1
eption de Français né paillard, décoré, et qui ne
sait
pas la géographie. Il faut tout de même que nos camarades de la jeune
2
sse allemande, qui s’en inquiètent à juste titre,
sachent
ce que nous pensons des manifestations récentes de l’état d’esprit ca
3
ve en cage — mais il n’y a pas de cage. Et chacun
sait
qu’au bout du compte il y aura un an de prison pour ce garçon sérieux
4
plices. Sans entrer donc dans le vif du débat — à
savoir
si Martin, « objecteur de conscience », a donné par son acte la preuv
5
ue, a gardé parmi nous quelque prestige. Un je ne
sais
quoi de rassurant et d’avouable, qui fait qu’on invoque son nom dans
6
n où nul arrêt de la justice humaine désormais ne
saurait
l’esquiver. Personne n’a réfuté ces témoignages, cette plaidoirie. Le
7
» ne nous détourne de l’action nécessaire, qui ne
saurait
longtemps demeurer pacifiste. Dans un régime social où tout se tient,
8
c la cause de ceux qui réellement gouvernent. (On
sait
ce qu’ils sont.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du chris
9
cides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
savons
qu’il y faudra de la violence. Mais où porter le coup ? qui dénoncer
10
ton pain t’ont dressé des pièges — et tu n’as pas
su
t’en apercevoir ! — Toi qui t’assieds sur les hauteurs et qui dis en
11
rt. Les uns alors défendent ses propriétés, je ne
sais
quelles régions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie m
12
ant la rupture de toute durée. Mais dès lors nous
savons
le véritable nom de la rupture, son lieu, son mode et son enjeu total
13
ndre mentent, et ne défendent que leur esprit. On
sait
ce que c’est que l’esprit, en ce siècle ! Il a été admirablement défi
14
maine d’utiliser les effets du travail. Mais nous
savons
le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le mal est venu
15
faut commencer par dénoncer le mal. Mais que l’on
sache
d’abord au nom de quoi l’on parle ! Et qu’on le dise ! Toute la basse
16
tre tour ? Que ce soit le non décisif de ceux qui
savent
ce qu’ils affirment ! Que ce soit un non sans pathos, car l’affirmati
17
immoralistes : ils expriment bien mieux qu’il ne
saurait
le faire ses propres révoltes et ses rêves. Ils lui en font une espèc
18
ture, et les fameuses « valeurs » littéraires, on
sait
qu’elles sont de peu de poids dans la balance politique. Tout ce qui
19
» la révolte surréaliste. Une révolte qui n’a pas
su
s’assigner des buts constructifs échoue toujours, et fatalement, dans
20
ites, monsieur Gorki, comment avez-vous fait pour
savoir
?… » Nous voici à l’endroit de cette confession que je voulais vous c
21
riez lire ça, Clochemerle que ça s’appelle, je ne
sais
plus le nom du type qui a écrit le bouquin. Ah ça alors ! Tenez, c’es
22
les combines que ça amène, ah ! mais alors, vous
savez
, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout15 !… » Les
23
arbleu, c’est ce que « les gens » demandent. Mais
savent
-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent ? Est-ce q
24
d’abord des écrivains, ne serait pas justement de
savoir
un peu mieux que « les gens » de quoi ils ont besoin et ce qu’ils dem
25
rent, comme un objet ou comme un chiffre : ils ne
savent
pas de quoi ils parlent, l’homme dont ils parlent n’est pas un homme,
26
ement refuser de jouer. Mais cela dit, il reste à
savoir
pourquoi tel figurant jeté dans une intrigue insaisissable devient to
27
n fait, des personnes ; cependant que chacun peut
savoir
en quoi consiste sa propre personne. Ma personne, c’est ma présence a
28
c’est le connaître irrésistible. Et comment ai-je
su
qu’il venait me saisir ? C’est parce que j’en ai témoigné par mon act
29
égations de la personne Et maintenant, si nous
savons
ce que nous appelons : personne, si nous savons qu’elle est la lumièr
30
s savons ce que nous appelons : personne, si nous
