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le se fasse au réduit intérieur, l’État moderne a
su
trouver les moyens de venir la brimer. Non tant, d’ailleurs, par des
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imaginaire, fantasme typique du bourgeois qui ne
sait
pas qu’il est lui-même le fantasme de l’ouvrier3. Tout mon livre repo
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e sera jamais que servitude pour le penseur, s’il
sait
que la violence de sa pensée fonde la seule autorité valable. La libe
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rudesse nouvelle, non pas aux prudences que l’on
sait
. Un style né de la seule passion de s’engager. Que chaque phrase indi
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ée s’engage dans le réel, il ne faut pas et il ne
saurait
suffire qu’elle se soumette à des réalités dont elle ignore ou répudi
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om de la seule réalité de leur nation ou de je ne
sais
quelle « mondialité », je notai cette définition et la fis circuler m
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s : « C’est nous modernes, nous les premiers, qui
savons
que toute agglomération d’hommes et le mode de culture intellectuelle
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a si bien séparé le corps et l’âme qu’il n’a plus
su
comment les rejoindre, sinon par l’hypothèse un peu aberrante de la g
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st à voir) de ses recherches sur l’archéologie du
savoir
. Vous l’avouerai-je ? Je ferais mon deuil des « sciences humaines » t
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motion dans la voix et parfois même avec un je ne
sais
quoi de complaisant dans la résignation, voire de sournoisement jubil
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ne ne conçoivent pas que l’Europe fédérée (ils ne
savent
pas ce que signifie ce terme) puisse faire à la nation française, dan
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traduites en « volapük ». À ces fantasmes, on ne
saurait
opposer que la réalité vérifiable des problèmes linguistiques posés p
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araît à d’autres « infâme » et « criminelle ». On
sait
que le thème est celui qui nous a le plus constamment requis et préoc
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e confirmation que l’historien le plus méfiant ne
saurait
en exiger. Jean Mauriac a noté au jour le jour et parfois d’heure en
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rai aussitôt d’exercer mes fonctions. (p. 27) On
sait
la suite, la démission immédiate dans la nuit même qui suit le rejet
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à l’avenir de la France. » (p. 53) Nos lecteurs
savent
assez à quel point, pour les fédéralistes européens, participation de
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ermes d’un débat, ici Écologie et Politique. Nous
savons
tous la vanité de ces définitions : trop faciles parce que trop nombr
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ompatible avec ma souveraineté nationale. Et l’on
sait
à quelles résistances de la capitale et de sa police se heurtent les
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taient engagés là n’ont pas été remplacés, que je
sache
, par des plus jeunes. Lesquels se trouvent désormais mobilisés par de
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scholarium. Elles sont aussi des corporations du
savoir
: universitates studii et scientiarum, groupant la totalité des étude
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le xiiie siècle les communes ou corporations du
savoir
deviennent l’universitas par excellence. Dans un acte de 1229, les re
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ces corporations par excellence, ces communes du
savoir
, autogérées, n’ont rien de national au sens actuel. La Sorbonne, qui
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mes, varient très largement d’une « communauté de
savoir
» à l’autre. Ainsi les professeurs de Bologne sont-ils choisis par le
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cunier du bureaucrate, au nom de la neutralité du
savoir
pur et de l’objectivité de la science, les finalités mêmes de l’insti
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rouvé son excellence dans une branche au moins du
savoir
, ou de la vie professionnelle, et démontrer d’une manière convaincant
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spécifiques, et résultats de diverses branches du
savoir
. Limites d’un tel langage, et comment y suppléer par les arts. 5. Eur
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et parmi les plus souvent citées de Mme de Staël,
sait
-on qu’elle ne figure que tout incidemment, à titre d’amicale mise en
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ains prêtent aux tenants de l’union européenne, à
