
s le premier, ni dans le second de ces cas, il ne
saurait
être considéré comme un citoyen véritable. De ces définitions de base
171
n côté, pense que « seule la culture européenne a
su
allier la plus grande force révolutionnaire au sens hautement dévelop
172
isme européen — c’est le nationalisme ; et chacun
sait
que le nationalisme a été propagé par l’École et ses manuels depuis l
173
et le style. Tout le monde souffre, même sans le
savoir
, de la laideur et de l’incohérence d’un logement, d’un ameublement, d
174
cupé de faire un « apport » littéraire, à l’on ne
sait
quel pool idéal), ni à la réalité de la création littéraire, qui est
175
’aujourd’hui qui ont passé par l’école et croient
savoir
l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des États, que les natio
176
nstitutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne
sauraient
être décrétées sans transition. Il est normal qu’elles exigent une lo
177
polis, dans la société grecque archaïque. Et l’on
sait
que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie
178
détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais on
saura
déjà qui a gagné. b) La géométrie plane et euclidienne, celle des arp
179
de l’indépendance des Indes. Celle de l’Écosse ne
saurait
surprendre davantage. 74. Petit « Domaine royal » des Capétiens, ent
180
dans son système de représentation, la région ne
saurait
apparaître que sous la forme d’un mini-État centralisé, et d’une mini
181
rance, et le Land badois en RFA. Rien au monde ne
saurait
empêcher les citoyens, habitant cette région économique, de continuer
182
écialisées au sein d’un gouvernement fédéral ?99
Savoir
quelles relations existent, ou sont souhaitables, entre l’économie et
183
ibles à dessiner… Mais après tout chacun de nous
sait
très bien à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui es
184
xe siècle accomplit les vœux du fascisme, chacun
sait
cela, mais aussi les vœux du Karl Marx d’après 1848, ce « révolutionn
185
Occident — de la Californie au fleuve Amour —, à
savoir
une communauté où la personne puisse librement participer. C’était le
186
, d’urbanisation et de taux de croissance, qui ne
saurait
coïncider que par accident et temporairement avec un territoire délim
187
qui ont éduqué notre vision du réel, que nous le
sachions
ou non, que nous soyons « cultivés » ou non. Toutes les grandes école
188
le, Genève au xvie siècle, Zurich au xviiie … On
sait
le rôle merveilleusement fécondant de petites villes comme Tubingue,
189
ait Paris, qui appelait Chamonix, et déjà l’on ne
savait
plus de quoi il s’agissait. Le tunnel permet un accès rapide et direc
190
pas stato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de
savoir
si « l’Alsace va basculer dans l’orbite économique allemande », mais
191
Rapport de base est un monument. Notre résumé ne
saurait
en donner qu’une idée forcément abstraite, mais suffisante, nous l’es
192
quatre-mille selon les sujets abordés, mais nous
savons
que nous sommes bien lus, et allons l’être mieux encore, par tous ceu
193
formation sur les réalités du xxe siècle, qui ne
savent
pas qu’il faut faire l’Europe, ou qui n’ont pas très bien compris pou
194
u qui n’ont pas très bien compris pourquoi. Je ne
sais
, on me dit qu’il y en a. Ce qui est certain, c’est qu’ils n’ont plus
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de vie ? Vers quoi nous conduit-elle ? Elle ne le
sait
pas elle-même. Cette question, et surtout qu’elle demeure sans répons
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d’union quand même, ils se moquent de nous : ils
savent
très bien qu’ils ne pourront jamais tenir ces promesses, et qu’ils n’
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ie — tout ce qui m’intéresse chez un homme est de
savoir
quelle est son utopie de la vie en général et de lui-même en particul
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conomies nationales » censées correspondre, on ne
sait
par quel miracle, aux territoires délimités depuis le xixe siècle pa
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ndépendance et lesdits intérêts. Personne, que je
sache
, n’a parlé des devoirs de la France, si tous ont parlé de ses droits.
200
ence de la République proclament à l’envie qu’ils
sauront
faire prévaloir « les intérêts de la France ». L’égoïsme sacré, propr
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alie, etc., jusqu’à « Normandie aux Anglais ». On
sait
que de Gaulle n’a pas été suivi à l’occasion du référendum qu’il avai
202
e confirmation que l’historien le plus méfiant ne
saurait
en exiger. À la veille du référendum, de Gaulle déclara au général La
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ts d’honneur du Centre européen de la culture, je
savais
qu’il accepterait parce qu’il était le plus européen de tous les Suis
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s Suisses, et qu’il ne pouvait l’ignorer. Mais je
savais
aussi qu’il était le plus suisse de tous les grands écrivains de l’Eu
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par ses nombreuses analyses établissant que notre
savoir
, notre connaissance, ne proviennent ni des sens, ni de structures tom
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’action de construire, nie la source même de tout
savoir
, de toute connaissance réelle. On a pu se demander si la région est u
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iversités de Suisse romande et de Rhône-Alpes. On
sait
que la collaboration interuniversitaire, déjà difficile entre les can
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c les résultats que chacun peut constater. Ils ne
sauraient
donc éluder leur responsabilité, puisqu’ils sont fondés sur le dogme
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icaux. Il serait absurde de prétendre que nous ne
savons
rien de l’avenir, car nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous
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que nous ne savons rien de l’avenir, car nous en
savons
l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la mort physique (s
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en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous
savons
que la mort physique (selon le second principe de la thermodynamique)
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vie, mais non pas sur l’esprit créateur. Et nous
savons
que la terre ayant des dimensions finies, ses ressources seront épuis
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ulement, son histoire et ses dates, « car nous ne
savons
ni le jour ni l’heure ». (À l’inverse, les historiens ne font plus m
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e. Les dates seules y sont certaines…) Si nous ne
savions
pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et d’en parler — l
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000 dollars par tête. Mais comment pourrait-il le
savoir
, puisque après tout, le long terme passe par le court, et si le court
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ltantes puissent être évaluées : il faudrait tout
savoir
sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur les ress
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sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout
savoir
sur les ressources terrestres disponibles ; tout sur les autres inven
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d’infini — finitus non capax infiniti — comme le
savaient
les scolastiques et comme il semble bien que l’avaient oublié nos plu
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n peut nous informer sur le vivant par recours au
savoir
inconscient accumulé dans les cellules et le cerveau. Elle peut nous
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sans prises sur une mécanique : là, il s’agit de
savoir
, ou d’avoir su ; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être
221
e mécanique : là, il s’agit de savoir, ou d’avoir
su
; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être que réminiscen
222
uestion : l’auteur a-t-il été un vrai prophète, à
savoir
celui qui avertit, qui annonce l’issue tragique de nos manèges, mais
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spirituel qu’elle dit fatale. Ce qu’il s’agit de
savoir
en réalité, c’est si le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ; si
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irituel est vivante ou non. Et non pas du tout de
savoir
si le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale », comme le
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jours militaires en fait. En revanche, il n’a pas
su
montrer l’alternative personnaliste à l’individualisme en proie à l’i
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n’a jamais eu de sens qu’en Europe. Tout le monde
sait
cela et l’ignore à la fois, par refus d’en prendre conscience. Pour b
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mes culturels, dont l’importance, assure-t-on, ne
saurait
être sous-estimée (nonobstant tout ce qu’on vient de montrer que l’on
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es, mais nous ramenons subrepticement, et sans le
savoir
, des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensée
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culturelle », marquant ainsi que la modernité ne
saurait
se développer spontanément dans un peuple que toute sa tradition prép