savons
qu’elle est la lumière de nos lumières, et le soleil que rien ne peut
31
pris le fait — sinon l’acte — de la liberté. Il a
su
reconnaître que l’homme est un sujet (au sens initiateur, et non pas
32
pouvoir séparer l’âme du corps — quitte à ne plus
savoir
comment les réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni Dieu qui
33
ue soudain j’ai fait ! Car je l’ai fait, et je ne
sais
rien d’autre. J’ai reçu l’ordre, et ce pouvoir ordonnateur, irréfutab
34
soit peu résistante par elle-même, et dont il ne
saurait
avoir raison en quelques tours de phrases élégants et péremptoires, e
35
e fois, d’un trait classique et volontaire. Je ne
sais
rien de plus émouvant que l’effort vers eux-mêmes, et l’un par l’autr
36
ain dans son effort le plus « spirituel » ? On ne
sait
si l’auteur veut nous pousser vers cette conclusion. Peut-être n’est-
37
ctement. Il me semble que ce conformisme, dont on
sait
les raisons commerciales, couvre pas mal d’infidélités profondes. Cer
38
je ne vois pas d’écrivain français qui ait jamais
su
faire vibrer un tel accord des paysages et des êtres — de ces vastes
39
ger comme instructeurs de l’armée bolivienne. (On
sait
que ce fut le sort de Röhm, entre autres.) Mêlés à des révolutions, d
40
par la physique relativiste. Mais Staline, on le
sait
, a condamné Einstein. Il semble bien que ces « barrages » et ce confo
41
onne lieu à la proposition qu’on vient de lire ne
saurait
être celle d’une société équilibrée. Où est l’esprit ? Quel est son c
42
» tout à la fois flatteuse et rassurante. Et qui
sait
, ce Palais de l’Esprit ne va-t-il pas « réaliser » un vieux rêve posi
43
prit qu’on dit créateur ? Serait-ce donc qu’on ne
sait
plus le voir dans ses effets ? Mais alors, comment fera-t-on pour le
44
e » que le Palais-Bourbon, pour les raisons qu’on
sait
, honore d’une façon moins directe. III. Le temple est vide On n
45
nseignement officiel de la Troisième République a
su
répandre une doctrine de l’esprit tout à fait propre à aveugler les m
46
tout à fait propre à aveugler les masses, qui ne
savent
plus reconnaître ni la nature ni l’action vraies du spirituel. On dir
47
es du spirituel. On dira qu’elles ne l’ont jamais
su
. Je serais prêt à l’accorder. Ce qui est nouveau, c’est qu’elles croi
48
er. Ce qui est nouveau, c’est qu’elles croient le
savoir
. C’est que la caricature officielle, scolaire, académique, parlementa
49
ra dans la « cité René Descartes », ses droits ne
sauraient
consister que dans l’affirmation d’un idéal : et rien n’est plus util
50
de l’âme — d’un tout autre ordre de problèmes : à
savoir
la physiologie des sensations et la classification des maladies nerve
51
rriver à reconnaître, mais sur lesquelles elle ne
saurait
agir. C’est une mythologie de l’impuissance de l’esprit. Mais les hom
52
’esprit. Mais les hommes, qui sont bien méchants,
savent
à merveille tirer parti contre l’esprit de la liberté qu’il leur lais
53
clerc parfait tel que le livre l’Université : que
sait
-il faire ? C’est tout juste s’il sait écrire. Il écrira donc un ouvra
54
rsité : que sait-il faire ? C’est tout juste s’il
sait
écrire. Il écrira donc un ouvrage dans les règles de l’art qu’il a su
55
fascisme culturel, de droite ou de gauche, et qui
saura
leur imposer un conformisme monstrueux, ou le silence. Il n’y a pas d
56
en mesure de conduire l’action, si conduire c’est
savoir
où l’on va. Seuls les prophètes — et non pas les poètes — peuvent en
57
ire de toute culture. Car avant de parler il faut
savoir
le sens des mots. Et pour que les mots aient un sens, un sens commun,
58
résultat pour la philosophie ») que la science ne
saurait
régner qu’in partibus, dans un monde purement « détaché ». La belle r
59
esurer tout le volume du fanatisme hitlérien pour
savoir
penser au bout du compte : « La vraie lutte commence là ». « Anti-fas