savoir
de « fondre nos nations dans on ne sait quel magma informe ». Mme de
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enne, à savoir de « fondre nos nations dans on ne
sait
quel magma informe ». Mme de Staël conçoit l’esprit européen comme un
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mpératifs catégoriques » avec les succès que l’on
sait
: inflation et chômage en Occident, dictatures et famines dans le tie
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la Communauté européenne de la culture. Car elle
savait
que « la circulation des idées est, de tous les genres de commerce, c
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le bien-être général de l’humanité »56. Car elle
savait
surtout que la vraie finalité d’une union qui mérite le nom d’europée
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té d’une union qui mérite le nom d’européenne, ne
saurait
être que l’homme lui-même, dans sa liberté responsable. L’homme europ
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lieu le temps venu, in illo tempore. Thomas More
sait
que le Royaume n’est pas de ce monde, mais il sait aussi que l’Oraiso
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ait que le Royaume n’est pas de ce monde, mais il
sait
aussi que l’Oraison dominicale dit, dans sa seconde demande : « Que T
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nant, mais c’est un ordre actif et l’éducateur ne
saurait
accomplir sa tâche qu’en demeurant un instrument aux mains de la natu
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énie multiforme fut Européen, sa vie le fait bien
savoir
, vie des plus agitées. Comenius perd ses parents très jeune et son éd
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isé au xviie siècle pour désigner l’ensemble des
savoirs
philosophiques, théologiques, scientifiques), et se décide finalement
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consacrées à Comenius, entre 1881 et 1957. On ne
saurait
donc se plaindre de ce que Comenius ait été méconnu ou mal « perçu »
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1940, comment se peut-il que nous ne l’ayions pas
su
? Mounier passant ouvertement à la Résistance avec l’École d’Uriage,
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différence de B.-H. Lévy, est assez cultivé pour
savoir
que condamner l’individualisme, « cette maladie de l’individu », c’es
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fait naître la perspective du scrutin européen, à
savoir
: Jusqu’où peut aller l’ascension de M. Le Pen ? — Mme Veil placera-t
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u contraire, puisque le vrai problème se réduit à
savoir
si l’Europe — quel que soit son régime — unitaire ou fédéraliste — se
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ustement, personne n’en parlait. Il s’agissait de
savoir
si la gauche ou la droite étaient plus ou moins cohérentes avec leur
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s fédérées À l’heure où ceci est écrit, nul ne
sait
encore combien des listes annoncées par les petits partis, les mouvem
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ine », réalise l’Europe « que nos pères n’ont pas
su
faire ». ( Le Monde , 4-5 mars 1984.) Et ils ajoutent (selon le Figa
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financière semble encore loin d’être assurée. (On
sait
que le dépôt d’une garantie remboursable de 4,6 millions de francs fr
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aineté absolue ». Seule une reine incontestable a
su
, en cette matière, se montrer généreuse, intelligente, et véritableme
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pose l’étude est « ce que nous appelons l’État, à
savoir
la nation organisée » (p. 480), ou encore : « la nation formée en Éta
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is seulement) ou « trois sortes de républiques, à
savoir
la monarchie, l’aristocratie et la démocratie : la monarchie s’appell
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pouvoir au profit du groupe qui est l’État. Bien
savoir
qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’État. […] L
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qui est l’État. Bien savoir qui est l’État, c’est
savoir
au profit de qui travaille l’État. […] L’État administratif centralis
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départ, révolutionnaire ». On a bien lu : « Bien
savoir
qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’État. » Qu’
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n a bien lu : « Bien savoir qui est l’État, c’est
savoir
au profit de qui travaille l’État. » Qu’il soit royal au xviie siècl
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rtir de la Révolution d’octobre 1917, l’État seul
sait