60
de la Parole. Les grands docteurs chrétiens l’ont
su
; et Paracelse ; et les poètes du xvie siècle ; puis Goethe et certa
61
ans comique, loué cet « artiste raffiné » d’avoir
su
se « ravaler au niveau des simples ». Non, Ramuz ne descend pas au pe
62
le tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne
sait
quelle puissance naturelle, dans sa fascinante monotonie. Un art dont
63
’est jamais « aussi direct que possible ». Goethe
sait
mal le grec, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut les in
64
is une question ne peut être sérieuse que si l’on
sait
que la réponse existe… Il fallait nous apprendre cet embrassement, ce
65
e simple superstructure du dynamisme matériel. On
sait
à quel échec conduisit cette théorie, étroitement respectée dans les
66
t si nous sommes de mauvaise humeur, c’est qu’ils
savent
pourquoi ils travaillent et que nous l’ignorons généralement ; c’est
67
els qui sont les nôtres. Toute la question est de
savoir
si nous les aurons résolus, dans nos catégories occidentales. Sinon,
68
nt, et dix morales contradictoires dont aucune ne
sait
plus, ou n’ose plus avouer à quelle fin elle conduit ses adeptes. Si
69
culé la question de dix ans ou d’un siècle, je ne
sais
; mais ce que je sais, c’est que tous nos pays se trouveront un jour
70
x ans ou d’un siècle, je ne sais ; mais ce que je
sais
, c’est que tous nos pays se trouveront un jour futur en face des même
71
s nous enseignent. Toute la question est alors de
savoir
si nous saurons utiliser ces avantages, et le temps de réflexion ou d
72
ère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne
savent
trop que faire de cette liberté dont elles se vantent. Elles s’en van
73
in si l’on veut prendre ou garder le pouvoir. Qui
sait
même si cette crainte, comme tout vertige, ne cache pas une secrète a
74
aison, l’individu et la science cartésienne. Nous
savons
aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal, mais un outil ; que l’i
75
mune, communautaire. La puissance de cet appel ne
saurait
être comparée qu’au soulèvement de la Renaissance, à la montée de la
76
stait depuis un ou deux siècles, ces religions ne
sauraient
combler l’attente réelle. Elles ne sont pas une réponse nécessaire. E
77
ligions dont le but est la force commune. Ils ont
su
se créer des symboles grandioses. Ces symboles nous paraissent barbar
78
dit, et maintenu, — j’admire qu’un incroyant ait
su
donner à notre position personnaliste sa plus solide justification hu
79
et nécessaire qu’il avait pour mes ancêtres », il
sait
aussi, et il nous fait savoir, que c’est à nous de recréer un monde o
80
ur mes ancêtres », il sait aussi, et il nous fait
savoir
, que c’est à nous de recréer un monde où notre vie s’accepte. Aux pre
81
concret, ni pour aucune communauté, — pour on ne
sait
quel « prestige » évanouissant, ou quels bénéfices commerciaux… Voilà
82
étorique commune, ou un jargon d’équipe, ou je ne
sais
quel sabir personnaliste. Au jour où nous en sommes, on ne refait pas
83
Or on ne peut poser ces questions-là que si l’on
sait
, pour son compte, y répondre. Elles jaillissent d’une passion de cons
84
, que l’on discute. Ce que l’on discute, c’est de
savoir
si telle œuvre, tel geste ou telle théorie est conforme à cette ligne
85
64. Pends-toi, brave Kérillis ! — et si les nazis
savaient
cela ! 65. Certes, Gide ne se prive pas d’admirer bien des choses en
86
est pas le « fascisme » qui expliquera cela. Nous
savons
, nous aussi, caresser un petit chien, donner sa feuille de salade ver
87
ent, habile et sensible à la fois. On le lit sans
savoir
pourquoi ; peut-être pour chercher, de page en page, ce qui a poussé
88
vre eût passionné Lénine, grand lecteur, comme on
sait
, de Clausewitz. Il passionnera d’ailleurs tous ceux qui cherchent à c
89