ce que veut l’État et ce qu’il est. Ces tautologies insistantes ne pe
56
ntre lui, par la mégamachine — qu’il a conçue. On
sait
— ou l’on devrait avoir enfin compris — qu’une convention tacite lie
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du drame : ni la vraie guerre ni la vraie paix ne
sauraient
être tolérées dans le jeu qui assure le pouvoir des deux grands, à la
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cité-État ». D’où le triomphe de Rome, qui avait
su
établir un compromis entre la cité-État et la communauté impériale, p
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uropéens , 1970. 72. Cf. note 2 p. 92. 73. On
sait
que le père de Napoléon, le général Charles-Marie Bonaparte, avait co
60
n colloque comme celui-ci où le plus important ne
saurait
être résumé. Les mots qui ont fusé de partout, les échanges rapides,
61
e vous avouerai que j’ai tout appris ici. Je n’en
savais
rien. Quand j’ai vu cela sur le programme, quand j’ai vu que certains
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secret pour dénouer un conflit gigantesque. Je ne
sais
pas si je me fais bien comprendre, c’est un peu difficile à transmett
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lle Valéry ne fait pas la moindre allusion. Je ne
sais
pas s’il a jamais lu Dostoïevski, j’en doute parfois. La source slave
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définitions, toutes justes. Le jeudi matin, je ne
sais
plus qui d’entre nous a dit qu’il connaissait quatre-vingts définitio
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qui empêchent ses biens de circuler, mais qui ne
sauraient
plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa fin. Aucun de nos
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autant plus frappante que je suis bien placé pour
savoir
qu’elle ne fut en rien concertée. Je les rapporte ici telles que je l
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L’opinion, par exemple, n’est pas mûre, et chacun
sait
qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l
68
e polémique européenne que nulle autre méthode ne
saurait
provoquer87. La condition à la fois nécessaire et suffisante d’une te
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urope divisée, devant toutes les menaces que vous
savez
: un régime social déficient, le chômage étendu, la ruine à bref déla
70
rieux de nouveau « serment de Strasbourg ». Je ne
sais
pas encore de quoi il s’agit, mais des députés m’avertissent en passa
71
e vous êtes dans un statut d’impuissance, vous le
savez
aussi bien que nous : l’Europe ne se fera pas dans le délai très cour
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le prouverons par nos actes. On reste curieux de
savoir
ce que ces jeunes d’alors pensent aujourd’hui, c’est-à-dire trente-qu
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tié des 21 qui forment l’Europe de l’Ouest. On ne
saurait
dire que cela répond, si peu que ce soit, au besoin de repenser le pr
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isme religieux est deux fois millénaire, comme on
sait
). Faut-il en conclure que les nations où ont prévalu les cultures « h
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allèles — leur point de rencontre à l’infini — ne
saurait
prétendre à conduire une politique européenne, à invoquer, et d’abord
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ouverte et qui exige une réponse immédiate est de
savoir
si nous allons enfin prendre conscience d’un scandale qui n’est pas,
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aurice Schumann : « Vos lettres, mon cher, je les
sais
par cœur ! » Et deux jours après, Spaak descendant l’escalier de notr
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ue, il n’est pas libre. De même qu’en justice, on
sait
très bien que si vous avez commis une grave faute ou un crime et que
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i peut le conduire à son anéantissement. Car vous
savez
, c’est une chose qui est connue maintenant, qui a été vérifiée par to
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e qu’on appelle « l’hiver nucléaire ». Cela on le
sait
. Pourquoi ? Parce que l’homme a oublié les finalités : il croit que l
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, de petits nationalistes, mais des Européens qui
sachent
que nous avons des valeurs communes qui nous viennent de Rome, d’Athè
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ux de l’Ouest, mais ceux de l’Est, Russes exclus,
savez
-vous combien ils seraient ? 535 millions, c’est-à-dire plus que les R
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ouvent, me téléphonent, traduisent mes livres. Je
sais
qu’ils sont plus Européens que beaucoup d’entre nous dans l’Europe de
84
ure. Eh bien, on lui attribue cette phrase, je ne
sais
pas s’il l’a écrite, mais elle a été souvent citée ces derniers mois