ie nationale. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous
savez
… Ce n’est pas comme Céline, ah celle-là ! Elle a la veine, que voulez
90
se d’un certain jeu que je poursuis, sans trop le
savoir
, avec bien plus de vigilance que je n’en apporte à la défense de mes
91
seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
saurait
donc partir de la personne, mais au contraire de l’impersonnel, pour
92
alité sentimentale, mystique ou sensuelle, qui ne
saurait
se traduire en termes de raison. Mais je la tiens pour néfaste quand
93
mmes et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le
savoir
. Découverte des diversités merveilleuses que proposent ces visages at
94
estions, celui qui vous attend à la sortie, et ne
sait
trop comment vous aborder, celui qui vous entraîne dans sa chambre ou
95
nt créateur, spirituellement actif du pays. Il ne
saurait
être question de ce cliché importé d’URSS ou d’Allemagne hitlérienne
96
plus ce qu’elles étaient »,— pour montrer que je
sais
vivre… Parler du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysan
97
ure ! Littérateurs, allez-y voir de près ! « Nous
savons
en effet que jusqu’à ce jour, la création tout entière gémit dans les
98
s créatures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas
su
les voir. Aller demander à la Nature la révélation d’une vie saine et
99
angoissée des bêtes et des plantes que l’apôtre a
su
percevoir. C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire al
100
econnue, mais elle va « passer » cette nuit, vous
savez
, elle est toute chargée, bou die ! l’estomac et tout. — Mais les Sima
101
i pourtant dit ma sympathie à Madame Simard. — Je
sais
, mais vous n’êtes pas entré chez eux. — Entré chez eux ? — Il faut qu
102
rd, Le Procès (juin 1937)ah Un petit livre qui
sait
s’arrêter dès qu’il nous a fait voir le monde pitoyable : sans ajoute
103
raits au « malheur » de notre jeunesse, lequel ne
saurait
, en bonne logique, expliquer les doctrines d’un Barrès ou d’un Sorel,
104
littérature ou de l’ordre social. Notre effort ne
saurait
porter, avec quelque efficacité, que sur la réalisation concomitante
105
nes écrivains qui ne sont pas embrigadés mais qui
savent
que toute œuvre engage, et qui acceptent cette nécessité comme une de
106
thodoxie personnaliste. Mais de « personnes » qui
savent
que l’exercice de leurs libertés implique des engagements concrets.
107
emière importance. Ensuite, cette impartialité ne
saurait
être honnête — bien que l’honnêteté soit justement le prétexte qu’ell
108
nce doctorale, me paraissant prêcher par un je ne
sais
quoi qui rappelle d’une double manière la fameuse « vertu dormitive »
109
n’est pas sans irriter certains. Pour moi, je ne
sais
rien de plus salutaire, parfois de plus libérateur, que cette manière
110
jour. Les événements nous y obligeront si nous ne
savons
pas les prévenir. Si nous nous refusons à voir, à dire, à illustrer,
111
ses communes mesures. Qu’on ne voie pas là je ne
sais
quelle manière d’idéaliser ce qui est mesquin. Car ce qui est mesquin
112
e les premiers. Mais à cette seule condition : de
savoir
au nom de quoi nous parlons. Et ce ne peut être qu’au nom de l’avenir
113
es. Une fois de plus, c’est là notre chance. Mais
savons
-nous l’utiliser ? Il y faudrait une conscience très forte de la réali
114
tuation est bien plus favorable. Mais il faudrait
savoir
l’envisager dans sa grandeur, sans crispation de méfiance ou de timid
115
yse… Mais il ne semble pas que les Genevois aient
su
reconnaître à cette heure-là la renaissance possible de leur grandeur
116
homme doit un jour la connaître, et que la vie ne
saurait
être à plein vécue que par ceux qui « ont passé par là ». Or la passi
117
ns la mesure où la conscience moderne comme telle
sait
encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociale
118
ans le monde de la comparaison, où nul bonheur ne
saurait
s’établir, tant que l’homme ne sera pas Dieu. Le bonheur est une Eury
119
exemples de vilains armés chevaliers parce qu’ils
savaient
chanter l’Amour. Et c’est pourquoi certains auteurs ont pu parler d’u
120
’est l’alibi — où se complaisent les modernes, ne
sait
plus même être fidèle, puisqu’elle n’a plus pour fin la transcendance
121
si tous la jugent la plus belle). C’est qu’il ne
sait
plus posséder ni plus aimer ce qu’il a dans le réel. Il a perdu la se
122
réalisé (d’après les recettes). Personne, que je
sache
, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de nos jours est
123
, que l’on prétend fonder sur lui. C’est qu’on ne
sait
pas au juste ce qu’est l’amour-passion, ni d’où il vient, ni où il va
124
ui se pose à l’historien, au sociologue, c’est de
savoir
quel mécanisme social va se déclencher pour rétablir la situation, ou
125
létariat français éprouve une joie particulière à
savoir
qu’il ne travaille plus pour enrichir M. Citroën ou M. Louis-Louis Dr
126
Croisade, au total, fut un échec dont la passion
sut
profiter.) C’est qu’avant tout et après tout, à l’origine et à la fin
127
dre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a
su
louer le philistin et le romantique, et leur donner raison au point d
128
» de l’esprit, dont parle Nietzsche. Mais si je
sais
que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je considère alors l’équil
129
ttente — heureuse ou malheureuse — du parfait. Je
sais
que je tente une entreprise folle (et en même temps toute naturelle !
130
) pour vivre le parfait dans l’imparfait. Mais je
sais
néanmoins que cet effort porte en lui-même une vérité imperturbable s
131
! (C’est pourtant à cette utopie qu’obéit sans le
savoir
le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu’un troisième e
132
e à croire que tout se ramène à une sagesse, à un
savoir
; et non pas à une décision. Or ce savoir ne pouvant être qu’imparfai
133
e, à un savoir ; et non pas à une décision. Or ce
savoir
ne pouvant être qu’imparfait, et provisoire, devrait se doubler d’une
134
gens qui s’attendent, en vertu du mythe, à je ne
sais
quels transports divins — il faut n’avoir connu que peu de solitude e
135
egaard, dans une ignorance qu’il faudrait muer en
savoir
, mais dans un savoir qui exige sa réalisation. » Ce n’est pas l’engag
136
rance qu’il faudrait muer en savoir, mais dans un
savoir
qui exige sa réalisation. » Ce n’est pas l’engagement qui est problém
137
yait pas — alors que le seul vrai problème est de
savoir
comment Lui obéir.) Car la fidélité est sans raisons — ou elle n’est
138
sures et nos équivalences n’ont plus cours.) Mais
savons
-nous encore imaginer une grandeur qui n’ait rien de romantique ? Et q
139
e de plaisir d’une « liaison ». Mais les modernes
savent
-ils encore la différence entre un destin que l’on assume et une obses
140
Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne
sait
pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. « Je ne veu
141
ble : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè
sait
que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni mê
142
relle. Il peut maintenant espérer autre chose, il
sait
qu’il est une autre délivrance. Et voici que l’Éros à son tour se voi
143
ersonne chez la femme. C’est autant dire qu’il ne
sait
pas encore aimer. Le viol et la polygamie privent la femme de sa qual
144
e occidental, j’entends notre génie technique, ne
saurait
être un seul instant ramené à la passion. L’attitude humaine qu’il ré
145
passion ni la foi hérétique dont elle est née ne
sauraient
proposer comme but à notre vie la maîtrise de la Nature, puisque c’es
146
er le milieu naturel (d’où la technique). Reste à
savoir
si le christianisme, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produ
147
ssement. Or le moyen de dépasser notre dilemme ne
saurait
être la pure et simple négation de l’un de ses termes. Je l’ai dit et
148
biographiques nous sont suffisamment connues. On
sait
que l’événement qui devint pour Kierkegaard le point de départ de tou
149
subjective, singulière et incomparable, qu’on ne
saurait
en pressentir la gravité sans invoquer la foi de Kierkegaard. Selon l
150
ierkegaard. Selon lui, l’homme fini et pécheur ne
saurait
entretenir avec son Dieu, — qui est l’Éternel et le Saint— que des re
151
passion, née du mortel désir d’union mystique, ne
saurait
être dépassée et accomplie que par la rencontre d’un autre, par l’adm
152
ment. 100. Je répète toutefois que le mariage ne
saurait
être fondé sur des « arguments » de ce genre. Il s’agit ici, simpleme
153
re d’autre que cela même que précise l’auteur : à
savoir
que « les modalités d’institution du sacrement » restent, selon lui,
154
n ne croit pas suffisamment à ce qu’on affirme, à
savoir
la mort des partis. 4. On garde le secret désir — avoué parfois dans
155
des groupes personnalistes, en tant que tels, ne
saurait
être que réduite au regard de l’action des partis : elle veut être un
156
res à ce qui ne relève pas du même ordre. C’est à
savoir
: le sens d’une interprétation. Or c’est l’erreur commune, bien moins
157
que littérature (la plus belle qui soit, nous le
savons
à Neuchâtel comme à Marseille). C’est à cela, c’est à ce « reste » qu
158
, rien d’humain ne peut m’être étranger ; reste à
savoir
si j’ai lieu de m’en vanter ; reste à savoir si ce n’est pas là, préc
159
te à savoir si j’ai lieu de m’en vanter ; reste à
savoir
si ce n’est pas là, précisément la solidarité dans le péché, l’irrémé
160
re d’expédier les problèmes, mais à présent je ne
sais
plus. Puisque aucune patience historique ne conduit à la certitude, i
161
Posez la question d’une répartition des huiles et
savons
par l’État, et vous serez bientôt en plein délire : tous les partis n
162
: tous les partis nommeront des commissions pour
savoir
si l’usage du savon favorise sournoisement le fascisme, ou bien la ma
163
u, encore tout étourdi de sa puissance, et qui ne
sait
pas où l’on cache les dossiers, doit juger plus sagement en 24 heures
164
agement en 24 heures que le vieux routier n’avait
su
le faire en plusieurs mois. Les Anglais ont ce proverbe : « Ne change
165
matie secrète du monde : c’est sans doute lui qui
sait
le mieux comment traiter ces États turbulents, susceptibles et toujou
166
pour l’avenir de la paix. Vous avez bien envie de
savoir
ce que je pense de l’URSS ? Mais aussi… Une moitié de moi-même se rév
167
gâter… Quant à nos bons voisins « latins », je ne
sais
pourquoi, chaque fois que nous leur serrons la main, ils pincent les
168
érence interne. Mais je vois bien que je n’ai pas
su
la faire sentir autant que je la sens et peut-être n’y parviendrai-je
169
emment. Ce sont là des secousses extérieures. Qui
sait
si une loi de l’esprit ne les rend pas d’autant plus fortes et fréque
170
nscience sont plus méthodiquement refoulées ? Qui
sait
quels malheurs historiques un réveil spirituel de l’Amérique ne pourr
171
ubérance les revues et les journaux américains ne
sait
pas ce que c’est que la confiance en soi. Ceci dit, je me retourne ve
172
ours, quitte à la mépriser sitôt le travail fait.
Sachez
que les Américains ont beaucoup mieux à nous donner que des frigidair
173
ent pour nous ! Ce n’est donc pas au nom de je ne
sais
quel nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au
174
niement », tandis que je ne m’occupe comme chacun
sait
que d’une Europe des « règlements de douanes » et du « foie gras » :
175
vingt ans. Ceci dit, je voudrais que vos lecteurs
sachent
aussi que mon article ne traitait pas de l’Algérie, ni de « l’Europe